La guerre de Trente Ans (partie II) : le conflit s’essouffle en terres allemandes mais s’intensifie aux périphéries (1633-1640)

La guerre de Trente Ans (partie II) : le conflit s’essouffle en terres allemandes mais s’intensifie aux périphéries (1633-1640)

Rappel : un siècle après l’émergence du protestantisme en Europe, le Saint Empire romain germanique se déchira entre les Catholiques et les Protestants. L’élément déclencheur en fut le couronnement de Ferdinand II de Habsbourg, foncièrement catholique et farouchement hostile au protestantisme. Les Impériaux, catholiques fidèles à Ferdinand II, prenant le dessus, le foyer du conflit s’étendit à la France et à la Suède. La France catholique de Louis XIII, suivant désormais la politique du redoutable cardinal de Richelieu, s’opposait résolument aux…

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La guerre de Trente Ans (partie I) : de la guerre allemande à la guerre internationale (1618-1632)

La guerre de Trente Ans (partie I) : de la guerre allemande à la guerre internationale (1618-1632)

La guerre de Trente Ans est une guerre de religion. Pour l’expliquer, mettons les mains dans le cambouis catholique. Avant le XVIe siècle, les Catholiques faisaient plus ou moins front commun contre les Musulmans (surtout contre le sultanat ottoman depuis la fin du XVe siècle). En 1517, Martin Luther, un random prêtre Augustin, publia 95 thèses exposant les vices du catholicisme : selon lui, l’Eglise pardonnait facilement les péchés et demandait de l’argent pour assurer le salut des âmes ; un point…

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Brièvement : le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (1804-1815)

Brièvement : le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (1804-1815)

Consul puis Consul à vie après la Révolution française (1789-1799), le général Bonaparte savait que l’un de ses homologues pourrait, comme lui l’avait fait le 18 Brumaire an VIII, renverser le régime. Après avoir stabilisé la France, signé le Concordat avec le pape Pie VII en 1801 et promulgué le code civil en 1804, il fut alors fait empereur des Français par un plébiscite la même année. L’Europe était en paix après la victoire française contre la Deuxième Coalition (1798-1802)….

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Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie XIII) : les Cent Jours et Waterloo (1815)

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie XIII) : les Cent Jours et Waterloo (1815)

Napoléon revenu au pouvoir, la Septième Coalition formée, les Coalisés étaient intraitables : ce serait la guerre. Napoléon disposait de 210 000 Français à l’enthousiasme exceptionnel. La troupe avait foi en Napoléon, moins en les officiers qui s’étaient, selon la soldatesque, compromis durant la restauration royale. En trois mois, l’armée était apte à l’offensive. Napoléon dirigeait l’Armée du Nord, 122 000 hommes. Une armée du Rhin, 23 000 hommes, des Alpes, 24 000 hommes et plusieurs corps d’observation formaient le reste du dispositif. L’Empereur, décrétant…

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Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie XII) : le Congrès de Vienne et le vol de l’Aigle (1814-1815)

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie XII) : le Congrès de Vienne et le vol de l’Aigle (1814-1815)

Avec la déchéance de Napoléon, la paix fut signée dès le 23 avril 1814. Le traité de Paris et les accords de Londres réglèrent les questions européennes les plus simples, les plus ardues seraient discutées au congrès de Vienne. Celui-ci s’ouvrit le 3 novembre 1814 pour durer 9 mois ! Talleyrand représentait la France de Louis XVIII. Pourtant le quadratique vainqueur ne voulait pas s’encombrer avec la France, vaincue. Les conférences des Quatre (Angleterre, Autriche, Prusse, Russie) puis celles des Huit…

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