Brièvement : la guerre de Trente Ans (1618-1648)

Brièvement : la guerre de Trente Ans (1618-1648)

Jusqu’à 1517, la religion catholique était unifiée en Europe. Depuis la création de l’orthodoxie, aucune grande perturbation ne remit fondamentalement en cause la religion. En 1517, Martin Luther, un religieux allemand, exprima ses 95 thèses, véritable critique du catholicisme. Certains travers, comme l’absolution donnée en échange d’argent, lui paraissaient inadmissibles. Il n’était pas le premier à formuler des critiques, mais il fut le premier à être lu dans l’Europe entière grâce à une nouvelle invention : l’imprimerie. Certains princes, dont des princes-électeurs, commencèrent alors à se convertir.

L’Europe selon les religions au XVIIe siècle (la ligne verte représente les limites de l’Empire ottoman, la ligne noire celles du Saint Empire romain germanique)

Les puissances européennes, un siècle plus tard, se trouvèrent naturellement partagées entre Catholiques (Espagne, France, Autriche …) et Protestantes (Provinces-Unies, Suède, Danemark …). Abordons à présent l’entité politique jouant le premier rôle : le Saint Empire romain germanique. Celui-ci existait depuis 962 mais n’était pas un empire à proprement parler étant donné que l’empereur n’avait que peu de pouvoir au XVIIe. C’était bien plus la Diète, sorte de parlement, qui dirigeait. L’empire n’était pas romain non plus mais se considérait l’héritier de l’Empire Romain d’occident, tombé en 476. Il n’était, enfin, pas plus saint que les royaumes qui l’entouraient. Germanique, en revanche, il l’était bien. Cet empire, au XVIIe, était de fait surtout un conglomérat de territoires allemands ; d’où le fait que la Diète d’empire, c’est-à-dire le véritable centre du pouvoir, soit dirigée par 7 princes-électeurs : les principaux princes allemands. Après les guerres de religion du XVIe siècle, le calme revint dans le Saint Empire. On s’appuya, pour ce faire, sur le traité d’Augsbourg en 1555. Ce traité était loin d’être parfait et fut vite périmé.

Carte de l’Europe au début du XVIIe siècle ; en orange, les possessions des Habsbourg d’Espagne, auxquelles il faut ajouter les Pays-Bas (Provinces-Unies), bien qu’en révolte ; en vert foncé, les possessions des Habsbourg d’Autriche, qui contrôlent également le Saint Empire romain germanique (le trait violet en marque les limites)

Il nous faut rappeler deux détails sur la succession du Saint Empire avant d’aller plus loin. On l’a vu, la Diète possédait le réel pouvoir dans l’empire, ce qui implique une élection à chaque succession impériale. L’héritage du Saint Empire était, dans les faits, contrôlé par les Habsbourg, maison autrichienne. Depuis 1452, les Habsbourg avaient régné sans discontinuité sur l’Empire, instaurant un principe de succession héréditaire aux allures monarchiques. De fait, avant même qu’un empereur habsbourgeois ne meure, son fils ou héritier direct était fait roi de Bohême et de Hongrie, c’est-à-dire les états héréditaires propres à la maison habsbourgeoise, faisant de l’héritier direct de l’empereur l’un des sept princes-électeurs du Saint Empire. S’en suivait normalement « l’élection » à la dignité impériale de l’héritier direct lorsque survenait la mort de l’empereur. La succession était donc connue quelques années avant qu’elle ne devienne réalité. Ainsi, à la suite de Matias venait Ferdinand II de Habsbourg. Or ce bougre était un fervent défenseur de la Contre-Réforme : c’est-à-dire idéologiquement diamétralement opposé à la Réforme de Luther qu’il considérait comme une hérésie. Alors forcément, lorsqu’il devint roi de Bohême en 1617 et de Hongrie en 1618, préfigurant le titre impérial, les Protestants qui le voyaient comme le fer-de-lance de la Contre-Réforme papale, lui furent hostiles ; et ce, quand bien même Ferdinand II avait promis de respecter la liberté religieuse. Alors que Mathias Ier, empereur précédent, était encore vivant, un évènement symbolique lança la guerre.

Ferdinand II de Habsbourg, empereur des Romains (1616-1637)*

Dans Prague, les Protestants se révoltèrent en procédant aux fameuses défenestrations de Prague en 1618. Les hostilités attendront la mort de l’empereur Mathias, le 19 mars 1619, pour être déclenchées. Ferdinand II fut couronné, sans surprise, le 8 septembre 1619. Les Protestants proclamèrent le Directoire de Prague. Son dirigeant était le palatin Frédéric V. La Hongrie royale s’allia à la Bohême et une armée fut rassemblée. Ferdinand II en fit autant. Des deux côtés on cherchait des alliés, en vain. Déjà, les Jésuites étaient chassés de Bohême, les Catholiques dépouillés de leurs biens. Alors Ferdinand II, Maximilien, duc de Bavière (son plus fervent support parmi les princes de l’Empire) et la Ligue Catholique, attaquèrent. Devant Prague eut lieu la bataille de la Montagne blanche le 8 novembre 1620. Tilly, feld-maréchal bavarois, corrigea sévèrement les Protestants. Frédéric V fuit et restera à jamais le « roi d’un hiver ». Après la révolte (1618-1620), la Bohême connut « l’âge des ténèbres » du fait de la sévère répression de Ferdinand II. Dès 1622, les Protestants levèrent deux armées mais ils furent écrasés par Tilly.

*Pour les souverains, seules les dates de règne sont indiquées pour plus de clarté.

Armand Jean du Plessis de Richelieu (1585-1642), Cardinal de Richelieu

La guerre s’apprêtait néanmoins à devenir internationale. Richelieu, en France, venait d’entrer en fonctions en 1624. Louis XIII, ainsi secondé, changea d’objectifs. Richelieu mena une guerre interne contre les Huguenots (Protestants français) mais voulait également combattre les Habsbourg d’Espagne dont les territoires entouraient la France (Espagne, Italie du nord, Luxembourg, Belgique et Pays-Bas actuels). Il faut ici bien comprendre que la maison habsbourgeoise, à l’origine autrichienne, était en 1624 séparée en deux branches. Après la mort de Charles Quint furent créées les branches autrichienne et espagnole. Ainsi, Philippe IV de Habsbourg, souverain d’Espagne et des territoires précédemment mentionnés, était le cousin de Ferdinand II de Habsbourg, roi de Bohême (Autriche) et de Hongrie et empereur du Saint Empire romain germanique. A l’époque, un lien entre les deux branches tendait à les amener à l’entraide. Richelieu, en combattant Philippe IV, détériorait franchement ses relations avec Ferdinand II. Mais il y avait plus important : en 1624, la guerre de 80 ans (1568-1648) était en cours, une guerre opposant les Provinces-Unies à l’Espagne, le premier voulant être indépendant du second. Or la révolte néerlandaise était protestante. Le cardinal de Richelieu, bien que faisant la guerre aux Huguenots, Protestants de France, voyait ses intérêts nationaux précéder les religieux. Louis XIII et Richelieu s’allièrent défensivement avec la révolte néerlandaise. Pour le moment, le pari de Richelieu était le suivant : tant que les deux branches habsbourgeoises seraient enlisées dans des conflits les concernant directement – guerre de 80 ans et de 30 ans – elles ne pourraient s’entraider. Nous verrons bientôt les implications des calculs géopolitiques français dans la guerre de Trente Ans.

Christian IV, roi du Danemark (1588-1648)

Christian IV du Danemark, protestant, décida d’agir contre Ferdinand II en s’alliant à des princes protestants avant que Gustave-Adolphe, son rival suédois également protestant, n’intervienne en terres allemandes. Ferdinand II se trouva soudainement face à une superbe coalition. Tout reposait encore sur Tilly, le feld-maréchal bavarois, ce qui dérangeait Ferdinand : il devait déjà bien trop au duc de Bavière, Maximilien de Wittelsbach. Pour y remédier, il appela au devoir le talentueux Albert de Wallenstein, un intelligent et richissime Tchèque, excellent général, à l’instar de Tilly. Wallenstein leva une armée à ses frais et, avec Tilly, écrasa les armées protestantes en 1626 et 1627. Christian IV signa la paix en 1629. Une paix généreuse car dictée par Wallenstein. Le Tchèque voulait intelligemment éviter l’entrée en guerre de la Suède protestante pour cause de conditions trop dures. Surtout que Ferdinand II avait pris des mesures fortes contre les Protestants et s’implantait en Poméranie : menace directe pour Gustave-Adolphe. Wallenstein était efficace mais détesté par de nombreux princes allemands qui exigeaient son départ. Ferdinand II, désirant perpétuer le règne sans partage de la dynastie habsbourgeoise à la tête de l’empire, céda. Une armée disparaissait alors que la Suède s’apprêtait à entrer en guerre, poussée par le France.

C’est que Richelieu voulait garder Ferdinand II occupé pour l’empêcher d’aider son cousin espagnol contre la France ! Alors Richelieu précipita la paix entre la Suède et son dernier ennemi, la Pologne, en 1629. Le roi Gustave-Adolphe, militaire redoutable à la tête d’une Suède très puissante, s’engagea, financé par la France, dans la guerre de Trente Ans en 1630.

Gustave II Adolphe, roi de Suède (1611-1632)

La vague suédoise fut irrésistible. Non seulement Tilly se fit écraser par les Suédois, mais en plus il laissa son armée commettre des atrocités à Magdebourg (centre-nord allemand), ce qui jeta d’importants princes du Saint Empire dans le camp suédois. Ferdinand se trouva contraint de rappeler Wallenstein. Tilly mourut en s’opposant aux Suédois, la Bavière tomba et Wallenstein fut repoussé également mais Gustave II Adolphe trouva la mort dans le combat face au Tchèque en 1632. Les Suédois, sous la régence du chancelier Oxenstierna, poursuivirent leur œuvre, envahissant à nouveau la Bavière en 1633. Par deux fois, Wallenstein n’avait pas défendu ce territoire : il fut remplacé et exécuté. Pourtant il cherchait à séparer les princes allemands de la Suède, permettant une paix imparfaite en 1635. La France s’empara de la Lorraine et négocia aux Suédois l’Alsace. Pour Richelieu et Oxenstierna, il fallait saboter la paix. L’Espagne attaqua des territoires depuis peu sous protection française. Le casus belli propulsa la France dans une guerre contre les Habsbourg d’Espagne en 1635. Les campagnes françaises se succédèrent contre les Pays-Bas espagnols (Belgique), aidées par les Provinces-Unies (Pays-Bas), mais également en Allemagne. Ferdinand II déclara la guerre à la France en 1636. La France, puissance catholique, rejoignait pleinement le camp protestant contre les Catholiques. Pour le cardinal de Richelieu, le calcul politique l’emportait sur les considérations religieuses.

Philippe IV (dynastie Habsbourg), souverain des Pays-Bas, roi d’Espagne et des Deux-Siciles (1621-1665), roi du Portugal et des Algarves (1621-1640)

Dans le Saint Empire, Ferdinand II, mourant, légua à son fils Ferdinand III la charge de poursuivre la lutte contre les Suédois et les Français en 1637. La guerre parallèle franco-espagnole occasionna des combats aux Pays-Bas espagnols et en Italie. La flotte espagnole fut sévèrement vaincue par les Néerlandais en 1639, tandis qu’une armée suédoise campait devant Vienne. En 1640, des tensions rongèrent les relations entre les branches habsbourgeoises. Philippe IV d’Espagne cessa de financer Ferdinand III. La coopération était mise à mal. Philippe IV, de plus, vit la situation militaire se détériorer, face à la France, en Italie et aux Pays-Bas espagnols. Pire encore, la Catalogne, qui ne cautionnait pas la guerre contre la France et souhaitait plus d’autonomie, fit sécession de l’Espagne la même année. Le Portugal, incorporé dans le royaume d’Espagne depuis 1580, fit également sécession en 1640. Les agents de Richelieu n’y étaient pas pour rien. Toujours en 1640, Ferdinand II manqua lui de peu de provoquer la paix.

Cardinal Jules Mazarin (1602-1661)

Les armées franco-weimarienne et suédoises continuèrent leur œuvre, la première se dirigeant vers les Provinces-Unies, la seconde vers Vienne. Le nouveau généralissime suédois, Lennart Torstensson, était redoutable. La France, fortement engagée contre l’Espagne, vit mourir Richelieu fin 1642 puis Louis XIII en mai 1643. Anne d’Autriche et le cardinal Mazarin les remplacèrent, menant la régence pendant la minorité du futur Louis XIV. Mazarin avait des ambitions plus raisonnables et s’échina à contrôler le Rhin. En Allemagne, on préparait la paix, donc on redoublait d’efforts à la guerre pour avoir les meilleures dispositions le temps de la paix venu. S’étant déjà illustré, Turenne, récemment fait maréchal de France, fit une brillante campagne en Allemagne en 1644, sécurisant le Rhin. Christian IV du Danemark, ancien ennemi de Ferdinand II, s’allia avec Ferdinand III pour combattre la Suède dont il avait peur. Le Danemark fut écrasé et signa la paix en 1645, entérinant l’hégémonie suédoise au nord. Les suédois se dirigèrent ensuite sur Vienne. Turenne renouvela son aventure en Allemagne et triompha des Impériaux en 1645, poussant la Bavière à la paix en 1647. La Bavière rentra de nouveau dans la guerre mais une nouvelle armée impériale fut vaincue en 1648 et Munich fut menacée. Les Suédois prirent et pillèrent, eux, Prague, pour partie. La guerre de Trente Ans vit son dernier affrontement se dérouler dans cette même ville de Prague où tout avait commencé 30 ans auparavant. En 1618, Prague, majoritairement protestante, défiait l’empereur Ferdinand II. Cette fois, la population, devenue largement catholique, se battait pour Ferdinand III, envers qui elle était farouchement loyale.

Carte récapitulative de la guerre de Trente Ans (1618-1648)

Les traités de Westphalie furent signés en 1648. 194 puissances souveraines s’étaient entendues. La France de Mazarin obtint presque tout ce qu’elle demandait dont l’Alsace et les Trois-Évêchés de Verdun, Toul et Metz en pleine souveraineté. Strasbourg et Mulhouse n’étaient toutefois pas concernés. La Lorraine demeura dans le Saint Empire mais fut occupée encore pendant plusieurs années par les Français. Autre grand gagnant de Westphalie : la Suède. Axel Oxenstierna, régent de Christine de Suède, sortit de cette guerre avec la Poméranie orientale, assurant le contrôle sur la Baltique et d’autres terres au nord du conglomérat allemand ainsi qu’une place à la Diète d’Empire. Le prince de Brandebourg reçut quelques terres. Maximilien de Bavière, en prenant la moitié des terres du palatin, s’était vu attribuer le titre d’électeur. La liberté de religion fut établie dans tout l’empire tout en gardant le principe du choix du prince : si le prince était catholique, il pouvait chasser les Protestants de ses terres. Ces deux articles des traités de Westphalie étaient contradictoires mais la tolérance religieuse fut de fait plus présente. Le Saint Empire sortit dévasté de cette guerre par ailleurs très violente.

Carte représentant les gains de territoires par les traités de Westphalie (1648)

Les Néerlandais signèrent la paix avec l’Espagne, terminant la guerre de Quatre-Vingts Ans en 1648, en marge de la paix de Westphalie. La guerre franco-espagnole perdura, elle.

Figures Historiques principales :

Ferdinand II du Saint Empire (1578-1637) : Empereur des Romains (1619-1637), dynastie Habsbourg.

Ferdinand III du Saint Empire (1608-1657) : Empereur des Romains (1637-1657), dynastie Habsbourg.

Louis XIII (1601-1643) : roi de France (1610-1643), dynastie Bourbon.

Cardinal de Richelieu (1585-1642) : cardinal et homme d’Etat, principal ministre de Louis XIII (1624-1642).

Anne d’Autriche (1601-1666) : reine de France (1615-1643) puis régente (1643-1651)

Cardinal Jules Mazarin (1602-1661) : cardinal et homme d’Etat, principal ministre de Louis XIII à la mort de Richelieu, puis de la période de régence d’Anne d’Autriche puis de Louis XIV (1643-1661)

Philippe IV d’Espagne (1605-1665) : souverain des Pays-Bas, roi d’Espagne et des Deux-Siciles (1621-1665), roi du Portugal et des Algarves (1621-1640), dynastie des Habsbourg.

Gustave II Adolphe (1594-1632) : roi de Suède (1611-1632), dynastie Vasa.

Axel Oxenstierna (1583-1654) : grand chancelier du royaume de Suède (1612-1654).

Quelques généraux et maréchaux : Tilly (Bavarois pour le Saint Empire), Wallenstein (Tchèque, pour le Saint Empire), Torstensson (Suédois), Wrangel (Suédois), Guébriant (Français), Turenne (Français), Thomas de Savoie (pour l’Espagne puis la France), Mansfeld (Luxembourgeois, pour l’Union protestante), Brunswick (Allemand, pour l’Union protestante), Mercy (Allemand, pour le Saint Empire), Hatzfeld (Hessois, pour le Saint Empire), Werth (Allemand, pour le Saint Empire).

Dates importantes :

23 mai 1618 : défenestrations de Prague.

1624 : Richelieu devient le principal ministre de Louis XIII en France.

1630 : entrée en guerre de la Suède.

5-6 septembre 1634 : bataille de Nördlingen.

30 mai 1635 : Paix de Prague.

1635-1636 : entrée en guerre de la France.

1642 / 1643 : mort de Richelieu (1642) et Louis XIII (1643).

24 octobre 1648 : Traités de Westphalie.

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Source (texte) :

Bogdan, Henry (2006). La guerre de Trente Ans (1618-1648). Paris : Tempus Perrin, 320p.

Sources (images) :

http://houot.alain.pagesperso-orange.fr/Hist/temps_mod/TM_21.htm (carte des religions)

https://www.euratlas.net/history/europe/1600/fr_index.html (l‘Europe en 1600)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_II_(empereur_du_Saint-Empire) (Ferdinand II du Saint Empire)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_IV_(roi_de_Danemark) (Christian IV du Danemark)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armand_Jean_du_Plessis_de_Richelieu (cardinal de Richelieu)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_II_Adolphe (Gustave II Adolphe, roi de Suède)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_(roi_d%27Espagne) (Philippe IV d’Espagne)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Mazarin (Mazarin)

https://www.lhistoire.fr/portfolio/carte%C2%A0-la-guerre-de-trente-ans-1618-1648 (carte récapitulative de la guerre de Trente Ans)

https://manuelnumeriquemax.belin.education/hggsp-terminale/topics/hggsp-tle-t2c03-140-a_les-traites-de-westphalie-1648 (carte des gains territoriaux des traités de Westphalie)

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