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  • Le règne de Louis XIV (partie VII) : du traité des Pyrénées à la mort de Mazarin (1659-1661) - Rappel : Après la Fronde et malgré la guerre extérieure à mener contre l’Espagne, Mazarin, Anne d’Autriche et Louis XIV devaient apaiser la situation interne et rétablir l’absolutisme. Au prix de quelques graissages de pattes et de coups d’éclats, l’autorité fut pleinement rétablie en interne. L’Etat absolu put reprendre son rôle trifonctionnel apparemment contradictoire : fédérer, diviser et niveler. Le pouvoir devait fédérer autour de lui mais diviser pour garder une société stratifiée et équilibrée, sans qu’un ordre ne devienne trop...

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  • Règne de Louis XIV (partie VI) : absolutisme et jansénisme (1653-1660) - Rappel : A peine Louis XIV, Anne d’Autriche et Mazarin furent-ils libérés de la Fronde à l’intérieur qu’ils durent redresser la situation à l’extérieur. C’est que l’Espagne de Philippe IV, contre laquelle la guerre n’avait jamais cessé, avait profité de la guerre civile française pour gagner du terrain aux frontières et ruiner des années d’efforts en Espagne, Italie et dans les Pays-Bas espagnols (Belgique actuelle). Mais elle n’avait su mettre la monarchie bourbonienne à genoux. Dès la fin de la Fronde...

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  • Règne de Louis XIV (partie V) : la guerre franco-espagnole (1648-1659) - Rappel : Mazarin et Anne d’Autriche s’appliquèrent à reprendre le territoire du roi de France. La Normandie, la Bretagne puis Bordeaux tombèrent sous la férule royale, tandis que les frondeurs, méfiants les uns envers les autres, ne parvenaient pas se coordonner pour prendre Paris. Mais le fait de tenir prisonniers Condé, Conti et Longueville sans véritable raison poussa Monsieur vers Gondi et ces deux derniers vers Condé, devenu moins inquiétant que la « tyrannie » ministérielle de l’Italien. Le Parlement exigea la...

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  • Règne de Louis XIV (partie IV) : la Fronde des princes (1650-1653) - Rappel : Alors que les traités de Westphalie étaient en négociation, Mazarin décida de lever davantage de fonds en saisissant des loyers illégaux et en vendant de nouvelles charges, provoquant la colère de Paris et le soulèvement du Parlement en janvier 1648. Mazarin tenta de le soudoyer, corrompre, ou d’y créer des dissensions mais la magistrature resta soudée, déclarant l’arrêt d’Union le 13 mai. Le peuple soutenait le Parlement, alors Mazarin fit mine de céder. Le 9 juillet, la Chambre Saint-Louis,...

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  • Règne de Louis XIV (partie III) : la Fronde parlementaire (1648-1650) - Rappel : Au XVIIe siècle, l’Etat français tendait vers l’absolutisme, c’est-à-dire la centralisation. Pour ce faire, celui-ci se structurait, récoltait mieux les impôts et imposait davantage, ce qui engendra des révoltes antifiscales répétées dans les milieux ruraux. Pourtant, ces impôts ne suffisaient pas à couvrir les coûts démesurés de la guerre, poussant l’Etat à emprunter non seulement aux banques italiennes, mais également aux « Grands ». Ces membres de l’aristocratie gardaient de ce fait une puissance significative. De par leur puissance, les « Grands »...

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  • Règne de Louis XIV (partie II) : le contexte de la Fronde (1635-1648) - Rappel : En 1517, les 95 thèses de Martin Luther donnèrent naissance au protestantisme. Cette nouvelle religion, dérivée du catholicisme, considérée comme une hérésie par le pape, gagna de nombreux Etats allemands du Saint Empire romain germanique, puis plusieurs Etats du nord de l’Europe. Cette nouvelle « religion prétendue réformée » engendra nombre de guerres, dont les huit guerres de Religion en France (1562-1598). En Allemagne, la situation se stabilisa avec la paix d’Augsbourg de 1555, permettant au protestantisme d’exister. Seulement, au...

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  • Règne de Louis XIV (partie I) : héritier né dans un tumulte particulier (1517-1648) - Fils de Louis XIII et Anne d’Autriche, Louis XIV vit le jour dans un contexte particulier : celui de la guerre de Trente Ans (1618-1648). Pour en saisir les enjeux, il est essentiel de s’y attarder. Tout ceci avait débuté un siècle plus tôt avec la publication par Martin Luther de 95 thèses en 1517. Sa voix fut portée par l’invention très récente de l’imprimerie (1450-1452). Ainsi naquit, dérivée du catholicisme, la religion réformée, aussi appelée protestantisme, luthérianisme ou dénigrée en...

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  • Brièvement : la Première Guerre mondiale (1914-1918) - Au lendemain de la guerre franco-allemande (1870-1871), le tout naissant Kaiserreich allemand craignait – à juste titre – l’esprit revanchard de la IIIe République française. Bismarck, fin politicien et chancelier allemand, mit dès lors en place le système bismarckien en Europe, visant à isoler diplomatiquement la France. L’Allemagne de Guillaume Ier se rapprocha ainsi de l’Autriche-Hongrie de François-Joseph Ier et de la Russie tsariste d’Alexandre II. Ladite Entente des trois empereurs, signée en 1873, faisait pourtant coopérer deux puissances aux...

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  • La Première Guerre mondiale (partie XI) : Versailles et le bilan - Rappel : Malgré la sortie de guerre de la Russie, l’entrée en guerre des Etats-Unis en 1917 promettait un bouleversement de l’équilibre des forces sur le front Ouest en 1918. Ludendorff en avait conscience et échafauda alors l’offensive « Micheal », en mars 1918. C’était l’offensive de la dernière chance, destinée à annihiler l’armée britannique et créer une percée dans le front. Il fallait faire vite, car une autre menace pesait. En 1918 se répandit la « grippe espagnole » dans les tranchées. Elle faucha...

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  • La Première Guerre mondiale (partie X) : la fin de la Grande Guerre (1918) - Rappel : qu’importe la grève militaire de la moitié de l’armée française, Haig fit repartir – non sans mal – les Britanniques à l’assaut le 31 juillet 1917. Il engagea ainsi la 3e bataille d’Ypres, énième hécatombe à l’utilité stratégique contestable. Surtout que Haig ayant pu avancer grâce à une technique novatrice dite « offensive à la Plumer » (du nom de son créateur) consistant en une avancée pas à pas, s’obstina avec la bataille de Passchendaele, extension de la 3e bataille...

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