Brièvement : la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
En 1939, après avoir conclu un pacte de non-agression avec l’URSS, Hitler attaque la Pologne le 1er septembre. Celle-ci ne peut se défendre, surtout lorsque l’URSS l’attaque sur ses arrières le 17 septembre. La Pologne, seule, est défaite le 6 octobre. La France et la Grande-Bretagne ont pourtant déclaré la guerre à l’Allemagne le 3 septembre, mais elles n’ont pas agi. Les Alliés préfèrent miser sur la défense avec la ligne Maginot. Quelle erreur ! Hitler a tout le temps de préparer son attaque à l’ouest. De fait, il attaque d’abord au nord en avril 1940 : le Danemark et la Norvège, pour sécuriser la route du fer qui provient de la Suède neutre. Le Führer attaque enfin à l’ouest l’ennemi héréditaire qu’est la France. Pour cela, il ruse en faisant une diversion le 10 mai 1940 là où on l’attend : en Belgique, au nord ; alors que le point critique de son plan est de percer par les Ardennes, forêt pourtant réputée infranchissable, surtout avec des tanks. Hitler y lance pourtant ses colonnes blindées et piège au nord les Alliés. Ces derniers qui n’ont pas de réserve stratégique (quelle erreur !), en sont réduits à se replier sur le port de Dunkerque pour réembarquer vers l’Angleterre. La fuite est un succès, 300 000 soldats Alliés s’échappent grâce au sacrifice de milliers de Français qui défendent la ville.
Dès lors, la France n’a plus les moyens de se défendre. C’est ce moment que choisit la courageuse Italie pour déclarer la guerre à la France le 10 juin. L’offensive italienne se brise lamentablement sur les Alpes contre des chasseurs alpins monstrueusement efficaces. Les Allemands, eux, sont inarrêtables. Tant et si bien que Pétain est invité à prendre le pouvoir. Il demande la cessation immédiate des combats le 17 juin 1940. Le 18, de Gaulle appelle à la résistance depuis Londres. Le 22, l’armistice franco-allemand est signé. L’Angleterre, elle, reste de la partie. S’engage alors la Bataille d’Angleterre : la Luftwaffe (armée de l’air allemande) affronte la Royal Air Force pendant des mois. La technique du Blitz qui consiste à viser spécifiquement les villes historiques et densément peuplées prend le pas sur le duel aérien. Les bombes pleuvent sur Londres. Pendant ce temps, Mussolini décide d’attaquer l’Egypte britannique et la Grèce. Les deux opérations sont de cuisants échecs. Le soldat italien est courageux mais mal commandé, mal équipé, mal nourri, car la logistique est mal gérée. Hitler doit secourir son allié italien. Pour ce faire, il envoie Rommel, général compétent, en Afrique du nord pour relever la situation. L’Afrika Korps est créé et l’offensive est relancée. Le Führer s’occupe ensuite des Balkans. Il attaque début avril 1941 la Yougoslavie qui sera le plus bel exemple de Blitzkrieg réussi puis poursuit contre la Grèce. Les deux pays sont à genoux en moins de deux mois. Hitler fait cesser le Blitz sur Londres. Il a mieux à faire : il doit maintenant conquérir l’espace vital pour la race aryenne.
Hitler, faisant fi du pacte de non-agression signé moins de deux ans plus tôt, attaque sans déclaration de guerre l’URSS le 22 juin 1941. C’est la plus grande invasion de l’Histoire avec 3,8 millions d’hommes lancés dans l’immensité russe ! L’armée est scindée en trois pour poursuivre autant d’objectifs distincts : Léningrad, berceau du Bolchévisme, objectif idéologique ; Moscou, objectif politique ; Minsk, objectif économique. L’invasion est spectaculaire : les Allemands mettent le siège sur Léningrad début septembre 1941. Minsk tombe en juillet mais a nécessité un détour du groupe d’armées centre. Ce délai, voulu par Hitler, fait perdre un temps précieux au groupe d’armées centre qui ne peut marcher sur Moscou à nouveau que lorsque l’hiver arrive. Les Allemands sont repoussés, alors qu’ils avaient atteint les faubourgs de Moscou, le 5 décembre 1941.
Le 7 décembre 1941, la guerre devient mondiale. Le Japon, qui est en guerre contre la Chine depuis 1937 alors que ses ennemis désignés étaient soit l’URSS soit les Etats-Unis, voit son armée s’enliser dans un conflit sans intérêt. Le Japon impérial a besoin de ressources et surtout de pétrole. Or les Etats-Unis, plus grand fournisseur de pétrole, ont mis un embargo sur le Japon qu’ils jugent trop expansionniste. Alors le Japon décide, dos au mur, d’attaquer les USA à Hawaï le 7 décembre 1941. L’objectif de cette attaque surprise, sans déclaration de guerre, sur Pearl Harbor, est fondé sur la croyance naïve que toute la flotte américaine serait dans le port. Si le Japon pouvait priver les USA de sa flotte dès la première action du conflit, alors les USA pourraient renoncer à la guerre ou, dans le cas contraire, auraient bien du mal à devenir rapidement une menace. L’attaque, dépeinte aujourd’hui comme une fulgurante victoire, est en fait un fiasco stratégique. Le Japon ne coule définitivement que trois très vieux cuirassés. Pour autant, le Japon a du mordant : des attaques se déchaînent partout en Asie du Sud-Est contre les territoires des puissances de l’ouest ; Philippines, Singapour, Hong-Kong, Indonésie, rien ne résiste. Le Japon a besoin des ressources naturelles de ces terres.
Hitler, au top de sa forme, déclare la guerre aux USA le 11 décembre 1941. Le Führer pense, à tort, que s’il rejoint le Japon dans sa guerre, ce dernier le rejoindra dans la sienne contre l’URSS. Or, l’URSS est au bord du gouffre fin 1941. Le Japon n’en fera rien. La guerre mondiale est désormais engagée. Il est à noter que les USA fournissaient déjà largement les Alliés et surtout l’URSS en matériel. En 1942, Hitler réorganise avec brio son armée sur le front de l’est et se prépare à l’assaut. Tout le monde pense que Moscou sera la cible : ce sera en fait Stalingrad. Le Führer tient là un plan fabuleux. Il n’aura cependant pas de chance. Stalingrad, pour bien des raisons, est tenue in extremis par les Soviétiques. Quel beau trophée pour Hitler que de prendre une ville portant le nom de Staline ! Ce dernier ne le laissera pas faire. L’armée allemande du général Paulus est enfermée dans la ville, soudainement encerclée par les Soviétiques. Rien ne pourra sauver cette armée. Les Allemands sont encore repoussés mais l’URSS reste au bord de la défaite.
Dans le Pacifique et en Asie, le Japon semble inarrêtable et inflige des défaites humiliantes aux Européens mais surtout aux Anglais qui sont repoussés jusqu’en Inde … Pourtant, la bataille de Midway du 5 au 7 juin 1942 est une décisive défaite maritime pour le Japon qui a cruellement manqué de chance. Sur terre, les Américains se réveillent et un combat acharné, semblable à celui de Stalingrad, commence : c’est la bataille de Guadalcanal (sur une île au nord-est de l’Australie). En Afrique du nord, Rommel est repoussé et un débarquement allié est exécuté le 8 novembre 1942 au Maroc et en Algérie. La guerre du désert devient impossible pour Rommel qui se replie vers Tunis. 1943 s’ouvre sur la perte d’une armée allemande à Stalingrad et sur l’abandon de Guadalcanal pour les Japonais, tous deux en février. Les Alliés détruisent l’Afrika Korps en Tunisie puis débarquent en Sicile et enfin en Italie en septembre 1943. L’invasion de la forteresse Europe a commencé. En juillet 1943 se joue la plus grande bataille de blindés de l’Histoire à Koursk. C’est une victoire tactique mais une défaite stratégique pour l’Allemagne : ses blindés étaient meilleurs mais bien moins nombreux. Cette défaite allemande est décisive et marque le tournant de la guerre en Europe. Plus que Stalingrad, c’est à Koursk qu’Hitler prend pour la dernière fois l’offensive sur le front de l’est.
Dans le Pacifique, les Japonais ne cessent de reculer contre les Américains. Toutes les îles sont perdues une par une. La flotte japonaise ne fait déjà plus le poids contre la machine de guerre américaine. Les Philippines et les Mariannes, étapes cruciales de la conquête du Pacifique, sont en vue. En Asie du Sud-est, les Japonais peinent contre la Chine et les Britanniques repartent à l’offensive en Birmanie. En 1944, les Mariannes puis les Philippines tombent : le Japon est a portée des bombes. Du reste, la bataille pour les Philippines est effroyable et la plus grande bataille maritime de l’Histoire, la bataille du Golfe de Leyte, y a cours. Elle se solde sur une victoire américaine. Le Japon voit sa machine de guerre se détraquer. La perte de terrain ne trouve pas d’écho en Asie où l’Empire du Soleil-Levant lance une inquiétante opération en Birmanie et déclenche une monstrueuse offensive en Chine.
En Europe, les Alliés de l’ouest progressent en Italie avec difficulté puis débarquent en Normandie le 6 juin 1944 et en Provence le 15 août 1944. La progression, en Normandie, est particulièrement difficile mais le front est finalement percé et la route de Paris est ouverte. La capitale française est libérée le 25 août 1944. L’effort des Alliés se dirige alors vers le Rhin, qui forme un formidable obstacle. A l’est, les Soviétiques sont inarrêtables : ils lancent l’opération Bagration le 22 juin 1944. Menée en même temps que le débarquement de Normandie à dessein, cette opération est monstrueuse et détruit totalement le groupe d’armées centre allemand. Dès lors, l’Ukraine est libérée, la Roumanie cesse les hostilités et est envahie. Les Allemands se retirent partout pour réduire le front. Prise entre deux feux, l’Allemagne peine à attribuer ses ressources mais donne et donnera toujours priorité au front de l’est. A l’ouest, l’opération Market Garden, qui vise à parachuter des soldats derrière les lignes ennemies pour prendre les ponts du Rhin, est un cuisant échec. Les Allemands non seulement résistent sur le Rhin mais en plus lancent une contre-attaque qui donne des sueurs froides aux Alliés en décembre 1944. En 1945 pourtant, les Alliés à l’ouest passent le Rhin et buttent sur la ligne Siegfried (Maginot made in Germany). Une fois cet ultime obstacle surmonté, les Alliés déferlent sur le territoire allemand. A l’est, les Soviétiques exercent une formidable pression et l’opération Vistule-Oder balaye les Allemands. Berlin est en vue.
Les Alliés se rencontrent à Torgau sur l’Elbe le 25 avril 1945. Les Américains laissent le champ libre aux Soviétiques pour prendre Berlin. Staline tient là une victoire politique inestimable. Les Soviétiques, comme toujours avec des effectifs délirants, fondent enfin sur Berlin où est retranché Hitler. La ville est érigée en forteresse pour l’occasion. L’objectif est le Reichstag (parlement). Devant l’inexorable progression soviétique, Hitler se suicide dans son bunker le 30 avril 1945. La ville dépose les armes le 2 mai. Le 8 mai, la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie est signée.
Dans le Pacifique, 1945 s’annonce sanglante. Les Alliés progressent en Birmanie puis en Indochine. Les Américains abordent enfin les îles les plus proches du Japon. Les batailles d’Iwo Jima et de Okinawa sont si sanglantes que le projet d’envahir le Japon-même est abandonné. La crainte des Kamikazes qui occasionnent des pertes immenses, aggrave la chose. Les Japonais voulaient dissuader les Américains d’envahir le Japon par ces batailles, c’est chose faite. Le résultat ne sera cependant pas celui escompté. Après un ultimatum et des bombardements meurtriers du Japon, les Américains lâchent la première bombe nucléaire le 6 août 1945 sur Hiroshima. Une unique bombe terrasse la ville. Les Soviétiques entrent alors en guerre contre le Japon le 8 août 1945. La Mandchourie (région au nord des Corées) est envahie extrêmement rapidement par les Soviétiques. Néanmoins, pour montrer aux Japonais que cette bombe atomique n’était pas la seule que possédaient les USA, une seconde bombe atomique est lâchée sur Nagasaki le 9 août 1945. Le Japon demande l’arrêt des combats le 15 août. La capitulation sans conditions est signée le 2 septembre 1945. La Seconde Guerre mondiale prend fin.
Figures Historiques principales :
Adolf Hitler (1889-1945) : dirigeant de l’Allemagne nazie.
Iossef Djougachvili dit Joseph « Staline » (1878-1953) : dirigeant de l’URSS.
Benito Mussolini (1883-1945) : dictateur italien.
Franklin D. Roosevelt (1882-1945) : Président américain.
Winston Churchill (1874-1965) : Premier Ministre britannique.
Charles de Gaulle (1890-1970) : général français à la tête de la France libre.
Philippe Pétain (1856-1951) : maréchal de France et à la tête du Régime de Vichy.
Hiro-Hito (Shōwa) (1901-1989) : empereur du Japon.
Tchang Kaï-shek (1887-1975) : dirigeant de la Chine nationaliste.
Montgomery / Alexander / Wavell : 3 importants maréchaux anglais.
Rommel / von Mainstein / von Rundstedt : 3 importants maréchaux allemands.
Eisenhower / Patton / MacArthur : 3 importants généraux américains.
Joukov / Koniev / Rokossovky : 3 importants maréchaux soviétiques.
Leclerc / de Lattre de Tassigny / Juin : 3 importants généraux français.
Yamashita / Homma / Kimura : 3 importants généraux japonais.
Donitz : Grand Amiral allemand.
Nimitz / Spruance / Halsey : 3 importants amiraux américains.
Yamamoto / Koga / Toyoda : 3 importants amiraux japonais.
45 dates importantes :
7 juillet 1937 : incident du pont Marco Polo, le Japon attaque la Chine.
1er septembre 1939 : incident de Gleiwitz, l’Allemagne attaque la Pologne.
3 septembre 1939 : la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l’Allemagne.
17 septembre 1939 : l’URSS attaque également la Pologne.
10 mai 1940 : l’Allemagne attaque à l’ouest.
26 mai – 4 juin 1940 : évacuation de Dunkerque.
18 juin 1940 : appel du général de Gaulle.
22 juin 1940 : armistice franco-allemand.
22 juin 1941 : déclenchement de l’invasion allemande en l’URSS.
5 décembre 1941 : les Allemands sont repoussés devant Moscou.
7 décembre 1941 : attaque japonaise sur Pearl Harbor.
11 décembre 1941 : Hitler déclare la guerre aux Etats-Unis.
5-7 juin 1942 : bataille de Midway dans le Pacifique.
17 juillet 1942 : les Allemands relancent l’offensive, cette fois vers Stalingrad.
23 octobre – 3 novembre 1943 : seconde bataille d’El Alamein.
8 novembre 1942 : débarquement des Alliés en Afrique du Nord.
23 novembre 1942 : les Soviétiques piègent les Allemands dans Stalingrad.
2 février 1943 : fin de la bataille de Stalingrad.
9 février 1943 : fin de la bataille de Guadalcanal.
13 mai 1943 : l’Afrika Korps se rend.
5 juillet – 23 août 1943 : bataille de Koursk à l’est, défaite stratégique allemande.
9 juillet 1943 : débarquement des Alliés en Sicile puis en Italie.
17 avril – 10 décembre 1944 : vaste offensive japonaise (« Ichi-Gô » ou « Un ») en Chine.
4-5 juin 1944 : Rome est libérée, première capitale de l’Axe à tomber.
6 juin 1944 : débarquement des Alliés en Normandie (D-Day).
15 juin 1944 : début de l’invasion des Mariannes dans le Pacifique.
22 juin 1944 : déclenchement de l’opération Bagration, l’URSS atteint sa frontière d’avant-guerre.
15 août 1944 : débarquement des Alliés en Provence.
19-25 août 1944 : Paris est libérée.
17 septembre 1944 : opération Market Garden, échec stratégique allié.
20 octobre 1944 : invasion américaine des Philippines.
23 octobre 1944 : bataille navale du Golfe de Leyte (Philippines), victoire américaine décisive.
16 décembre 1944 : contre-attaque allemande par les Ardennes.
12 janvier – 2 février 1945 : début de l’opération Vistule-Oder, victoire décisive soviétique.
19 février – 26 mars 1945 : bataille d’Iwo Jima (Pacifique), victoire décisive américaine.
1er avril – 22 juin 1945 : bataille d’Okinawa (Pacifique), victoire américaine décisive.
16 avril 1945 : début de la bataille de Berlin.
25 avril 1945 : les fronts Est et Ouest se rencontrent à Torgau sur l’Elbe en Europe.
28 avril 1945 : Mussolini est fusillé puis pendu par les pieds.
30 avril 1945 : Adolf Hitler se suicide dans son bunker.
8 mai 1945 : capitulation sans condition de l’Allemagne nazie. Fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.
6 août 1945 : première bombe nucléaire, lâchée sur Hiroshima.
8 août 1945 : l’URSS lance une offensive en Mandchourie contre le Japon.
9 août 1945 : seconde bombe nucléaire, lâchée sur Nagasaki.
2 septembre 1945 : capitulation sans condition du Japon. Fin de la Seconde Guerre mondiale.
Sources (texte) :
Keegan, John (2009). La Deuxième Guerre mondiale. Paris : Perrin, 817p.
Bernard, Nicolas (2015). La Guerre germano-soviétique, 1941-1943. Paris : Tallandier, 448p.
Bernard, Nicolas (2015). La Guerre germano-soviétique, 1943-1945. Paris : Tallandier, 576p.
Bernard, Nicolas (2016). La Guerre du Pacifique, 1941-1945. Paris : Tallandier, 816p.
Lopez, Jean ; Wieviorka, Olivier (2015). Les mythes de la Seconde Guerre mondiale. Paris : Perrin, 350p.
Lopez, Jean ; Aubin, Nicolas ; Bernard, Vincent (2018). Infographie de la Seconde Guerre mondiale. Paris : Perrin, 192p.
Résumés affiliés :
Sources (images) :
https://slideplayer.fr/slide/3188293/ (invasion de la Pologne en 1939)
https://forum.il2sturmovik.com/topic/4789-summer-maps/ (invasion de la France en 1940)
http://www.mont-valerien.fr/de/comprendre/le-mont-valerien-pendant-la-seconde-guerre-mondiale/la-guerre-et-loccupation-allemande/?no_cache=1&P=1 (découpage de la France en 1940)
https://www.valka.cz/14763-Uspechy-a-prohry-vojenskeho-zpravodajstvi-Moskva-1941 (invasion de l’URSS en 1941)
https://www.ww2classroom.org/node/148 (apogée de l’empire japonais en 1942)
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/06/05/debarquement-hommage-aux-veterans-en-normandie-et-ballet-diplomatique-a-paris,1196847.php (débarquement de Normandie)
https://uneautrehistoire.blog4ever.com/theme-5-lecon-1-les-phases-de-la-guerre (la guerre du Pacifique)