La Révolution française et les guerres révolutionnaires (PARTIE II) : Première Coalition et guerre extérieure en 1792-1793

La Révolution française et les guerres révolutionnaires (PARTIE II) : Première Coalition et guerre extérieure en 1792-1793

Du fait de la Révolution française, une Première Coalition de puissances européennes fut formée dès 1792. L’Autriche, la Prusse et des princes allemands lancèrent leurs armées direction Paris. L’armée coalisée totalisait 134 000 hommes : 50 000 formaient l’aile droite (en Belgique, vers Bruxelles), 42 000 Prussiens formaient le centre sous les ordres du généralissime, le duc de Brunswick (nord de l’Allemagne, entre Cologne et Francfort) et 25 000 Autrichiens du prince de Hohenlohe-Kirchberg formaient l’aile gauche (légèrement au sud de Francfort). Pour compléter ces…

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La Révolution française et les guerres révolutionnaires (partie I) : la chute de l’Ancien Régime (1789-1793)

La Révolution française et les guerres révolutionnaires (partie I) : la chute de l’Ancien Régime (1789-1793)

Avant que la France ne sombre dans le chaos de la Révolution française (1789-1799), le niveau de vie y était plutôt bon ! Pour s’en convaincre, avançons que le commerce, intérieur comme extérieur (celui-ci multiplié par 4 depuis 1715), était en essor. En 1788, la France créait 1 061 millions de francs, un niveau qu’on ne retrouvera qu’en 1848 ! Les paysans, pour beaucoup, ne vivaient pas dans la misère mais le prétendaient car les impôts étaient calculés sur la richesse effective, c’est-à-dire…

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Brièvement : les Guerres médiques (490-479 av J.C)

Brièvement : les Guerres médiques (490-479 av J.C)

En 499-498 av J.C, les Athéniens aidèrent une révolte ionienne, partie de l’immense Empire Perse des Achéménides. Darius Ier, Grand Roi perse, tenait son prétexte pour envahir la Grèce. En 490 av J.C, Athènes, considérée comme l’ennemie à châtier, les Achéménides débarquèrent non loin de la cité-état, à Marathon. Après des hésitations, 10 000 hoplites athéniens furent dépêchés sur place. Seulement ceux-ci, sur une position surplombant la plage de marathon, n’avaient aucun intérêt à mener un assaut contre un ennemi plus…

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Les Guerres médiques (partie VI) : Platées et Mycale, derniers affrontements (479 av J.C)

Les Guerres médiques (partie VI) : Platées et Mycale, derniers affrontements (479 av J.C)

Ainsi, après la victoire navale grecque de Salamine en 480* avant J.C, Xerxès ne pouvait plus maintenir son armée et sa flotte en Grèce. Le Grand Roi décida de rentrer, ne laissant en Grèce pour moitié occupée que 30 000 guerriers d’élite sous la férule du vice-roi Mardonios. Ce dernier tenta de délier l’alliance grecque, courtisant en particulier les Athéniens dont la ville était la plus exposée. La ligue, plutôt que de se fissurer, sembla se solidifier malgré une crise provoquée…

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Les Guerres médiques (partie V) : Salamine et ses conséquences (480-479 av J.C)

Les Guerres médiques (partie V) : Salamine et ses conséquences (480-479 av J.C)

La ligne Artémision-Thermopyles était tombée en 480* avant J.C. Léonidas n’avait pu tenir indéfiniment les Portes chaudes et la trahison d’Ephialtès lui fut fatale. Les Thermopyles tombées, la position de l’Artémision ne pouvait être sauvegardée. Malgré la victoire, surtout morale, de la flotte grecque, il fallait retraiter à Salamine. Là, Thémistocle maintint la cohérence de la flotte de la ligue en déclarant que le contingent athénien resterait, quoi qu’il arrive, à Salamine. Les autres contingents, ne voulant pas se priver…

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