La guerre du Viêt Nam (partie I) : contextualisation, guerre d’Indochine, implication américaine et guerre froide (1919-1954)

La guerre du Viêt Nam (partie I) : contextualisation, guerre d’Indochine, implication américaine et guerre froide (1919-1954)

Zone de Texte: Indochine française et les dates de conquête de chaque partie du territoire
Indochine française et les dates de conquête de chaque partie du territoire

Avant d’aborder la guerre du Viêt Nam, il nous faut contextualiser. En 1857, les Français colonisèrent l’Indochine (Viêt Nam, Cambodge et Laos actuels). C’était une colonie d’exploitation : les Français bâtirent surtout les routes et ports nécessaires à l’exportation des ressources stratégiques vers la métropole. Les Français protégeaient et supervisaient les monarchies vietnamienne, cambodgienne et laotienne. En 1919, à l’occasion du traité de Versailles qui clôturait la Première Guerre mondiale, Nguyen Tat Thanh, qui porterait bientôt le populaire surnom « Hô Chi Minh » (« le plus avisé »), demanda au président américain, Woodrow Wilson, l’indépendance vis-à-vis de la France. Il ne fut pas écouté. La Seconde Guerre mondiale devait lui offrir une seconde chance. L’entre-guerre vit le communisme gagner du terrain en Indochine avec la création du parti communiste indochinois en 1929. Des révoltes, manquées, secouèrent le Viêt Nam dans les années 1930. En 1937, le Japon impérial s’attaqua à la Chine nationaliste mais s’enlisa dans le conflit. A l’autre bout du monde, la France signa l’armistice avec l’Allemagne nazie en juin 1940. L’Indochine française n’offrit alors que peu de résistance à l’invasion japonaise, également en 1940. L’Indochine demeura sous administration vichiste, mais sous contrôle japonais. Le 7 décembre 1941, le Japon impérial attaqua les Etats-Unis à Pearl Harbor, déclenchant la guerre du Pacifique (1941-1945), la part asiatique de la Seconde Guerre mondiale. Cette même année, Hô Chi Minh créa la ligue indépendante du Viet Nam (Viêt Minh). Sous l’emprise japonaise, le gouvernement colonial français chercha à maintenir un semblant d’indépendance en s’appuyant sur les mouvements nationalistes. Or, le plus organisé et efficace des mouvements nationalistes était le mouvement communiste Hô Chi Minh et Vo Nguyen Giap. Le front unifié du Viêt Minh, de son nom complet Viet Minh Doc Lap Dong Minh Hoi, mettait en exergue la lutte pour l’indépendance (doc lap) plutôt que l’idéologie communiste. Des bases arrières furent créées en Chine du sud. Les Viêt Minh jouant un double jeu, le pouvoir français essaya, dès 1943, de les annihiler, en vain. Le 22 décembre 44, Vo Nguyen Giap créa l’Armée populaire du Viêt Nam.

Zone de Texte: Franklin Delano Roosevelt (1982-1945), président des Etats-Unis (1933-1945)

Franklin Delano Roosevelt (1982-1945), président des Etats-Unis (1933-1945)

Les Américains, désormais pleinement engagés dans la guerre, créèrent l’Office of Strategic Services (OSS), un service de renseignements, en juin 1942. Hô Chi Minh luttant contre l’occupant japonais derrière les lignes en Indochine, c’est tout naturellement que l’OSS l’aida autant que faire se pouvait. Le Viêt Minh était, de fait, très informés. Hô Chi Minh fut d’ailleurs sauvé par un docteur de l’OSS lorsqu’il tomba gravement malade. Plus que cela, Franklin D. Roosevelt, le président des Etats-Unis, souhaitait démanteler les empires coloniaux. Sans surprise, les Français et les Britanniques, premiers concernés par la mesure, s’y opposaient farouchement. Or, l’opposition catégorique de Londres n’était pas négligeable pour Washington. Il n’était pas envisageable de démanteler l’Empire français sans réserver le même sort à l’Empire britannique. L’opposition de la France devint également un problème lorsque se forma, avec la Conférence de Brazzaville en 1944, l’Union française. Non seulement la France libre semblait adoucir ses règles coloniales, mais surtout l’armée française devenait ainsi le plus gros réservoir humain non exploité des Alliés. Ces derniers combattant sur plusieurs fronts, il n’était pas raisonnable d’ignorer cette ressource militaire. Pour achever la volonté anticoloniale américaine, rappelons que Franklin D. Roosevelt décéda le 12 avril 1945, avant la fin de la guerre. Il fut remplacé par Harry Truman.

Zone de Texte: « Hô Chi Minh » (1890-1969), à la tête du Nord-Viêt Nam (1945-1969)
« Hô Chi Minh » (1890-1969), à la tête du Nord-Viêt Nam (1945-1969)

En 1945, néanmoins, les contacts étaient amicaux entre les Viêt Minh et l’OSS. Le 12 août 1945, après les deux bombes nucléaires, les chefs du Viêt Minh (Hô Chi Minh, Giap et Truong Chinh) lancèrent le soulèvement généralisé du Viêt Nam. Le 16, Hô Chi Minh se proclama président du Gouvernement provisoire du Viêt Nam. L’empereur Bao Dai, à la botte des Français, abdiqua en la faveur d’Hô Chi Minh. Les colonnes Viêt Minh arrivèrent à Hanoi le 19 août. La révolution d’août du Viêt Nam battait son plein. L’indépendance entière semblait à portée de main. Seulement, les Britanniques aidèrent les Français à reprendre possession du terrain, surtout au sud. Charles de Gaulle fit pression sur Truman en menaçant de laisser le communisme gagner du terrain en France. Or, Truman avait besoin du poids de la France dans l’Europe d’après-guerre. L’OSS quitta le sol vietnamien et fut dissoute en septembre 1945, remplacée par la CIA (Central Intelligence Agency). Une première chance d’éviter la guerre du Viêt Nam se présentait pour les Etats-Unis. Le général français Leclerc arriva en Indochine le 5 octobre pour mener les troupes françaises et reconquérir le sud du Viêt Nam, aidé des Britanniques du SEAC (South East Asia Command, une organisation interalliée). Les Etats-Unis déclarèrent ne pas s’opposer au retour de la puissance française en Indochine.

Zone de Texte: Philippe de Hauteclocque, dit général Leclerc, maréchal à titre posthume (1902-1947)
Philippe de Hauteclocque, dit général Leclerc, maréchal à titre posthume (1902-1947)

Il y avait déjà 65 000 soldats français en Indochine et Leclerc les menait désormais au nord. Les Japonais avaient donné des armes au Viêt Minh (plutôt qu’à l’ennemi chinois) et les Français utilisaient des soldats japonais pour reconquérir leur territoire. Le 6 mars 1946, un accord fut signé entre la France et la République du Viêt Nam de Hô Chi Minh, donnant une grande autonomie au Viêt Nam, surtout au nord. Mais des modifications restaient à apporter. Celles-ci se firent attendre et furent finalement défavorables à Hô Chi Minh. Les troupes de Leclerc entrèrent dans Hanoi le 18 mars. Les pourparlers, au nombre de trois, échouèrent. L’incident de Haiphong, voyant une canonnade de la flotte française tuer des milliers de Vietnamiens, relança les hostilités. Le 19 décembre 1946, le Viêt Minh attaqua les Français à Hanoi. Les Etats-Unis refusèrent d’arbitrer le conflit et se rangèrent du côté français, arguant qu’il ne fallait pas oublier que le Viêt Minh était communiste. Or, si les tensions montaient depuis 1945 entre l’URSS et les Etats-Unis, celles-ci débouchent sur la guerre froide en 1947. Durant cette guerre d’Indochine, les décisions étaient prises sur place et de Gaulle emboîtait le pas. Le gouvernement français changea mais Blum, nouveau président du Conseil, n’eut pas le temps d’apaiser les tensions : les messages d’Hô Chi Minh à son égard furent intentionnellement retardés.

Zone de Texte: Harry S. Truman (1884-1972), président des Etats-Unis (1945-1953)
Harry S. Truman (1884-1972), président des Etats-Unis (1945-1953)

Leclerc estima en 1947 qu’il faudrait à la France 500 000 soldats pour maîtriser la situation et vaincre au Viêt Nam. Paris n’avait ni les hommes, ni les finances pour cette guerre. Pour ce second point, toutefois, elle pouvait manœuvrer : pousser Washington à financer la guerre en faisant valoir la position de l’Indochine sur l’échiquier de la guerre froide qui, déjà, devenait sérieuse. En juillet 1948, Washington soupçonnait déjà Hô Chi Minh d’avoir des relations avec l’URSS, désormais ennemie. Les Etats-Unis, dès lors, consentirent à fournir un « surplus de guerre » à la France : de l’équipement pour parachutistes puis, en 1949, des navires de guerre. En 1950, la France signait un accord avec l’ancien empereur Bao Dai pour reconnaître l’indépendance vietnamienne dans l’Union française : donc l’autonomie de l’Etat vietnamien mais pas une réelle indépendance. Truman reconnut immédiatement cet état et renia la politique anticolonialiste de Roosevelt en engageant pour de bon les finances américaines du côté français en 1950, dans la guerre d’Indochine.

En 1949, Mao Tsé-Tung proclama la République Populaire de Chine (RPC), marquant la fin de la guerre civile chinoise et le triomphe des communistes sur les nationalistes de Tchang Kaï-shek. Washington aurait voulu faire de la Chine le gendarme de l’Asie après la Seconde Guerre mondiale. Et voilà que l’atout disparaissait et devenait même une menace. Toujours en 1949, la Chine et l’URSS s’empressèrent de reconnaître et d’aider les Viêt Minh au Viêt Nam. La Chine commença à entrainer les Viêt Minh. Truman fut accusé d’avoir perdu la Chine. Plus grave encore : la guerre de Corée s’ouvrit en 1950. L’URSS de Staline avait donné son assentiment à Kim Il-Sung, dirigeant communiste de la Corée du Nord depuis la partition de la péninsule en 1945, pour lancer une invasion de la Corée du Sud. Les Nord-coréens disposaient du soutien de l’URSS mais également de celui de la Chine. Il devenait clair que la guerre froide prenait le pas dans les calculs politiques. L’Indochine française ne pouvait tomber face au communisme ! Mieux, l’Indochine, en périphérie directe de la Chine, formait un atout pour mettre en œuvre la stratégie américaine de l’endiguement du communisme.

La Chine et l’URSS soutenaient le Viêt Minh de manière ostentatoire. Washington en fit de même pour la France. Rapidement, 100 millions de dollars annuels furent versés à Paris. Cela n’était pas suffisant. En 1953, à l’investiture de Dwight Eisenhower comme nouveau président américain, les Etats-Unis finançaient 40% de la guerre française ! Eisenhower avait en partie été élu sur sa promesse d’être plus dur que son prédécesseur contre le communisme. Avec la victoire majoritairement américaine dans la guerre de Corée (1950-1953), les Américains avaient de bonnes raisons de penser pouvoir juguler la progression du communisme en Asie, notamment en Indochine.

Guerre d’Indochine (1946-1954)

Mais depuis le début des années 1950, on se lassait de la guerre d’Indochine en France. Les premières mutineries éclatèrent, les vives critiques contre le conflit suivirent. Et puis 1950 avait vu plusieurs revers militaires faire s’enliser la guerre. Alors le général Navarre mit en place un plan pour l’année 1953 devant mettre à genoux le Viêt Minh. Le plan Navarre devait être financé par Washington. Comme à l’été 1952, le Viêt Minh contourna les forces françaises en passant par la montagne d’Annam, donnant vers le Laos. Navarre fit parachuter des troupes françaises dans la cuve de Dien Bien Phu pour contrôler cette voie, stopper l’avance Viêt Minh et, croyait-il, permettre d’annihiler ce dernier. Les conseillers chinois, Hô Chi Minh et Vo Nguyen Giap y virent le moyen d’infliger une grave défaite à la France. Les Français furent assiégés par les Vietnamiens à Dien Bien Phu dès le 13 mars 1954. Dans cette cuvette, 11 000 Français affrontaient 50 000 soldats vietnamiens, équipés de 200 canons.

Bataille de Dien Bien Phu (13 mars – 7 mai 1954)
Zone de Texte: Dwight D. Eisenhower (1890-1969), président des Etats-Unis (1953-1961)
Dwight D. Eisenhower (1890-1969), président des Etats-Unis (1953-1961)

En 1938, la conférence de Munich avait vu les franco-britanniques céder devant les italo-allemands malgré la politique d’annexions agressives d’Hitler, en Europe. Prenant compte de la leçon munichoise, Eisenhower suivit le principe de l’unité d’action, poussant à agir avant que les événements ne dépassent l’Occident. Permettre la chute de l’Indochine française dans l’escarcelle communiste entrainerait, selon la théorie des dominos chère à Eisenhower, le reste de l’Asie sur le même chemin. Pour les Américains, il était hors de question de laisser toute l’Asie au communisme. Eisenhower était donc favorable à l’intervention (voire l’intervention nucléaire), malgré les embûches diplomatiques et l’opposition politique, militaire (de nombreux généraux) et citoyenne. Concernant ce dernier point, les Américains avaient répondu « non » à une intervention dans un sondage à 68% malgré un discours du vice-président d’alors : Richard Nixon. Les Américains, après tout, finançaient désormais plus de deux tiers de la guerre coloniale française, le milliards et demi de dollars était dépassé, engouffré dans l’effort de guerre français entre 1951 et 1954 (soit 15 milliards actuels). La chute de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, mena le Viêt Nam, la France et les Etats-Unis à une paix à Genève. Les Français avaient perdu plus de 8 000 tués et blessés à Dien Bien Phu contre environ 23 000 tués et blessés vietnamiens. Au total, les Français déploraient la perte de plus de 180 000 hommes de l’Union française dans le conflit indochinois (75 581 morts, 64 127 blessés, 40 000 prisonniers). Eisenhower, en juin, parlait encore d’agir si la Chine prenait part au conflit. C’est que la raison première de l’attachement d’Eisenhower à cette guerre d’Indochine était de contrer l’influence de la Chine dans la région. Le président américain était par ailleurs peu enclin à accepter les accords de Genève. Pourtant, la Chine ayant perdu au moins 200 000 (source chinoise) à un million (source américaine) d’hommes dans la guerre de Corée, était peu encline à s’enliser dans un autre conflit. L’URSS sortant du stalinisme par la mort de Joseph Staline en 1953, voulait apaiser les tensions.

Les accords de Genève (26 avril – 21 juillet 1954)

Ces accords prévoyaient un cessez-le-feu le feu entre Français et Viêt Minh (uniquement !), la partition du Viêt Nam en deux entités (et non Etats ! Ce sont des « zones de groupements » le statut national leur est explicitement refusé) de part et d’autre du 17e parallèle. Concernant la séparation du Viêt Nam, des élections pour réunir le pays devaient se tenir dans les plus brefs délais. L’empereur Bao Dai changea de gouvernement et prit Ngo Dinh Diêm comme Premier ministre. Pourtant le Sud Viêt Nam n’était pas un état ! Il fit comme si. Des futurs présidents impliqués dans le marasme vietnamien, on connait la position d’alors de la plupart : John F. Kennedy était contre l’intervention, Lyndon B. Johnson et Richard Nixon étaient pour.

Partition de l’Indochine française et du Viêt Nam en lui-même (1954)
Zone de Texte: Jean-Baptiste Ngô Đình Diệm (1901-1963), président du Sud-Viêt Nam (1955-1963)
Jean-Baptiste Ngô Đình Diệm (1901-1963), président du Sud-Viêt Nam (1955-1963)

Très vite, les Etats-Unis violèrent les accords de Genève qu’ils avaient pourtant publiquement promis de respecter. Eisenhower mit immédiatement tout le poids des Etats-Unis derrière Saigon et le gouvernement de Diêm (Sud Viêt Nam). Ce dernier détestait les Français et les communistes qui l’avaient emprisonné et avaient enterré vivant son frère ainé et son neveu. Les Américains martelèrent Diêm avec leurs demandes de réformes agraires, politiques et économiques. Après la « solution Bao Dai » venait « l’expérience Diêm ». Il était vital pour les Américains d’entretenir et d’entraîner l’armée nationale sud-vietnamienne (ANV). Et tout en voulant écarter la France, les Etats-Unis voulaient garder le corps expéditionnaire français sur place … La corruption et les complots se multipliaient dans la capitale, Saigon, en partie parce que les Français ne voulaient pas perdre leurs privilèges. Eisenhower vit dans cette partition du Viet Nam une occasion d’exercer sa propagande en invitant tous les Nord-Vietnamiens non communistes à rejoindre le « Viêt Nam libre » au sud. L’opération « Passage to Freedom » vit les marines américaine, française et britannique déplacer quelque 1 à 2 millions de personnes. Eisenhower souhaitait ainsi montrer que les Vietnamiens votaient avec leurs pieds … C’est-à-dire choisir le sud en fuyant le nord. Mais cette opération ne fut pas si éclatante : 60% des déplacés étaient des civils Français et leur famille ou entourage ; des militaires français et sud-vietnamiens, des agents de l’administration française… Et seulement une minorité de civils nord-vietnamiens. Plus de la moitié de la population catholique du nord migra au sud. En contrepartie, 50 à 90 000 Viêt Minh firent le voyage inverse.

Diêm ne tarda pas à assoir son pouvoir à Saigon. Non sans mal cependant car il n’avait ni parti ni soutiens solides. Il donna des postes clés à des membres de sa famille, dont son frère Ngo Dinh Nhu qui outre-passa rapidement ses prérogatives. Eisenhower, de son côté, fit de son ami le général J. Lawton Collins, dit « Lightning Joe » son ambassadeur privilégié et représentant personnel auprès de Diêm.

Sources (texte) :

Prados, John (2015). La guerre du Viêt Nam. Paris : Tempus Perrin, 1080p.

The Vietnam War, documentaire en 10 épisodes de Ken Burns et Lynn Novick, sur Netflix depuis 2017 (17h15 de documentaire)

Sources (images) :

https://www.histoire-pour-tous.fr/guerres/3066-la-guerre-dindochine-1946-1954.html (carte Indochine française)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Franklin_Delano_Roosevelt (Roosevelt)

https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4_Chi_Minh (Hô Chi Minh)

https://www.herodote.net/Un_heros_francais-synthese-246.php (Leclerc)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_S._Truman (Truman)

http://maisonducombattant.over-blog.com/pages/LIndochine_francaise_18581954-506601.html (carte de la guerre d’Indochine)

https://savoirs.rfi.fr/fr/comprendre-enrichir/histoire/dien-bien-phu-la-parole-des-bo-doi (Dien Bien Phu)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dwight_D._Eisenhower (Eisenhower)

http://voyagesviet.com/la-signature-des-accords-de-geneve/ (accords de Genève)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Gen%C3%A8ve (partition Indochine)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ng%C3%B4_%C4%90%C3%ACnh_Di%E1%BB%87m (Diêm)

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