La guerre de Trente Ans (partie II) : le conflit s’essouffle en terres allemandes mais s’intensifie aux périphéries (1633-1640)

La guerre de Trente Ans (partie II) : le conflit s’essouffle en terres allemandes mais s’intensifie aux périphéries (1633-1640)

Rappel : un siècle après l’émergence du protestantisme en Europe, le Saint Empire romain germanique se déchira entre les Catholiques et les Protestants. L’élément déclencheur en fut le couronnement de Ferdinand II de Habsbourg, foncièrement catholique et farouchement hostile au protestantisme. Les Impériaux, catholiques fidèles à Ferdinand II, prenant le dessus, le foyer du conflit s’étendit à la France et à la Suède. La France catholique de Louis XIII, suivant désormais la politique du redoutable cardinal de Richelieu, s’opposait résolument aux Habsbourg de Madrid, pourtant également catholiques, en aidant les Provinces-Unies, protestantes, alors en pleine révolte (guerre de Quatre-Vingts Ans) contre l’Espagne. Les Habsbourg d’Espagne étant proches de ceux d’Autriche, la France s’impliquait déjà indirectement dans le conflit allemand. D’autant que Richelieu poussa la Suède, protestante, à entrer directement dans la guerre de Trente Ans contre Ferdinand II. L’invasion suédoise des terres allemandes subit pourtant un coup d’arrêt avec la mort au combat du roi Gustave II Adolphe de Suède, en 1632.

En Suède, la réalité du pouvoir revint au chancelier Axel Oxenstierna car Christine, fille de Gustave-Adolphe, n’avait que 6 ans. Le chancelier n’était pas un militaire mais un diplomate. D’où ses premiers choix : suivre les plans de Gustave-Adolphe d’attaquer à nouveau en Bavière et la création de la ligue protestante d’Heilbronn. Pourtant, nombreux étaient ceux qui, parmi les membres de cette ligue, tentaient de faire la paix avec Ferdinand II. Le suédois Horn, aidé par Bernard de Saxe-Weimar, s’en alla attaquer la Bavière de nouveau. Munich tomba une seconde fois en 1633. Et une seconde fois, Wallenstein ne réagit pas. La colère du Wittelsbach Maximilien gagna l’unanimité lorsque la ville symbolique de Ratisbonne, où siégeait la Diète, tomba le 14 novembre. Durant l’hiver 1633-1634, un soulèvement populaire gagna la Bavière qui était constamment dévastée par les armées impériales et suédoises. Et pourtant, Wallenstein suivait une stratégie cohérente : il voulait écarter des Suédois leurs soutiens les plus importants en Allemagne : la Saxe et le Brandebourg. Pour ce faire, il attaqua en Silésie et négocia tout en continuant de prendre de nombreuses villes.

Bernard de Saxe-Weimar (1604-1639)

Ferdinand II céda devant l’unanime hostilité de ses soutiens vis-à-vis de Wallenstein, qu’il remplaça par Ottovio Piccolomini et Mathias Gallas. Ils étaient également chargés d’éliminer leur prédécesseur. Wallenstein en était conscient et tenta de se cacher, mais il fut assassiné dans la nuit du 25 au 26 février 1634. La situation militaire n’était pas reluisante pour les Impériaux de Ferdinand II : la Bohême était sous attaque, Augsbourg était solidement tenue par Bernard de Saxe-Weimar mais la priorité restait Ratisbonne qu’il fallait absolument reprendre. L’archiduc Ferdinand, fils de Ferdinand II, libéra la ville. Les Suédois subirent alors une terrible défaite à Nördlingen le 6 septembre 1634. L’addition était salée : 10 000 morts, 4 000 capturés dont Horn. La Bavière était libérée, l’électeur de Saxe d’abord, puis celui du Brandebourg, se désolidarisent des Suédois, comme l’avait voulu Wallenstein. Un fait entériné par la paix de Prague le 30 mai 1635 (le Brandebourg signa en septembre). Cette paix, dite « ouverte » donc que tous pouvaient rejoindre petit à petit, réglait tous les problèmes. D’autant que Frédéric V, le palatin « roi d’un hiver » était mort en 1632. Non seulement tous les princes ne se joignirent pas à la paix, mais surtout les puissances étrangères ne le voyaient pas de cette façon.

Bataille de Nördlingen (5-6 septembre 1634)
Axel Oxenstierna (1583-1654), chancelier de Suède (1612-1654)

Oxenstierna, financièrement assuré par la France, voulait s’octroyer le nord des terres allemandes, surtout les rives de la Baltique, et ne comptait pas s’arrêter là. Rappelons à toutes fins utiles que Richelieu voulait empêcher une entraide habsbourgeoise. Partant, la France et la Suède furent les fossoyeurs de la paix. Pourtant, Richelieu avait toujours fort à faire dans le royaume : les Huguenots, protestants français, l’occupaient autant que les révoltes et les querelles italiennes. Ces dernières étaient largement politiques : pour le contrôle du duché de Mantoue et de Monferrat dans le nord de l’Italie ; une succession revendiquée par le Saint Empire et la France. La Savoie et le pape s’en mêlèrent. Ce dernier, Urbain VIII, était favorable aux Français car il ne voulait pas que la puissance de Ferdinand II grandisse en Italie. Le dernier problème à aborder était la Lorraine.

Charles IV de Lorraine, duc de Lorraine et de Bar (1625-1675)

Charles IV, depuis 1624 duc de Lorraine, était et vassal de l’empire et vassal du royaume de France. Il était largement favorable aux Impériaux et provoquait outrageusement la France en accueillant ses ennemis politiques, par exemple. La France régla le problème en envahissant avec succès la Lorraine, ce qui accoucha du traité de Vic-sur-Seille, signé le 6 janvier 1632. Charles IV n’était pourtant pas homme à tenir sa parole : il considérait les traités qu’il n’aimait pas comme nuls et non avenus car signés sous la menace. Or, dans ce traité, il promettait de ne pas s’allier aux ennemis de la France et de laisser libre passage aux armées de Louis XIII. D’emblée, il ne respecta pas le traité. La France envahit à nouveau le territoire, menant au traité de Liverdun, signé le 26 janvier 1632, soit 20 jours après le premier. Charles IV s’engageait à respecter sa parole du 6 janvier. Décidément indigne de confiance, il renoua avec Ferdinand II aussitôt, souillant à présent deux traités. Un an et demi plus tard, Louis XIII envahit de nouveau la Lorraine pour mettre un terme à cette mascarade. Le 20 septembre 1633 fut signé le traité de Charmes : toujours les mêmes promesses. Charles IV abdiqua en janvier 1634 pour directement rejoindre les armées de Ferdinand II : radical.

Louis XIII (dynastie Bourbon), roi de France et de Navarre (1610-1643)

Les Français contrôlaient donc la Lorraine. Il se trouva que les Suédois contrôlaient l’Alsace, où ces derniers dévastaient tout, massacraient, torturaient des innocents paysans et prêtres et faisaient face aux Impériaux. Louis XIII gagna l’Alsace par négociation pour mettre un terme à cette situation. Les Suédois, ayant perdu du prestige avec la défaite de Nördlingen en 1634, cédèrent au roi de France. La France, ainsi solidement établie sur le Rhin, devint également protectrice de l’électeur de Trèves : ce qui devait la propulser dans le conflit. La France, déjà, lança une timide attaque en terres allemandes, prenant Heidelberg le 26 décembre 1634. Mais Turenne, qui commandait, se retira dès janvier. C’est Olivarès, le double espagnol de Richelieu, qui décida de l’entrée en guerre de la France. Il voulait absolument profiter de la mort de Gustave-Adolphe pour faire intervenir l’Espagne. Philippe IV était d’accord. Un commando espagnol attaqua Trèves et s’empara de l’archevêque-électeur. C’est Thomas de Savoie, dont le frère était pourtant Victor-Amédée, duc de Savoie pro-français, qui avait mené l’attaque. C’était un casus belli pour la France dont le crédit international était désormais en jeu. La France venait de renouveler son alliance, désormais militaire, avec les Provinces-Unies et s’assura du soutien de la Suède. 1635 marqua ainsi l’entrée en guerre de Louis XIII.

La France, grande puissance catholique, rejoignait les puissances protestantes dans leur guerre contre les Catholiques. Le calcul politique l’emportait sur les considérations religieuses. Son premier adversaire était bien sûr l’Espagne qui venait de l’insulter. Louis XIII envoya les maréchaux Maillé-Brézé et Chatillon vers les Pays-Bas espagnols (Belgique). La France écrasa les Espagnols de Thomas de Savoie lors de la bataille des Avins, proche d’Huy, le 20 mai 1635. Ayant rejoint les Néerlandais de Frédéric-Henri de Nassau, ils devaient ensuite marcher sur Bruxelles : la maladie et la mésentente rendit ce projet impossible. Parallèlement, Turenne menait une nouvelle campagne en Allemagne, se joignant aux Weimariens. Mis à part la prise puis la perte de Mayence, cette campagne n’apporta pas grand-chose. Charles IV de Lorraine en profita pour soulever son peuple qui subissait les dévastations des mercenaires de toutes nationalités.

En 1636, les combats se déroulèrent en terres allemandes et dans le nord-est de la France principalement. Les Espagnols, commandés par le cardinal-Infante espagnol Ferdinand d’Autriche, mirent à mal les Français et s’emparèrent de plusieurs villes dont Corbie après avoir enjambé la Somme. Le chemin de Paris était ouvert mais les Espagnols temporisèrent. Louis XIII en profita pour décréter la levée de masse et prendre la tête de 25 000 hommes avec son frère Monsieur (Henri d’Orleans), malgré leurs mésententes, Richelieu et le maréchal de La Force. Corbie fut reprise et les Espagnols chassés de France. Ce sera l’année la plus sombre de la guerre pour la France : Paris était menacée, des tensions internes émergeaient de nouveau et un complot contre Richelieu, fomenté par Monsieur, échouait. Les Français ayant attaqué en Franche-Comté, terre impériale, Ferdinand II déclara la guerre à la France fin 1636. Louis XIII était désormais en guerre avec les deux branches de la maison des Habsbourg.

Zone de Texte: Bataille de Wittstock (4-5 octobre 1636)
Bataille de Wittstock (4-5 octobre 1636)

La Saxe fit la paix avec l’empereur qui gagnait en autorité. Les Suédois, criant trahison, envahirent la Saxe. Ferdinand II fournit 15 000 hommes à la Saxe et les Suédois furent ainsi repoussés jusqu’en Poméranie. Là se déroula la bataille de Wittstock, les 4 et 5 octobre 1636. La décision fut suédoise et les pertes lourdes : 11 000 pertes impériales et 5 000 suédoises. Ferdinand II insista pour que son fils Ferdinand-Ernst soit son successeur. Malade, l’empereur passa l’arme à gauche le 15 février 1637. Suivant sa volonté, Ferdinand III, intelligent, stratège et profondément catholique, lui succéda.

Parallèlement à la guerre de Trente Ans se déroulait la guerre franco-espagnole. La France lança une nouvelle offensive aux Pays-Bas espagnols (Belgique). Chatillon n’atteignit aucun objectif. Bernard de Saxe-Weimar, passé personnellement au service exclusif de Louis XIII, attaqua en Franche-Comté et écrasa une armée pour partie impériale et pour partie lorraine le 22 juin 1637. En Italie, le duc du Rohan (français), fit face à une révolte et perdit le Valteline, qu’il contrôlait depuis 1635, vital aux communications entre les habsbourgeois de Vienne et Madrid. 1638 et 1639 ressemblèrent à 1637. Les campagnes françaises ne donnèrent rien aux Pays-Bas espagnols. En revanche, si la situation était moyenne en Italie, il n’en allait pas de même sur mer : la puissante armada espagnole fut vaincue décisivement au large de Douvres par la flotte néerlandaise de Martin Tomp le 21 octobre 1639.

En Savoie, les successions furent mouvementées. En 1636, Victor-Amédée décéda. François-Hyacinthe, son fils ainé, prit sa suite mais le suivit dans la tombe le 4 octobre 1639. Le cadet, Charles-Emmanuel, n’avait alors que 4 ans. La France le sauva d’un assassinat orchestré par l’Espagne. Philippe IV, roi d’Espagne, aurait bien entendu préféré voir Thomas de Savoie, son général et accessoirement le frère de Victor-Amédée, diriger la Savoie.

En terres allemandes, l’année 1638 ne fut pas marquante, contrairement à la suivante. Barne, à la tête de l’armée suédoise, chercha à prendre Prague en 1639. Le 14 avril, Gallas, commandant des forces impériales, tenta de lui barrer la route vers Chemnitz et fut écrasé. Barne, une fois devant Prague, n’avait pas les moyens d’y mettre le siège, il resta donc devant, inactif, pendant un an. En France, Bernard de Saxe-Weimar décéda de la peste le 18 juillet après avoir attaqué de nouveau en Franche-Comté. Johan-Ludwig Erlach, son second, renouvela la fidélité de l’armée weimarienne à Louis XIII.

Thomas de Savoie-Carignan (1596-1656)

En 1640, la situation changea drastiquement. A cause des généraux Piccolomini et Thomas de Savoie, une tension apparut entre les deux branches habsbourgeoises. Piccolomini, général impérial, quitta les Pays-Bas espagnols. Donc Philippe IV suspendit son aide financière vis-à-vis de Ferdinand III. A cela s’ajouta le fait que les Français s’étaient établis à Brisach, ville clé pour la communication entre les possessions italiennes et belges de Philippe IV depuis que sa flotte avait été vaincue. Les Espagnols, aux Pays-Bas, luttaient toujours sur deux fronts. Par ailleurs, en Italie, la situation espagnole se détériora. Les Français d’Harcourt et son second, Turenne, s’en allèrent rétablir, avec 30 000 hommes, une situation qui devenait intenable pour la France. Thomas de Savoie avait en effet assiégé Turin, que tenaient les Français. Thomas de Savoie était en possession de la ville mais la garnison française résistait dans la citadelle. D’Harcourt partit avec une armée et assiégea les Espagnols dans Turin. Un second général espagnol, Legañes, intervint et bloqua d’Harcourt. Turenne réagit alors, faisant partir une seconde armée et bloquant Legañes. Résumons : l’armée de Turenne (fra) bloquait celle de Legañes (esp), qui elle-même bloquait celle d’Harcourt (fra), qui elle assiégeait Thomas de Savoie dans Turin (esp), qui lui-même assiégeait la garnison française de la citadelle de Turin … Siège-ception. Grâce à l’armée envoyée par Turenne, la situation pencha du côté français. Thomas de Savoie capitula dans Turin le 18 septembre 1640.

Zone de Texte: Thomas de Savoie-Carignan (1596-1656)
Philippe IV (dynastie Habsbourg), souverain des Pays-Bas, roi d’Espagne et des Deux-Siciles (1621-1665), roi du Portugal et des Algarves (1621-1640)

Aux situations des fronts belge et italien qui se dégradaient, s’ajouta une révolte de la Catalogne. Depuis toujours très indépendante, la Catalogne n’avait accepté d’être rattachée à l’Espagne qu’en échange de garanties d’une grande autonomie. Or, Philippe IV et Olivarès n’étaient pas hommes à laisser de l’autonomie. La Catalogne vivait mal la mobilisation contre la France alors que le territoire catalan n’était pas inquiété. En 1640, le Vice-Roi de Catalogne fut poignardé et la région fit sécession. Cette dernière se tourna alors vers la France pour recevoir de l’aide. Richelieu s’engagea en décembre dans une « amitié perpétuelle » et promit une intervention de la France. Philippe IV leva une armée et élit un nouveau Vice-Roi : le marquis de Los Velez, un castillan. L’insulte était totale pour les Catalans. Louis XIII reçut le titre de comte de Barcelone, sans en avoir les pouvoirs administratifs. Le maréchal Maillé-Brézé, beau-frère de Richelieu, devint le nouveau Vice-Roi de Catalogne. Richelieu profita de la faiblesse espagnole en attaquant au nord, prenant Arras le 10 août 1640, nantissant la France d’une solide ligne de défense.

Depuis 1580 et Philippe II d’Espagne, fils de Charles Quint, l’Espagne et le Portugal ne faisaient qu’un dans ce qu’on appelait « l’union ibérique ». Or l’empire colonial portugais était sévèrement attaqué par les Hollandais et, le Portugal, comme la Catalogne, voulait beaucoup d’autonomie. Également déçu par l’autorité de Madrid et sa colère attisée par les agents de Richelieu, le Portugal imita la Catalogne et fit sécession le 1er décembre 1640. Jean IV fut sacré roi du Portugal. C’était la fin de la « prépondérance espagnole ». Le Portugal fut immédiatement reconnu par la France, l’Angleterre et les Provinces-Unies. Une trêve fut signée entre le Portugal et les Provinces-Unies. La France promit de ne pas faire de paix séparée avec Madrid. Les Hollandais envoyèrent leur flotte devant Lisbonne pour protéger les Portugais d’un éventuel blocus maritime espagnol. Pour l’Espagne, la position militaire était mitigée en Italie, franchement mauvaise aux Pays-Bas, les relations avec les Habsbourg d’Autriche orageuse, la flotte réduite au silence, la Catalogne et le Portugal en sécession : la situation devenait sacrément alarmante pour Philippe IV.

En terres allemandes, la paix semblait enfin promise à 1640 : Ferdinand III convoqua même la Diète d’empire pour la première fois depuis 1613. Seulement voilà, Georges-Guillaume de Brandebourg décéda le 1er décembre. Frédéric-Guillaume lui succéda. Et ce dernier considérait la paix proposée par Ferdinand III en 1640, basée sur la paix de Prague de 1635, à l’avantage des Catholiques. Il parvint à convaincre d’autres princes. Pire encore, George-Guillaume avait été « réconcilié » en se rattachant à la paix de Prague. Or, son fils, Frédéric-Guillaume, fit la paix et s’allia avec les Suédois. Cet acte remettait directement en cause l’autorité impériale.

Source (texte) :

Bogdan, Henry (2006). La guerre de Trente Ans (1618-1648). Paris : Tempus Perrin, 320p.

Sources (images) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Saxe-Weimar (Bernard de Saxe-Weimar)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_N%C3%B6rdlingen_(1634) (bataille de Nördlingen)

https://www.herodote.net/Le_Richelieu_suedois_-synthese-573.php (Axel Oxenstierna)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_IV_de_Lorraine (Charles IV de Lorraine)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XIII (Louis XIII, roi de France)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Wittstock (bataille de Wittstock)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_de_Savoie-Carignan (Thomas de Savoie)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_(roi_d%27Espagne) (Philippe IV d’Espagne)

Les commentaires sont clos.