La guerre du Viêt Nam (partie II) : le nord se prépare, le sud vacille, Eisenhower et Kennedy engagent les Etats-Unis (1955-1962)

La guerre du Viêt Nam (partie II) : le nord se prépare, le sud vacille, Eisenhower et Kennedy engagent les Etats-Unis (1955-1962)

Rappel : Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les tensions montèrent en Indochine des suites du vacillement de l’autorité française. La guerre d’Indochine éclata en 1946 et dura jusqu’en 1954. Les Etats-Unis, prônant l’anticolonialisme, décidèrent pourtant de soutenir les Français financièrement. Ce revirement obéissait aux logiques de la guerre froide qui débutait entre les deux Grands (USA et URSS). Les Américains, sous les administrations Truman et Eisenhower, s’impliquèrent de plus en plus dans la guerre d’Indochine. En 1954, la bataille de Dien Bien Phu, défaite décisive française, permit à Paris de sortir de la guerre par les accords de Genève. L’Indochine venait d’éclater en quatre états ; le Viêt Nam était séparé en deux, de part et d’autre du 17e parallèle, mais destiné à être réunifié rapidement. Dans leur logique de juguler le communisme en Asie et craignant la théorie des dominos, l’administration Eisenhower resta impliquée au Viêt Nam, soutenant désormais inconditionnellement Saigon contre Hanoi. Washington pensait pouvoir imposer ses vues au gouvernement Diêm alors que celui-ci versait de plus en plus dans l’autoritarisme.

A Saigon éclata la crise des sectes en 1955. Ce nom vient du fait que de nombreuses sectes, mais surtout le Binh Xuyen, se dressèrent contre Diêm à Saigon. C’est alors qu’aux Etats-Unis, le Département d’Etat et la CIA, dirigés par les frères Dulles, défendirent corps et âme la cause de Diem auprès d’Eisenhower, le présentant comme l’homme à soutenir pour ne pas perdre la main au Viêt Nam. Collins, le représentant personnel d’Ike (surnom d’Eisenhower) sur place, fit lui campagne pour abandonner Diêm. La crise des sectes vit Eisenhower choisir de garder et renforcer son soutien pour Diêm alors même que Collins militait pour l’inverse. La chasse aux sectes à Saigon, particulièrement le Binh Xuyen, fit 500 morts et 2 000 blessés ainsi que 20 000 sans-abris. Si Diêm mettait tant d’énergie à éliminer le Binh Xuyen, c’est qu’il formait une alternative à son pouvoir aux yeux des Américains et était soutenu par les Français. Cette menace était d’autant plus réelle qu’Eisenhower avait, le 27 avril 1955, suspendu son soutien financier au régime diémiste.

Les combats furent incertains mais Diêm en sortit vainqueur en 1955. Bien des futurs grands acteurs de la guerre du Viêt Nam y participèrent ou assistèrent : Duong Van Minh, Nguyen Khanh (futur homme fort du régime), Nguyen Cao Ky, l’officier de l’armée de l’air et Nguyen Van Thieu. Cette crise rendit surtout le soutien américain au régime de Saigon inconditionnel. Ike avait imposé des conditions à son soutien au régime en 1954 ; ces conditions n’étant pas remplies, il soutint tout de même le régime en 1955. En agissant ainsi, les Etats-Unis se compromettaient et se refusaient de plus en plus le droit de retirer leur soutien au régime diémiste. Diêm en avait conscience, ses successeurs en auront conscience également : ce qui les poussera à ne pas toujours écouter les Américains à l’avenir. Ces derniers ne pouvaient imposer une ligne de conduite à Saigon. Washington envoya, par ailleurs, des centaines de civils (architectes, ingénieurs …) pour construire le Sud-Viêt Nam. Le nombre de ces civils serait pourtant toujours inférieur au nombre de conseillers militaires dont la mission était de moderniser l’ANV selon les méthodes américaines pour la préparer à une invasion en règle de la part d’Hanoi.

Bảo Đại, dernier empereur du Viêt Nam (1926-1945) puis dirigeant du Sud-Viêt Nam (1949-1955)

En septembre 1955, le Premier ministre Diêm éclipsa l’Empereur Bao Dai par un référendum demandant au peuple de choisir entre l’Empereur et le gouvernement. Diêm l’emporta à 98% en ayant été aidé dans le trucage des résultats par les Américains. Il proclama alors la République du Viêt Nam le 26 octobre et en devint le premier président. L’ANV devint l’armée de la République du Viêt Nam (ARVN). Diêm déclara les partis hors-la-loi et en créa de nouveaux avec ses frères à leur tête (dont son frère Can Lao qui devint un pivot du pouvoir). Puis il refusa de mener la réunification vietnamienne, en violation directe des accords de Genève, s’arrogeant le droit de diriger par décrets jusqu’en 1961. Il dénonça par ailleurs le communisme et le déclara hors-la-loi, interdit les rassemblements et procéda à 5 000 arrestations en 1957 … Diêm traquait, emprisonnait et exécutait des communistes. Il fit tout ceci aidé des États-Unis qui, de 1955 à 1961, offrirent une aide économique de 1,5 million de dollars et une aide militaire de 500 millions de dollars. Les Américains aidaient Diêm dans les domaines de la propagande, de l’économie et de l’armée.

Faute de moyens, le corps expéditionnaire français se retira définitivement en avril 1956, laissant les Etats-Unis devenir le seul soutien réel de la République du Viêt Nam. Pendant les années Eisenhower, une association des American Friends of Vietnam (AFV) fut créée, véritable lobby de personnalités soutenant le gouvernement Diêm aux États-Unis. En contrepartie, les mouvements antinucléaires, pour la paix et contre la ségrégation raciale, marquèrent également ces années Eisenhower. Le militantisme antinucléaire fit flancher en apparence Ike qui orienta sa politique en direction d’une limitation des tests et essaya de persuader l’URSS d’en faire de même. Bien des raisons l’y poussèrent mais les militants crurent avoir acquis cette avancée par leurs seules protestations, ce qui aura un effet plus tard lors des manifestations contre la guerre du Viêt Nam. Une forme de désobéissance s’installait aux Etats-Unis.

Rosa Parks (1913-2004), militante

A Montgomery, Rosa Parks débutait la lutte contre la ségrégation le 1er décembre 1955 en refusant de céder sa place à un blanc dans un bus. Les événements de Little Rock intervinrent en 1957 (neuf lycéens noirs luttant pour pouvoir étudier). Les années 1950 furent également celles du maccarthysme aux États-Unis, véritable chasse aux sorcières contre les communistes dont le sénateur McCarthy était l’instigateur. C’est dans cette atmosphère que se développa la contre-intelligence américaine, notamment le FBI qui prit immédiatement pour cible le mouvement antinucléaire et les protestations massives contre la ségrégation (visant Martin Luther King, par exemple).

Neufs élèves noirs admis à la Central High School of Little Rock et luttant pour pouvoir y étudier (avec le maire de New York)
Ngô Ðình Nhu (1910-1963), homme politique, frère de Diêm

Diêm, étant catholique, imita ce que les colons français avaient commencé : il poursuivit les mesures favorisant la minorité à laquelle il appartenait. Ainsi, l’écrasante majorité des généraux et officiers étaient des catholiques alors même que le pays était à majorité bouddhiste. Entre 1955 et 1960, Diêm parvint à faire monter la fureur du peuple : la République du Viêt Nam devenait de plus en plus autoritaire, presque un état policier contrôlé par son frère Ngo Dinh Nhu. Au printemps 1960, alors que la situation devenait extrêmement tendue, des citoyens de première importance se rassemblèrent à l’Hôtel Caravelle et accouchèrent du manifeste Caravelle, exigeant de Diêm des réformes. L’AFV (American Friends of Viêtnam) défendit le pouvoir mais conseilla à Diêm d’accepter certaines mesures. Le président autorisa l’élection d’une l’assemblée nationale mais choisit lui-même les élus : 121 des 123 sièges étaient des soutiens de Diêm, un siège était de l’opposition et un était indépendant.

Nguyễn Chánh Thi, colonel en 1960 (1923-2007)

Un coup de force répondit à ce monopole politique : le 11 novembre 1960, l’armée, commandée par le colonel Nguyen Chanh Thi, qui avait combattu les sectes pour Diêm, encercla le palais de ce dernier dans Saigon et lui adressa un ultimatum consistant en des réformes profondes. Pourtant, Thi hésita et ne s’empara pas de points critiques de la ville comme la station de télégraphie. Surtout, il ne barra pas les accès, ne bloquant dès lors pas l’afflux de renforts. L’armée se scinda, des pourparlers furent établis. Le putsch, par ailleurs organisé en sous-main par la CIA (qui était présente des deux côtés) échoua. Thi fuit vers le Laos et Diêm, loin de remettre en question son pouvoir, renforça la sécurité dans son pays et ne fit aucune réforme.

Au demeurant, l’armée vietnamienne n’était pas prête. Le nombre de conseillers américains doubla entre 1954 et 1961 pour pallier cette faiblesse au plus vite : encore une violation des accords de Genève ; lors de l’investiture de Kennedy, le MAAG (Military Assistance Advisory Group) comptait ainsi 685 membres. Du reste, si l’ARVN était peu efficace, c’est que le politique prenait toujours le dessus. Les officiers étaient des fidèles de Diêm. Les Américains n’avaient pas beaucoup d’influence et les hommes manquaient de formation, mais aussi de véhicules et d’aviation. Il appartenait à Washington d’assurer les arrières du régime diémiste. Les analystes du Pentagone estimèrent plus tard que l’aide américaine envers l’ARVN ne parvint pas à en faire une force militaire satisfaisante, au moins jusqu’en 1959. Les Américains pensaient leurs méthodes parfaites et se méprenaient sur la situation politique, notamment vis-à-vis de l’influence de Washington sur Saigon. Si 80 000 Viêt Minh étaient passés au nord, 5 000 à 10 000 étaient au sud, formant un vaste réseau dormant.

Hô Chi Minh (dirigeant la République Démocratique du Viêt Nam) resta sourd au bellicisme qui l’entourait et souhaitait la réunification avec le sud, comme promis dans les accords de Genève. Et puis des problèmes économiques, du fait des maigres ressources du pays, occupaient déjà Hanoi. Entre 1955 et 1957, un programme de collectivisation des terres, mal conçu et mal géré, fut lancé, provoquant des soulèvements dans le pays et la résistance populaire, engendrant environ 55 000 morts du fait de la faim, des conflits locaux et de la répression. Les Viêt Minh du sud, ou présumés l’être, étaient, eux, traqués par l’ARVN et finirent par prendre les armes d’eux-mêmes. Ils allaient à l’encontre des directives du nord. Les Viêt Minh se défendirent et cherchèrent à porter la révolte à Saigon : la résistance commençait pour ne plus finir.

En mai 1959, Hanoi décida de soutenir ces insurgés au sud et ordonna de créer des voies de ravitaillement : c’étaient les prémices de la fameuse « route Hô Chi Minh ». Ce ravitaillement terrestre fut rapidement doublé d’un ravitaillement par la mer. Au sud, les autochtones insurgés commencèrent à assassiner et enlever des hauts responsables diémistes. Ces insurgés étaient au nombre d’environ 2 500 en 1959 contre une ARVN aux effectifs 40 fois supérieurs. Dans cette atmosphère de violences, des Américains furent tués alors qu’ils regardaient un film, à Bien Hoa, le 8 juillet 1959. Le nombre d’insurgés progressa rapidement : les estimations donnent 5 000 partisans fin 1959, 12 000 en 1960. Dès les premiers mois de l’élection de John Fitzgerald Kennedy en 1960, ces forces, qu’on nommait désormais péjorativement Viêt-Cong (« traitres à la nation Vietnamienne »), étaient fortes de 16 à 19 000 hommes ! Les attaques se multiplièrent, tuant davantage d’Américains. Pour Kennedy, le réel et premier problème était le Laos et certainement pas le Viêt Nam. Mais Kennedy, écopant des décisions d’Eisenhower, révisera bien assez vite son jugement quant à sa préoccupation principale en Asie.

John Fitzgérald Kennedy (1917-1963), 35e président des Etats-Unis (1961-1963)

Kennedy fut élu fin 1960 et commença à exercer sa fonction de président en janvier 1961. Il était entouré d’importants personnages qu’on aura l’occasion de croiser à nouveau : Robert McNamara (secrétaire à la Défense), McGeorge Bundy (conseiller à la sécurité nationale), Walt W. Rostow (directeur de la planification politique puis conseiller à la sécurité nationale à la suite de Bundy), Maxwell D. Taylor (conseiller, Chef d’Etat-Major puis ambassadeur au Sud-Viêt Nam) … Mais jugeons plutôt du début de sa présidence. Dès les premiers moins, Kennedy fut successivement confronté au fiasco du débarquement de la baie des cochons (tentative de déstabilisation du nouveau régime castriste à Cuba) en avril 1961, malmené par Khrouchtchev (dirigeant de l’URSS) à Vienne en juin, vit la construction du mur de Berlin en août et refusa de contrer une insurrection communiste au Laos des suites de l’accord américano-soviétique trouvé en juin. Le bilan n’avait pas fière allure. Très vite, des critiques le tancèrent : Kennedy était vu comme immature et inapte à la tâche. Il se devait ainsi d’agir au Viêt Nam. De fait, sous Kennedy, les Etats-Unis renforcèrent significativement leur aide. Et ce, à n’importe quel prétexte : des inondations justifièrent l’envoi de 8 000 Américains sur place.

Maxwell D. Taylor (1901-1987), général et diplomate américain

Taylor et Rostow se rendirent au Viêt Nam, et estimèrent un déploiement des troupes nécessaire, Kennedy refusa. Il préférait à ce scénario celui de la limited war, suffisante, selon lui, pour juguler le communisme. Concrètement, Kennedy envoya les Bérets Verts (Forces Spéciales) pour répondre à la guérilla au Viêt Nam. Pourtant, la contre-insurrection (ou contre-guérilla) seule n’était pas suffisante alors des moyens supplémentaires furent déployés. En plus de l’aide financière américaine, des hélicoptères et des APC (tanks) accompagnèrent l’utilisation du napalm (bombes incendiaires) et de l’Agent Orange (défoliant). Le nombre de conseillers militaires grimpa à 11 300 en deux ans. La suprématie de la puissance de feu américaine était évidente et les combats étaient de ce fait très courts. Tout ceci ressemblait de plus en plus à une véritable guerre. L’administration Kennedy s’échina, autant que faire se pouvait, à cacher l’engagement des Etats-Unis au peuple américain.

L’un des hameaux stratégiques du Sud-Viêt Nam

Quant aux réformes exigées par Washington, Diêm ne changea pas grand-chose : aucune réforme agraire ne fut entreprise, les déplacements de populations se multiplièrent, la guérilla s’intensifia. En 1959, Diêm imposa l’idée des agrovilles : rassembler les paysans en plusieurs « villes » rurales pour mieux les protéger et éviter de nourrir la guérilla. Du moins était-ce l’idée initiale. Les agrovilles, c’était surtout obliger les paysans à se déplacer loin de leurs terres (donc éloigner des bouddhistes des lieux funéraires de leurs ancêtres) même pendant la moisson. Les agrovilles, dès lors, formèrent des viviers d’insurgés rassemblés, résultat diamétralement opposé à celui recherché. Ce n’était-là qu’une première étape. Les agrovilles devinrent les plus célèbres hameaux stratégiques par la suite (1963). Il s’agissait d’agrovilles entourées de palissades censées les protéger. La technique des hameaux stratégiques entendait créer des petites communautés paysannes autonomes défensivement parlant pour contrôler les hauts deltas du centre du Viêt Nam. Ainsi, 6 000 hameaux étaient protégés de palissades en avril 1963, on en projetait 2 500 de plus d’ici juillet, « couvrant » la majorité des 14 000 hameaux du territoire.

Nous l’avons déjà mentionné plus haut, mais il est important de le rappeler : ces choix stratégiques intervenaient peu de temps après la création du Front National de Libération (FNL), pendant du Viêt Minh chez les Sud-Vietnamiens, en 1960, dans le village reculé de Tan Lap. Et ce, six semaines après l’élection de Kennedy à la Maison blanche. Avec le FNL venait son bras armé : les Forces Armées Populaires de Libération (FAPL), les fameux Viêt-Cong déjà évoqué. Pour ne rien arranger, les hameaux stratégiques n’étaient absolument pas protégés par le régime diémiste. La corruption s’y développa en plus du ressentiment envers le gouvernement Diêm. Pire, ces hameaux étaient bombardés sans sommation, ne serait-ce que pour un sniper Viêt-Cong qui s’y cacherait. De fait, les hameaux étaient des foyers de recrutement pour les Viêt-Cong. Or, le Sud-Viêt Nam était composé pour 80% de ruraux, il n’était pas judicieux de s’aliéner cette population.

Lê Duẩn (1907-1986), secrétaire général du parti communiste Vietnamien (1960-1986)

De l’autre côté de la frontière, si Hô Chi Minh reconstruisait son pays après 10 ans de guerre contre la France ; « purifiait » le Nord-Viêt Nam par des procès et imposait de brutales lois de collectivisation des terres sur le modèle de la Chine comme on l’a dit, il est impératif d’évoquer ici son second. Le Duan, éminent personnage du parti communiste nord-vietnamien, partageait désormais le pouvoir avec Hô Chi Minh. Il avait initialement aidé à créer le Parti communiste indochinois, puis avait survécu 10 ans dans une prison française et était devenu Premier secrétaire du parti. Le Duan possédait un instinct politique aiguisé. En 1959, Le Duan et ses soutiens influencèrent la politique du Politburo : Hanoi devait tout faire pour aider les Sud-Vietnamiens insurgés à chasser Diêm du pouvoir. Rappelons ici qu’Hô Chi Minh voulait procéder à la réunification du Viêt Nam mais avait peur de provoquer les Etats-Unis en le faisant. Le Nord-Viêt Nam avait déjà peur face à cette « guerre spéciale » menée par Washington (consistant en un soutien poussé au gouvernement Diêm) mais craignait surtout une intervention concrète du géant américain. Le Nord-Viêt Nam ne se considérait pas prêt en 1960. Vers 1963 en revanche, Hanoi se sentait bien plus stable et paré à l’affrontement. Il faut dire que les infiltrations dans le sud s’étaient multipliées : 100 000 FNL arpentaient le territoire de Saigon en 1962 ! Bénéficiant de l’aide chinoise, Hanoi mobilisait ses forces.

Sources (texte) :

Prados, John (2015). La guerre du Viêt Nam. Paris : Tempus Perrin, 1080p.

The Vietnam War, documentaire en 10 épisodes de Ken Burns et Lynn Novick, sur Netflix depuis 2017 (17h15 de documentaire)

Sources (images) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/B%E1%BA%A3o_%C4%90%E1%BA%A1i (Bao Dai)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Parks (Rosa Parks)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Neuf_de_Little_Rock (les neufs de Little Rock)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ng%C3%B4_%C3%90%C3%ACnh_Nhu (Ngo Dinh Nhu)

https://en.wikipedia.org/wiki/Nguy%E1%BB%85n_Ch%C3%A1nh_Thi (Nguyen Chanh Thi)

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Fitzgerald_Kennedy (John F. Kennedy)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maxwell_Davenport_Taylor (Maxwell Taylor)

http://www.psywarrior.com/VNHamletPSYOP.html (les hameaux stratégiques)

https://alphahistory.com/vietnamwar/le-duan/ (Le Duan)

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