Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie IX) : la retraite de Russie et l’étoffement de la Sixième Coalition (1812-1813)
Moscou tomba et brûla. La Grande Armée, sombrant dans la débauche, signa la fin d’une épopée commencée en 1805 à Boulogne, où elle fut fondée. L’incendie, volontairement déclenché par le gouverneur Rostopchine, aidé du vent, ravagea Moscou (qui n’était pas la capitale), détruisant 7 000 bâtisses sur 9 500. Napoléon offrit la paix plus d’une fois. Le tsar y resta sourd, ayant trop sacrifié déjà, soutenu par les Anglais et les Suédois. Bernadotte, d’ailleurs, l’avait persuadé de ne pas renoncer devant Napoléon,…