Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie XII) : le Congrès de Vienne et le vol de l’Aigle (1814-1815)

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie XII) : le Congrès de Vienne et le vol de l’Aigle (1814-1815)

Avec la déchéance de Napoléon, la paix fut signée dès le 23 avril 1814. Le traité de Paris et les accords de Londres réglèrent les questions européennes les plus simples, les plus ardues seraient discutées au congrès de Vienne. Celui-ci s’ouvrit le 3 novembre 1814 pour durer 9 mois ! Talleyrand représentait la France de Louis XVIII. Pourtant le quadratique vainqueur ne voulait pas s’encombrer avec la France, vaincue. Les conférences des Quatre (Angleterre, Autriche, Prusse, Russie) puis celles des Huit furent ainsi créées. Celles des Quatre résolvaient les questions importantes. Talleyrand rangea de son côté les puissances oubliées (Suède, Naples, Espagne…) et parvint ainsi à s’imposer : les conférences des Quatre devinrent celles des Cinq (la France s’ajoutait). Talleyrand parvint à un miracle diplomatique : la France ne devait payer que les frais des armées coalisées jusqu’à leur retour au pays (25 millions), aucune indemnité de guerre, gardait les frontières d’avant 1792 et perdait des colonies ; mais restait forte à dessein, pour contrebalancer la puissance russe. Talleyrand sauva la France.

Les puissances se partageant l’Europe au Congrès de Vienne, de gauche à droite : Autriche (François Ier), Prusse (Frédéric-Guillaume III), Russie (Alexandre Ier), Angleterre (le Régent, futur roi George IV), Naples (Murat), France impériale, bien qu’absente (Napoléon Ier et son fils, roi de Rome) et sous la table la France royale (Talleyrand tenant un portrait de Louis XVIII, qui se cache de Napoléon et distribue le gâteau des rois qu’est l’Europe)
Diplomate Robert Stewart, vicomte de Castlereagh (1769-1822)

Les questions polonaise et saxonne furent épineuses : La Prusse, par un accord tacite avec la Russie, laissait à celle-ci presque toute la Pologne, partagée pour la quatrième fois, tandis que la Prusse annexait des terres de Westphalie et l’entière Saxe. L’Autriche ne pouvait accepter une si grande influence prussienne en Allemagne, non plus qu’une Russie aussi forte à l’est. L’Angleterre, garante d’une balance de puissances européennes moyennes, était contre également. Talleyrand profita des divisions pour se placer en arbitre. La Saxe fut annexée pour moitié (quoi qu’en dise Frédéric-Auguste de Saxe) par la Prusse qui prenait en compensation des terres jusqu’au Rhin à l’ouest. La Prusse abandonnait en conséquence ses ambitions à l’est, troquées pour celles à l’ouest, débouchant sur la guerre franco-prussienne de 1870. On en tint rigueur à Talleyrand mais qui aurait pu le prévoir ? L’Autriche, contre ces acquisitions prussiennes, recevait le contrôle de la nouvelle confédération germanique, retrouvant un semblant du Saint Empire Romain qu’elle chapeautait jusqu’en 1806. Elle récupérait également son dû : des terres italiennes et polonaises (Cracovie). Personne ne contesta à l’Angleterre son hégémonie maritime. La thalassocratie britannique règnerait donc sans partage. D’autant plus qu’elle avait obtenu des Coalisés l’indépendance des Pays-Bas, dirigés par le prince d’Orange, un allié assurant le commerce. Le britannique Castlereagh compléta son triomphe diplomatique en obtenant la fin du Pacte de famille entre Bourbon de France et d’Espagne, à la colère de Louis XVIII. La Suisse, au bord de la guerre civile, se déclarait finalement neutre, le Piémont-Sardaigne ressuscitait.

L’Europe après le traité de Vienne (1814-1815)
Diplomate Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859)

Un semblant de droit international fut fondé avec le retour de la légitimité royale, malgré les idées révolutionnaires : la chrétienté rapprochant les souverains, la nécessaire paix européenne devint cruciale, ouvrant la seconde vague de colonisation. Enfin, les fleuves furent internationalisés, avancement majeur pour le commerce. Le congrès de Vienne se solda sur un « Acte final » signé par sept des huit puissances européennes (l’Espagne refusa) : un accord multilatéral ! Le congrès préfigurait les mandats qui seraient utilisés ensuite pour qu’une puissance rétablisse l’ordre si nécessaire (comme Louis XVIII qui intervint en Espagne, aidant Ferdinand VII contre les libéraux, par la bataille du Trocadéro en 1823) : le fameux « système des Congrès » de Metternich. C’était là un droit international opposable aux autres puissances qui se créait. L’Angleterre essaya d’imposer la fin de la traite négrière, sans grand succès.

Signature de l’Acte final du Congrès de Vienne (9 juin 1815)
Ile d’Elbe

Pendant ce temps, Napoléon, empereur d’Elbe, découvrait son minuscule empire. Malgré cela, il déploya une grande activité pour diriger cette petite île. L’infatigable Napoléon, du reste, ne comptait pas rester là longtemps. Bien que surveillé et espionné partout, l’Empereur préparait un retour. Les raisons ne manquaient pas : Marie-Louise et son fils n’allaient jamais venir, l’espionnage incessant de tous, le non-respect des clauses du traité de Fontainebleau notamment sur les versements d’argent demandés à Louis XVIII pour Napoléon et la situation peu reluisante dans laquelle s’enfonçait la Restauration royale en France, du fait d’une suite d’erreurs. Tout ceci encourageait un retour.

Louis XVIII, roi de France (1814-1815 / 1815-1824)*

En France, l’avènement de Louis XVIII n’avait provoqué aucune réaction. Le Roi adopta la Charte libérale le 4 juin 1814, entérinant les idées de 1789, faisant une synthèse mesurée de l’ancien et du moderne. Le Bourbon se voulait modéré, avec sa politique du « pardon et de l’oubli » : nombre des fonctionnaires et grands gestionnaires de l’Empire demeurèrent, ni les révolutionnaires ni les bonapartistes n’étaient inquiétés. Seuls un quart des postes changèrent de titulaire. Louis XVIII se souciait peu des affaires courantes et faisait confiance aux ministres : l’opposé de Napoléon. Les finances furent assainies surtout en coupant les dépenses militaires : le régime était foncièrement pacifiste. Le Roi vivait à moindre coût que l’Empereur. La presse fut libérée, la propagande abandonnée. Louis acceptait généralement ce qu’on lui demandait si cela correspondait avec sa politique de conciliation. Pourtant, jouer les modérés était dangereux : Louis XVIII ne satisfaisait ni ses partisans ni ses ennemis ; montrait la solidité des structures bonapartistes en ne les changeant pas ; se privait ainsi de distribuer des rôles clés à ses soutiens ; 100 000 soldats et 12 000 officiers renvoyés chez eux pour raison budgétaire étaient mécontents ; la presse, libérée, critiquait ouvertement sa politique et sa personne ; les petites erreurs s’accumulaient car les détails ne l’intéressaient guère. Attaché au protocole, le Bourbon était critiqué car comparé à l’Ancien Régime, alors même que Napoléon n’était pas différent, seulement la presse était cette fois libre. Le peuple, assez anticlérical et anxieux de voir réapparaitre l’impôt détesté de la dîme, fustigeait l’importance rendue à la religion. Au désordre public s’ajoutait la nomination d’un ministre de la Police incapable et donnant écho aux rumeurs, confirmant puis démentant n’importe quoi, provoquant des paniques inutiles au sommet. Les plus graves erreurs de Louis VIII concernaient pourtant l’armée.

*Pour les souverains, seules les dates de règne sont indiquées pour plus de clarté.

Jugeons par les faits : Dupont nommé ministre de la Guerre du gouvernement provisoire ; les Coalisés paradant aux Tuileries sous le regard de Louis XVIII ; 100 000 soldats et 12 000 officiers renvoyés chez eux avec une demi-solde pour les derniers ; la Maison militaire rétablie, préfigurant le retour d’une importance des origines supérieure au mérite, puis sans surprise les émigrés réintégrés et injustement promus jusqu’aux plus prestigieux commandements ; la Grade impériale démantelée ; Masséna, l’un des plus grands maréchaux de l’Empire, né à Nice avant que la ville ne fasse partie de la France, devant prouver sa nationalité française ; les anciens grades réintégrés ; les écoles militaires de Napoléon supprimées ; les étendards devant à nouveau être bénis par les évêques ; les pensions pour les soldats décorés de la Légion d’honneur diminuées de moitié tandis que le roi distribuait les décorations chèrement acquises des soldats napoléoniens à ceux qui n’en méritaient pas ; les maréchales (femmes des maréchaux) moquées … L’humiliation était insupportable.

Général Rémy Joseph Isidore Exelmans (1775-1852)

Une première revanche fut l’affaire Exelmans. Ancien aide de camp de Murat, le général Exelmans correspondait encore avec le roi de Naples. Accusé, il reçut un blâme, refusa d’obtempérer, s’évada de prison et fut trainé devant le conseil de guerre que dirigeait Drouet d’Erlon. Inculpé pour correspondance avec l’ennemi, espionnage, offense au Roi, désobéissance et violation de serment ; Exelmans était passible de peine de mort. Pourtant, seul le chef de désobéissance fut retenu et Exelmans fut acquitté. Au moins le Roi pouvait-il se targuer d’avoir une justice libre de son contrôle. Le nord était en ébullition. Napoléon, à Elbe, avait choisi un très bon timing.

Le débarquement de Napoléon à Golfe-Juan (1er mars 1815)

Dès le 20 février 1815, Napoléon se prépara activement à partir et empêcha les espions de quitter l’île pour en donner l’alerte. Le 26, il quitta Elbe. Le 1er mars, il débarqua à Golfe-Juan : le « vol de l’Aigle » débuta, Napoléon allait prendre Paris sans coup férir. Evitant la Provence hostile et éminemment royaliste, Napoléon gagna Grenoble le 7 mars. C’est devant cette ville que Napoléon aurait pu, pour la première fois, être bloqué. L’Empereur s’avança seul vers ceux qui lui barraient la route puis s’exclama : « Me voilà, soldats du 5e, reconnaissez-moi … S’il est parmi vous un soldat qui veuille tuer son Empereur [déboutonnant sa redingote], il peut le faire. Me voici ! » Le silence puis des Vive l’Empereur ! suivirent. Sa fébrile armée elboise devenait plus sérieuse. L’épisode grenoblois fut important, Napoléon l’expliqua plus tard : « Jusqu’à Grenoble, j’étais aventurier ; à Grenoble, j’étais prince ». Masséna, établi à Marseille, aurait pu le bloquer avant mais ne fit aucun effort en ce sens. Ney restait sur la route de Napoléon et avait promis le même jour à Louis XVIII de lui ramener Bonaparte « dans une cage ». Le « brave des braves » s’installa à Besançon pour rassembler ses hommes. Pour sa part, Napoléon entrait le 10 à Lyon qu’aurait dû défendre le maréchal Macdonald. Il l’aurait d’ailleurs peut-être fait si ses hommes n’avaient pas décidé de rejoindre l’Empereur. Le 18, Ney se ralliait à Napoléon, malgré sa promesse, à Auxerre : il fut accueilli comme s’il avait toujours été là. Le 20, Napoléon entrait à Fontainebleau. Apprenant la fuite de Louis XVIII le même jour, Napoléon accéléra sa marche et entra dans Paris au soir de ce même 20 mars 1815. Louis XVIII en fuite vers Lille puis la Belgique, la restauration impériale pouvait commencer : le pouvoir royal n’avait absolument rien opposé à Napoléon qui n’eut pas à tirer un seul coup pour reprendre le pouvoir.

Le retour de Napoléon, le vol de l’Aigle (1815)

Si ce « coup d’Etat » fut militaire et passa par la rapidité de la marche des hommes, il ne fut certainement pas l’œuvre du peuple comme le dira la propagande bonapartiste, encore moins le résultat d’un complot comme l’avanceront les royalistes. Revenons quelques jours en arrière. On pourrait croire au complot car alors que Napoléon entrait dans Grenoble, la conspiration du Nord éclatait. En réalité, Fouché était à la manœuvre ! Il voyait la restauration royale devenir impopulaire et comptait bien renverser le régime pour le remplacer par une régence dont il serait la tête pensante et songeait même à l’avènement de Napoléon II. Pour son coup, il devait faire appel aux bonapartistes qui contrôlaient l’armée. Fouché jouait sur tous les tableaux : royalistes, bonapartistes, républicains… Alors le 7 mars, sans rapport avec le débarquement de Napoléon, il poussa Drouet d’Erlon et d’autres généraux, profitant de l’absence momentanée du général Molitor, à rassembler les garnisons du nord, encore choquées par l’affaire Exelmans, pour marcher sur Paris. La conspiration échoua mais la prise de pouvoir de Napoléon en annula les conséquences. Dans l’ensemble, si les maréchaux d’Empire n’empêchèrent pas le retour de Napoléon, ils ne le favorisèrent qu’en restants inactifs. Exception faite de Ney qui rallia l’Empereur. Oudinot, Suchet et Masséna auraient, plus que les autres, pu arrêter Napoléon. Les maréchaux restèrent neutres pour la plupart durant les Cent Jours.

Talleyrand s’exclama : « c’est un coup de maître ». A Vienne, la panique gagna les Coalisés mais Napoléon avait mal orchestré son coup : ils étaient encore rassemblés ! La panique passée, ils déclarèrent Napoléon hors-la-loi bien que Castlereagh trouve une légitimité dans le comportement de l’Empereur, eu égard du non-respect des clauses du traité de Fontainebleau. Le 9 mars, la Quadruple alliance se reformait et promettait de faire la guerre à Napoléon pendant 20 ans sans paix séparée. Toute l’Europe se rallia à cet accord : la Septième Coalition naissait.

Portons un instant le regard sur Naples. Dès 1814, Murat était la cible de la France et de l’Angleterre, faiblement soutenu par l’Autriche. Murat, souhaitant unifier l’Italie, devait combattre l’Autriche. Sa légitimité remise en cause par l’Europe, Murat renforça son armée et renoua contact avec Napoléon, exilé, ce qui n’échappa pas aux espions. Castlereagh et Louis XVIII, à Paris, discutaient du retour des Bourbon-Sicile sur le trône napolitain. Murat, l’apprenant, affréta – inutilement – une flotte à Napoléon pour son retour en France. Puis il s’empara de Rome : c’était l’erreur attendue. Réalisant ses actes, Murat démentit agir pour le compte de Napoléon mais lança 35 000 Napolitains vers Florence et le Pô le 29 mars, occupant des territoires autrichiens. Murat n’arrangeait guère Napoléon qui espérait encore rester en paix avec une Europe pour qui le complot entre les beaux-frères semblait évident. On notera par ailleurs que Napoléon abolit par décret impérial la traite des Noirs le 29 mars 1815, notamment pour s’attirer la sympathie de l’Angleterre, en vain.

Napoléon ne pouvait rétablir un Empire aussi autoritaire. Il eut bien du mal à convaincre ses anciens ministres de le servir. Davout prit la Guerre, Carnot l’Intérieur et Fouché la Police. Le dernier, dangereux mais indispensable, avait des contacts avec tout le monde, ce qui pouvait s’avérer utile. Pourtant, Fouché voulait saboter la restauration impériale. Alors que tout était à refaire, Napoléon manquait d’énergie et se faisait moins autoritaire, plus émotif. L’Empereur avait promis un virage libéral, il ne pouvait s’en départir : il prépara de suite une réforme constitutionnelle qui viendrait, à son grand dam, équilibrer les pouvoirs. Un complément de constitution fut appliqué le 23 avril sous le nom évocateur de « Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire » ce qui déplut à beaucoup qui souhaitaient une constitution neuve. Le pouvoir impérial essuya alors des défaites électorales avec le triomphe des libéraux à la chambre des représentants et celui des royalistes aux municipales. Le plébiscite d’acceptation de l’Acte additionnel fut largement positif car largement truqué, taché d’une pitoyable participation de seulement 20% : le peuple ne soutenait pas Napoléon. Le pouvoir législatif lui était hostile également. La grande cérémonie du Champ de Mai, tirée de la tradition carolingienne, fut un échec car sous forme libérale … Et en juin. L’Empire vacillait sur ses bases.

Le clergé se dressa contre Napoléon et la presse, libérée, n’était plus un moyen d’action sur l’opinion. Napoléon emprunta massivement pour redresser temporairement la finance. En Provence et dans le sud, sud-ouest, les royalistes se soulevaient. Le général Grouchy écrasa une offensive royaliste proche de Lyon, gagnant le bâton de maréchal, faisant de lui le 26e et dernier maréchal d’Empire. La guérilla s’alluma en Vendée, dirigée par La Rochejaquelein, frère du généralissime du même nom tué en 1794. Il fallut 20 000 hommes pour la contenir : ils auraient pu servir autre part. Napoléon s’appuya sur le mouvement fédéraliste pour combattre les royalistes. Un remaniement profond de l’armée fut entrepris, les hommes et le matériel manquaient. Une fronde parlementaire s’enclencha : le pouvoir législatif l’avertissait que la victoire militaire ne troublerait pas la balance des pouvoirs. Napoléon devait vaincre à l’extérieur, ensuite à l’intérieur.

Sources (texte) :

Marill, Jean-Marc (2018). Histoire des guerres révolutionnaires et impériales 1789-1815. Paris : Nouveau Monde éditions / Ministère des Armées, 544p.

Lentz, Thierry (2018). Le Premier Empire. Paris : Fayard / Pluriel, 832p.

Sources (images)

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6954647z.item (caricature du partage de l’Europe)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Stewart_(vicomte_Castlereagh) (Castlereagh)

http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-124164448.html (l‘Europe après le Congrès de Vienne)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Klemens_Wenzel_von_Metternich#:~:text=Klemens%20Wenzel%2C%20comte%2C%20puis%20second,un%20homme%20d’%C3%89tat%20autrichien. (Metternich)

https://www.herodote.net/9_juin_1815-evenement-18150609.php (signature de l’Acte final)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_de_l%27%C3%AEle_d%27Elbe#/media/Fichier:Tuscan_archipelago.png (l’île d’Elbe)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XVIII (Louis XVIII)

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9my_Joseph_Isidore_Exelmans (Exelmans)

https://www.herodote.net/1er_mars_1815-evenement-18150301.php (débarquement de Napoléon)

http://napoleon-monuments.eu/AFEW/Bataille/CentJours.html (le retour de Napoléon)

Les commentaires sont clos.