Brièvement : la guerre du Viêt Nam (1955-1975)
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les tensions montèrent en Indochine des suites du vacillement de l’autorité française. Hô Chi Minh, communiste, menait le combat pour l’indépendance. La guerre d’Indochine éclata en 1946 et dura jusqu’en 1954. Les Etats-Unis, prônant l’anticolonialisme, décidèrent pourtant de soutenir les Français financièrement. Ce revirement obéissait aux logiques de la guerre froide qui débutait entre les deux Grands (USA et URSS). Les Américains, sous les administrations Truman et Eisenhower, s’impliquèrent de plus en plus dans la guerre d’Indochine. En 1954, la bataille de Dien Bien Phu, défaite décisive française, permit à Paris de sortir de la guerre par les accords de Genève. L’Indochine venait d’éclater en quatre états ; le Viêt Nam était séparé en deux, de part et d’autre du 17e parallèle, mais destiné à être réunifié rapidement. Dans sa logique de juguler le communisme en Asie et craignant la théorie des dominos, l’administration Eisenhower resta impliquée au Viêt Nam, soutenant désormais inconditionnellement Saigon (Sud-Viêt Nam) contre Hanoi (Nord-Viêt Nam). Washington pensait pouvoir imposer ses vues au gouvernement Diêm alors que celui-ci versait de plus en plus dans l’autoritarisme.
Une crise impliquant les sectes secoua Saigon en 1955. Le nouveau gouvernement Diêm vacilla mais triompha et se raffermit. Diêm déposa l’empereur et prit la présidence. Son régime, déjà autoritaire, favorisait désormais les catholiques. Les Viêt-Minh, insurgés du Sud-Viêt Nam, s’opposèrent à Diêm. Les Etats-Unis, sous Eisenhower puis Kennedy, trop impliqués au Sud-Viêt Nam, soutenaient ce régime sur lequel ils n’avaient plus d’influence. Un coup d’Etat contre le monopole politique de Diêm échoua en 1960. Le régime diémiste s’appliqua alors à former des hameaux stratégiques dans les zones rurales du Sud-Viêt Nam. Ils devaient rassembler les paysans pour les protéger et les empêcher de rejoindre les insurgés. Déracinant des bouddhistes de la terre de leurs ancêtres, cette décision eut l’effet inverse de celui escompté. Les insurgés au Sud structurèrent leurs actions, créant le FNL et le FAPL (Viêt-Cong). Au Nord, Hanoi, suivant la ligne plus dure de Le Duan, au détriment du pacifisme d’Hô Chi Minh, se décida à soutenir le FNL.
Après la crise des missiles de Cuba en 1962, qui marqua le paroxysme des tensions entre les deux Grands durant la guerre froide, les guerres indirectes prirent une place plus importante. A défaut d’une guerre par les armes, l’URSS et les Etats-Unis se livraient une guerre d’influence. En janvier 1963 se déroula la bataille d’Ap Bac, une défaite des Viêt-Cong en tant que telle mais une preuve de leur capacité de résistance face à l’armement supérieur des Américains. Après avoir fâché les ruraux, Diêm fâcha la population urbaine par la répression d’une révolte bouddhiste en 1963. La situation électrique et l’autoritarisme dont faisait preuve le régime diémiste provoquèrent sa chute. Diêm fut assassiné en novembre 1963, tout comme le président Kennedy. Le vice-président Johnson succéda à ce dernier à la Maison-Blanche.
Si le grand Minh prit la place de Diêm à Saigon, c’est l’instabilité qui succéda réellement au régime diémiste. Plusieurs coups d’Etat, impliquant souvent les généraux Khanh et Minh, firent vaciller Saigon en 1964. A Hanoi, c’est le parti de Le Duan, belliqueux, qui prit le dessus. Ce parti était celui de la Chine qui souhaitait la révolution mondiale, contrairement à l’URSS qui désirait apaiser les tensions après la crise de Cuba (dans la dynamique de la Détente de la guerre froide). Le président américain se portait lui vers une intervention et disposait d’un prétexte : le (faux) incident du Tonkin, survenu en août 1964. Le Congrès avait même donné son aval. PourtantJohnson, président par intérim, refusa de clairement s’engager au Viêt Nam avant d’être élu en novembre 1964. A Saigon, après la valse des régimes en 1964, Minh et Khanh furent écartés du pouvoir par un nouveau duo militaire : Thieu (président) et Ky (Premier ministre). La stabilité semblait de nouveau possible au Sud-Viêt Nam.
Même élu, Johnson resta hésitant, il était partisan de la pression graduée sur Hanoi par la technique dite du tour de vis progressif : une pression militaire avec des ouvertures à la négociation. Seulement, les « surproductions » (attentats) des insurgés du sud, le FNL et le Viêt Cong, menèrent Johnson à la guerre : Bien Hoa, l’explosion au Brinks Hotel, Binh Gia, Pleiku, l’explosion à l’hôtel Qui Nhon, une bombe dans l’ambassade américaine, autant d’attaques qui poussèrent la Maison-Blanche à l’escalade. Dès mars 1965, les Américains débarquèrent à Da Nang et le déclenchement de la pérenne opération de bombardements aériens Rolling Thunder fut ordonné. C’est également en mars qu’apparurent les premiers Teach-ins aux Etats-Unis, des rassemblements (souvent étudiants) informant sur le Viêt Nam et condamnant la politique de Washington. Les justifications de l’administration Johnson étaient remises en cause. La Maison-Blanche se mettait à dos ses propres citoyens par ses décisions tout en renforçant, par les bombardements, le recrutement au Nord-Viêt Nam et par le débarquement de soldats, le recrutement de Sud-Vietnamiens par les Viêt-Cong. Johnson penchait désormais pour la guerre. Il annonça publiquement, le 30 juillet 1965, vouloir envoyer massivement des hommes au Viêt Nam.
Les soldats américains affrontaient enfin la réalité de cette guerre. Une guerre impitoyable. Ils obéissaient à la règle du Search and destroy lorsqu’ils étaient loin de leurs bases, détruisant tout ce qui pouvait servir à l’adversaire, quitte à se mettre la population à dos. Proche de leurs bases, ils appliquaient le clear and hold, épargnant les populations locales. D’une manière générale, une utilisation massive de la puissance aérienne se matérialisait par les bombardements stratégiques et parfois incendiaires (napalm), voire le largage de défoliants (Agent Orange) sur la jungle. Aux bombardements suppléaient l’artillerie mais aussi les hélicoptères. Ces derniers étaient utilisés sans retenue pour le transport de troupes et le soutien aérien rapproché. La bataille de Ia Drang, se déroulant en novembre 1965 dans la vallée éponyme, représentait bien ce qui allait caractériser cette guerre. Les Américains virent leurs zones d’atterrissage (Landing Zones) soumises à une grande pression par l’afflux ininterrompu de Nord-Vietnamiens. Les pertes furent lourdes des deux côtés, surtout en proportion des effectifs engagés. Les Nord-vietnamiens avaient choisi le lieu et l’heure de la bataille, les Américains avaient subi puis repoussé à l’aide de la puissance aérienne. Le renseignement américain s’était lourdement trompé sur ses estimations des effectifs ennemis présents au Sud-Viêt Nam.
Le président Johnson monta l’opération Many Flags pour attirer d’autres pays dans le conflit mais seuls les alliés d’Asie et d’Océanie répondirent à l’appel par des troupes. Hanoi ne cessait d’améliorer sa logistique (piste Hô Chi Minh) alors que Johnson acceptait le Programme 2 visant à significativement augmenter le nombre de soldats américains sur le front. En 1966, Johnson porta son attention sur la stabilisation du Sud-Viêt Nam. Le président avait poussé Thieu et Ky à prendre des mesures économiques et sociales. Une révolte bouddhiste enraya les efforts. Ce fut également l’année des bombardements PHL (Pétrole, Huiles et Lubrifiants). Présentés comme la panacée, ces bombardements furent effectivement efficaces jusqu’à ce que Hanoi décentralise ses stocks de ressources. Les Américains organisèrent 17 grandes offensives (search and destroy et bombing campaigns) en 1966, faisant des millions de déplacés et SDF sud-vietnamiens. Ces opérations, les premières du genre qui soient d’envergure, ne furent pas exemptes d’exactions américaines.
Westmoreland voulait de son côté atteindre le crossover point (point de bascule) et demandait donc toujours plus d’hommes. Le Nord-Viêt Nam n’avait de cesse d’améliorer la piste Hô Chi Minh, malgré les bombardements intensifs américains. L’infiltration nord-vietnamienne au sud était devenue impossible à endiguer. La première tentative de négociation (Marigold) échoua. La situation interne aux Etats-Unis était inquiétante : les manifestants antiguerre se comptaient désormais en centaines de milliers. Le FBI intensifiait la surveillance des mouvements antiguerre et pratiquait notamment des « descentes de plombier » (cambriolages illégaux). Pire : la conscription se grippait.
En 1967, Johnson, laissant l’option des bombardements ouverte, renonça à toute invasion du nord ou du Laos, limita les nouveaux afflux d’hommes, déchaîna les services de sécurité contre le mouvement antiguerre et renonça à briguer un second mandat. MacNamara, son secrétaire à la Défense et celui de Kennedy avant lui, devint pessimiste et fut écarté. Ce si fin connaisseur du conflit qui perdait confiance en la victoire finale, c’était de mauvais augure. La proportion de l’opinion publique en faveur du conflit dégringola malgré la propagande. Le Parti de la Jeunesse (Youth International Party, les Yippies) fut fondé fin 1967 pour montrer l’absurdité du « système ». La Maison-Blanche faisait entrevoir au peuple une amélioration significative de l’avantage des Etats-Unis dans la guerre et la « lumière au bout du tunnel » alors même que le pays se trouvait à l’aune de la première offensive généralisée d’Hanoi et du FNL.
De fin janvier à août 1968, trois attaques, considérées comme autant de vagues de l’offensive du Têt, déferlèrent sur le Sud-Viêt Nam. La première fut une surprise et, de ce fait, dévastatrice. Si les pertes étaient équilibrées, quoique plus élevées chez les assaillants, les conséquences politiques de l’attaque furent immenses : une véritable débâcle américaine. Des négociations sérieuses furent engagées avec Hanoi. Et ce, malgré les deux vagues suivantes de l’offensive en mai et août qui furent des échecs militaires incontestables pour le Nord-Viêt Nam. La pression du peuple américain menait les Etats-Unis vers un retrait inéluctable. La pression monta d’un cran avec l’assassinat de Martin Luther King Jr le 4 avril 1968. Johnson avait déjà concédé la fin des afflux de renforts.
Après l’offensive du Têt en 1968 vinrent les élections américaines. Avec l’assassinat de Robert Kennedy (candidat démocrate), Nixon remporta l’élection américaine (contre Humphrey). En attendant l’investiture de Nixon, le président Thieu s’appliqua à faire traîner la paix. Sur le terrain, le délitement américain et la corruption du régime de Saigon étaient endémiques. Pourtant, le général Abrams remplaça Westmoreland dans le commandement des forces américaines. Celui-ci s’appliqua à préparer la vietnamisation (entière prise en charge par Saigon du conflit) et à rétablir la situation en affaiblissant autant que faire se pouvait le FNL. Pour cela, il se basait sur des renseignements peu fiables (programme Phoenix) et sur des opérations brutales (Speedy Express). Nixon, une fois à la Maison-Blanche, relança une politique agressive, fit capoter la paix et ordonna une surveillance interne accrue. Nixon, Abrams et Kissinger (nouveau secrétaire d’Etat) avaient remplacé les lassés du conflit et enterré la paix.
Le régime de Thieu au Sud-Viêt Nam souffrait de 5 faiblesses : le bouddhisme, la pacification, la corruption, le système constitutionnel enlisé et les étudiants. Concernant la pacification, le FNL était désormais mieux combattu, ce qui entraina une amélioration de la situation militaire. Thieu exigeait toujours la reddition du FNL et le retrait total d’Hanoi. L’amélioration était pourtant bien plus infime que ne le laissaient suggérer les évaluations HES (estimant la loyauté des villages), totalement biaisées. Avec Nixon au pouvoir, les Américains songeaient à l’escalade mais y renoncèrent finalement, notamment du fait de la résistance interne des mouvements antiguerre. Washington choisit de désengager progressivement ses troupes, ne laissant à Saigon d’autre choix que d’espérer la réussite de la vietnamisation. Les mouvements antiguerre, du fait des premiers retraits annoncés, perdit son unité.
Alors que les Etats-Unis s’inquiétaient de la situation laotienne, un renversement de pouvoir eut lieu au Cambodge. La république khmère fut proclamée et la guerre presque aussitôt déclarée à Hanoi. Washington et Saigon s’empressèrent de soutenir ce nouveau belligérant. Nixon alla jusqu’à annoncer des « incursions » américaines en territoire cambodgien en 1970. Lui qui, en parallèle, procédait au retrait américain au Sud-Viêt Nam. Ce changement de cap déclencha la fureur à l’intérieur des Etats-Unis. Des étudiants furent tués par la garde nationale, décuplant l’ampleur du mouvement. Nixon se ravisa finalement et rappela les unités américaines, laissant ce nouveau front à l’ARVN, pourtant incapable de le tenir seule.
Les négociations de paix rythmèrent l’année 1970 mais échouèrent à nouveau. Les Etats-Unis avaient notamment demandé la libération des prisonniers. Or, ces prisonniers étaient désormais, après un vote du Congrès américain, le seul argument légitimant encore la guerre pour Washington. Hanoi aurait pu mettre Nixon dans l’embarras en libérant effectivement les prisonniers mais préféra garder ces prisonniers comme garantie par excès de prudence. L’année 1970 avait de nouveau démontré que l’ARVN était incapable de lutter seule contre le Nord-Viêt Nam et le FNL en subissant de durs sièges, uniquement brisés par une intervention américaine. L’ARVN avait plus de matériel mais ne savait le manier. Malgré la claire opposition interne, Nixon et Kissinger songeaient à une intervention d’envergure au Laos, qui devint réalité en février 1971.
Cette opération conjointe des Américains et des Sud-Vietnamiens avait pour objectif de couper la piste Hô Chi Minh. Ce nouveau Nixon shock fut inutile : l’opération tourna court et occasionna de lourdes pertes. Les conséquences furent immédiates et peu étonnantes : les manifestations aux Etats-Unis se faisaient systématiques et violentes. Le scandale des Pentagon Papers accompagna les manifestations du May Day (1er mai 1971). Cette fuite de documents secret défense fit craindre à Nixon l’éventualité d’une révélation sur les surveillances illégales qu’il exigeait du FBI. De l’autre côté du Pacifique, des élections furent organisées mais Thieu en demeura l’unique candidat. Fin 1971, Washington se rapprocha de Pékin (une visite s’organisait) et de Moscou (un sommet s’organisait). Hanoi n’était pas enchantée de voir ses deux soutiens apaiser les tensions avec les Américains. Le Duan opta alors, pour montrer que son combat valait la peine d’être soutenu, pour une nouvelle offensive de grande envergure début 1972. Cette fois, il n’essayait pas de cacher les préparatifs, il cherchait à frapper fort.
L’offensive Nguyen Huê (dite de Pâques), déclenchée à la fin mars 1972, bouscula sévèrement l’ARVN qui ne résista qu’avec l’aide américaine. Ce soutien fut d’ailleurs surtout aérien car il ne restait guère plus de 70 000 Américains au Sud-Viêt Nam. La frontière avait bougé. Nixon renoua un temps avec l’agressivité et les bombardements mais recula finalement. Il préparait sa réélection et cherchait l’apaisement avec la Chine et l’URSS. Un sommet américano-soviétique mena d’ailleurs à une réduction des armes stratégiques offensives et défensives en 1972 (accords SALT-1 et ABM). Les négociations de paix reprirent avec Hanoi. Nixon fut réélu mais le Congrès, démocrate, lui était hostile.
Washington et Saigon ralentissaient les négociations par des offres malhonnêtes de paix. Nixon, désirant montrer son soutien à Thieu et sachant que le Congrès bloquerait sûrement le financement de la guerre le 3 janvier 1973, décida d’agir dès décembre 1972 par les inutiles et meurtriers bombardements de Noël sur le Nord-Viêt Nam. Cette politique, avec l’opposition interne, était intenable. Nixon s’appliqua alors à chercher la paix. Les accords de paix furent signés le 27 janvier 1973. Fin mars, l’armée américaine quitta définitivement le Sud-Viêt Nam.
Si Hanoi n’engageait plus le combat et se réorganisait, le FNL disputait à Saigon le contrôle des villages par la guerre des drapeaux. Avec le départ des Américains, l’inflation et les désertions atteignirent des sommets au Sud-Viêt Nam. Une réduction drastique des munitions et une pénurie de pétrole paralysèrent plus encore l’ARVN. Pourtant, Saigon touchait toujours une aide financière de ses alliés bien supérieure à celle que touchait Hanoi. Aux Etats-Unis, le scandale du Watergate, déclenché par les écoutes illégales du parti démocrate, éclata et poussa Nixon à la démission en août 1974 (la première de l’histoire américaine). Gérald Ford prit sa suite.
Les catholiques, dernier soutien de Thieu, se retournèrent contre lui. Le Duan décida d’une grande offensive en 1975 et décida d’en finir en voyant la faible résistance de Saigon. Début janvier, les premières provinces tombèrent. Le recul de l’ARVN, dépassée et en sous-nombre, fut mal géré. Les Américains aidèrent à l’évacuation des Sud-Vietnamiens. Saigon tomba le 30 avril 1975. L’installation du communisme sur tout le pays provoqua la fuite de nombreux sud-vietnamiens, une forte inflation et un embargo américain qui ne fut levé qu’en 1994.
En guise de bilan, les Américains déplorèrent plus de 58 000 morts, 303 000 blessés et 1 400 à 1 900 disparus (jamais retrouvés). Les pertes civiles demeurent inconnues. Les pertes internationales de l’opération « Many Flags », sont de 6 000, 80% desquelles sont Sud-Coréennes et 10% Australiennes et Néo-zélandaises. Le Sud-Viêt Nam perdit 220 à 244 000 morts militaires, le Nord-Viêt Nam 800 000 morts, 300 000 disparus et 600 000 blessés. D’après une estimation vietnamienne, environ 2 millions de civils trouvèrent la mort durant la guerre (sur tout le territoire vietnamien). Il faudrait ajouter à ce décompte macabre des Cambodgiens et Laotiens. La Chine admit 1 446 pertes, l’URSS 16. Enfin, rappelons que les hélicoptères firent 36 millions de sorties durant cette guerre et que, de 1962 à 1971, 80 millions de litres d’herbicide et de défoliant furent largués sur ¼ de la surface du Sud-Viêt Nam.
Figures Historiques principales :
« Hô Chi Minh » (1890-1969) : à la tête du Nord-Viêt Nam (1945-1969).
Dwight D. Eisenhower (1890-1969) : 34e président des Etats-Unis (1953-1961).
Jean-Baptiste Ngô Đình Diệm (1901-1963) : président du Sud-Viêt Nam (1955-1963).
John Fitzgérald Kennedy (1917-1963) : 35e président des Etats-Unis (1961-1963).
Lê Duẩn (1907-1986) : secrétaire général du parti communiste vietnamien (1960-1986).
Lyndon Baines Johnson (1908-1973) : 36e président des Etats-Unis (1963-1969).
Nguyễn Văn Thiệu (1923-2007) : président de la République du Viêt Nam (1965-1975).
Nguyễn Cao Kỳ (1930-2011) : général en chef de l’Armée de l’air, Premier ministre (1965-1967) puis vice-président du Sud-Viêt Nam (1967-1971).
William Westmoreland (1914-2005) : chef d’état-major des Etats-Unis.
Robert S. McNamara (1916-2009) : secrétaire à la Défense (1961-1967).
Creighton W. Abrams (1914-1974) : commandant des forces américaines au Viêt Nam (1968-1972) puis chef d’Etat-major (1972-1974).
Richard M. Nixon (1913-1994) : 37e président des Etats-Unis (1969-1974).
Henry Kissinger (1923-présent) : conseiller à la sécurité nationale (1969-1975) et secrétaire d’Etat des Etats-Unis (1973-1977).
Lê Đức Thọ (1911-1990) : diplomate nord-vietnamien.
Võ Nguyên Giáp (1911-2013) : général et politicien nord-vietnamien.
Gérald Ford (1913-2006) : 38e président des Etats-Unis (1974-1977).
Dương Văn Minh (1916-2001) : général et président vietnamien (1963-1964 et 1975).
10 dates importantes :
1963 : assassinats des dirigeants du Sud-Viêt Nam (Diêm) et des Etats-Unis (Kennedy).
1965 : premier débarquement américain au Sud-Viêt Nam et bombardements Rolling Thunder ordonnés par le président Johnson. Mise et retour de la stabilité à Saigon avec le président Thieu et le Premier ministre Ky. Bataille de Ia Drang.
1968 : offensive du Têt en trois vagues, première offensive d’envergure du Nord-Viêt Nam.
1969 : pic des effectifs américains déployés au Sud-Viêt Nam en avril (543 482).
1970 : incursions américano-sud-vietnamienne au Cambodge.
1971 : les Américains et le Sud-Viêt Nam s’engagent au Laos.
1972 : offensive Nguyen Huê, dite offensive de Pâques, lancée par le Nord-Viêt Nam.
1973 : accords de paix entre les Etats-Unis et le Nord-Viêt Nam.
1974 : démission du président Nixon.
1975 : offensive finale du Nord-Viêt Nam sur le Sud-Viêt Nam et chute de Saigon le 30 avril.
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Sources (texte) :
Prados, John (2015). La guerre du Viêt Nam. Paris : Tempus Perrin, 1080p.
The Vietnam War, documentaire en 10 épisodes de Ken Burns et Lynn Novick, sur Netflix depuis 2017 (17h15 de documentaire)
Sources (images) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4_Chi_Minh (Hô Chi Minh)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Gen%C3%A8ve (partition Indochine)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ng%C3%B4_%C4%90%C3%ACnh_Di%E1%BB%87m (Diêm)
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Fitzgerald_Kennedy (John F. Kennedy)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%ADch_Qu%E1%BA%A3ng_%C4%90%E1%BB%A9c (moine qui s’immole)
https://alphahistory.com/vietnamwar/le-duan/ (Le Duan)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyndon_B._Johnson (Lyndon B. Johnson)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nguy%E1%BB%85n_V%C4%83n_Thi%E1%BB%87u (président Thieu)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Ia_Drang (bataille de Ia Drang)
https://en.wikipedia.org/wiki/William_Westmoreland (Westmoreland)
https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_McNamara (McNamara)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Offensive_du_T%E1%BA%BFt (carte de l’offensive du Têt)
https://www.ledevoir.com/monde/asie/519192/vietnam-l-offensive-du-tet-50-ans-apres (Exécution sommaire par le chef de la police)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Creighton_Williams_Abrams (général Abrams)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Nixon (Richard Nixon)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Kissinger (Henry Kissinger)
https://www.nationalmuseum.af.mil/Upcoming/Photos/igphoto/2000551414/ (pistes Hô Chi Minh et Sihanouk)
https://www.nytimes.com/2020/05/04/opinion/kent-state-shooting-protest.html (Kent State)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Lam_Son_719 (hélicoptères Cobra et 1ère carte Lam Son 719)
http://www.vvaw.org/gallery/1970s.php?which=143 (manifestation des VVAW)
https://history.army.mil/books/AMH-V2/AMH%20V2/chapter11.htm (carte offensive de Pâques)
https://www.leparisien.fr/societe/guerre-du-viet-nam-la-petite-fille-au-napalm-de-la-photo-raconte-son-parcours-07-10-2019-8167875.php (fille brûlée au napalm en 1972)
http://ushaplahs201617.blogspot.com/2017/03/the-paris-peace-accords.html (journal annonçant la paix)
https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/scandale-du-watergate-richard-nixon-annonce-sa-demission-le-8-aout-1974-20190807 (NYT sur la démission de Nixon)
https://en.wikipedia.org/wiki/Gerald_Ford (président Ford)
https://www.usnews.com/news/photos/2015/04/30/photos-the-fall-of-saigon (char dans le palais présidentiel)
https://rpctpe.wordpress.com/la-photographie-de-presse-libre-dans-la-guerre-du-vietnam/levacuation-americaine-de-saigon/ (l’un des derniers hélicoptères évacuant à Saigon)
https://www.thefinertimes.com/map-of-vietnam-war (carte récap)