La Révolution française et les guerres révolutionnaires (partie VIII) : la marine révolutionnaire et l’expédition d’Egypte (1798-1799)

La Révolution française et les guerres révolutionnaires (partie VIII) : la marine révolutionnaire et l’expédition d’Egypte (1798-1799)

La marine de guerre française, la Royale, était devenue la plus puissante régnant sur les mers et avait atteint son zénith sous Louis XVI lors de la guerre d’indépendance américaine. La bataille de Chesapeake en 1781, qui força les Britanniques à abandonner les Treize colonies, marqua le temps de l’une des plus belles marines qu’eût jamais la France. Cette superbe marine militaire se délita jusqu’à toucher le fond à partir de la Révolution française. La Convention montagnarde ne voulait plus des amiraux de l’Ancien Régime, pour la plupart aristocrates. Les amiraux extrêmement compétents furent ainsi écartés au profit de capitaines peu expérimentés. Les ministres de la marine se succédèrent à un rythme alarmant pendant la période révolutionnaire, occasionnant des décisions d’une absurdité particulièrement développée. Marine militaire et marchande fusionnèrent. On estima injuste que des régiments de la marine existent. Pourquoi eux seuls pouvaient-ils défendre la liberté sur les mers ? Il fallait laisser à tous l’occasion de prouver sa valeur ! Ainsi disparurent, après les amiraux et les capitaines, les artilleurs. Les Français devaient préférer l’abordage intempestif à la canonnade ! Nombre d’arsenaux et ports refusèrent de travailler car leurs conditions de travail étaient dures. Pourtant la Convention voulait rehausser le niveau de sa marine qui voyait ses effectifs réduits comme peau de chagrin, notamment après que Toulon ait décidé de donner une importante partie de la flotte française aux Anglais lors de la prise de pouvoir des Fédérés en 1793.

Résultat, les navires français, précédemment d’une grande qualité, neufs, bien armés mais servis par des matelots et des amiraux incompétents étaient désormais mal construits. C’est alors que se déroula l’une des principales batailles navales de la Convention montagnarde du 28 mai au 1er juin 1794 : la bataille de Prairial. Les flottes anglaises et françaises, sur le papier, disposaient d’une force égale. La flotte anglaise alignait légèrement plus de canons. Le désastre fut mesuré pour une flotte française qui, commandée par l’amiral Villaret-Joyeuse, parvint à montrer une opposition relativement impressionnante lorsque l’on sait que l’équipage n’était pas formé, et ne savait donc pas tirer. La flotte de l’amiral Howe déplora 1 148 hommes perdus dont 293 tués. Ces chiffres se montaient à 5 000 hommes perdus chez les Français. L’amiral anglais avait joué un jeu dangereux en s’infiltrant entre les bâtiments français mais l’incapacité française à correctement manier son artillerie condamna la flotte française. Les autres engagements de la flotte, parfois sous le commandement de Villaret-Joyeuse, pendant la Convention, furent des désastres plus ou moins prononcés. Certaines batailles se jouaient déjà contre le commodore Nelson.

Sous le Directoire, période durant laquelle la force française marine toucha le fond, les navires étaient mal construits, susceptibles de se disloquer au tir de leur propre artillerie ; commandés par des incompétents, servis par des matelots non instruits et réticents à travailler si cela ne leur plaisait pas ! Les navires étaient en danger même sans opposition : dès qu’ils sortaient en mer, il était tout à fait probable qu’ils ne reviennent pas ou dans un sale état. Les victoires de Napoléon Bonaparte en Italie avaient permis de prendre du matériel, à Venise notamment, et de capturer des ports importants (Bonaparte avait par ailleurs mis fin à l’état de Venise en 1797, après 1 100 années d’existence). Les navires de la Hollande servirent également contre les Anglais. L’alliance avec l’Espagne eut des répercussions à son tour. Ainsi fut remise en cause la supériorité sur mer britannique qui était incontestée depuis le sabotage volontaire extraordinaire de la marine de guerre française. Le Directoire tenta de mettre sur pied une invasion de l’Angleterre, ou du moins un débarquement en Irlande, idée du général Hoche. L’Irlande était, il est vrai, pas très heureuse de vivre sous la domination anglaise. L’Angleterre demeurait seule adversaire de la République française après la paix de Campoformio (1797).

Hoche venant à mourir, il fut demandé à Bonaparte de venir donner une impulsion au projet. Le général estima qu’il était impossible d’envisager telle opération et poussa le Directoire à jouer de cette diversion pour prendre Malte et l’Egypte. Bonaparte monta avec son énergie habituelle l’expédition en seulement 76 jours ! Une flotte de 55 navires de guerre et de 280 navires marchands partaient ainsi pour l’Egypte.

Cette expédition, militaire mais aussi scientifique, est la plus grande opération amphibie de l’histoire de la France. Le général Bonaparte était envoyé en Egypte avec 34 000 hommes, 167 savants, 100 000 boulets, 200 tonnes de poudre, 8 millions de cartouches de fusils … La flotte française évita celle de Nelson et s’empara de Malte, tenue par les Anglais, le 11 juin. Alexandrie fut atteinte le 1er juillet 1798 et tomba le 2. L’Egypte, en 1798, était un territoire autonome du puissant (mais décadent) Empire ottoman. La région était en réalité dirigée par les Mamelouks, connus pour leur puissante cavalerie. Curieuse décision que voilà : pourquoi le Directoire attaquait-il l’Empire ottoman, l’une des seules puissances à avoir reconnu la République française, avec qui les relations diplomatiques étaient bonnes depuis François Ier au début du XVIe siècle ? Pour en rajouter, la France attaquait sans déclaration de guerre ! La découverte d’un pays pauvre et dur faisait tomber toutes les légendes fantastiques. Mais alors pourquoi venir en Egypte ? Les Français voulaient bloquer les routes commerciales anglaises de la route de la soie. Les soldats français n’étaient pas particulièrement heureux de combattre en ces terres, ne comprenaient pas cette guerre inutile et affrontaient un ennemi cruel et déterminé. Bien entendu, l’équipement du soldat français n’était pas adapté au climat, rendant les marches harassantes sous un soleil de plomb, qui plus est en juillet ! Le climat et la maladie n’avaient pas été pris en compte dans l’opération …

Amiral François Paul de Brueys d’Aigalliers (1753-1798)

Malgré les conseils maintes fois répétés de Bonaparte à l’amiral Brueys, celui-ci s’obstina à ne pas rentrer dans la rade d’Alexandrie, pourtant occupée par les Français. Il stationna à Aboukir et débarqua même 4 000 marins alors que le manque de personnel sur les navires était déjà de 20% en moyenne ! L’amiral Brueys, incompétent au possible, resta à Aboukir et attendit la flotte anglaise de Nelson. Il mena, pour couronner le tout, un combat immobile ! La flotte française, le 1er août 1798, attaquée par l’amiral Nelson, vit son avant-garde et son centre attaqués sans que son arrière-garde n’agisse ! Avec tous les déboires de la flotte française, c’était là donner une victoire facile à Nelson. C’est dans ce contexte que la flotte française affronta la flotte anglaise à Aboukir en 1798 lors de l’expédition d’Egypte.

Bataille navale d’Aboukir (1er et 2 août 1798)
Amiral Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798)

Ainsi, l’avant-garde fut attaquée à 17h30 par la flotte anglaise le 1er août. Immobile, l’avant-garde lutta seule un temps, prise entre deux feux alors que le personnel manquait à bord, débordé par le surnombre anglais. Le centre, dont le navire amiral de Brueys, fut engagé. L’amiral français fut mortellement blessé dans l’engagement. Du reste, les navires français affrontèrent leurs homologues britanniques avec beaucoup de courage, lâchant un feu dévastateur sur le Vauguard, vaisseau amiral de Nelson, blessant ce dernier au visage. C’était là l’œuvre du Spartiate, commandé par le brillant amiral Emériau. Lorsque celui-ci, voyant son navire prendre l’eau, remit son épée qu’on apporta à Nelson, ce dernier répliqua : « Rendez-la-lui. Il s’en est trop bien servi. » Dans la nuit, le Tonnant fut le seul navire français à poursuivre la bataille, sous la férule de l’incroyable Aristide Aubert Dupetit-Thouars. Faisant capituler le Bellérophon et refoulant le Majestic, le Tonnant mena un magnifique combat, seul. Lorsque ses jambes furent emportées par un boulet, Dupetit-Thouars ordonna qu’on le mette sur un baril pour stopper l’hémorragie et lui permettre de cracher ses ordres jusqu’à sa mort. Héroïque, Dupetit-Thouars ordonna qu’on cloue le pavillon français sur le mât pour que les Anglais ne puissent le prendre, le dernier ordre de l’increvable amiral, avant d’expirer, fut : « Equipage du Tonnant, n’amenez jamais votre pavillon ! »

L’arrière-garde, commandée par l’amiral de Villeneuve, resta passive jusqu’à la fin du combat, puis prit honteusement la fuite. L’héroïsme isolé de deux amiraux ne saurait changer la conclusion : Aboukir fut un désastre pour les Français. Le bilan français faisait état de 1 700 tués, 1 500 blessés, 3 000 prisonniers et 11 vaisseaux pris. Les Anglais, eux, avaient 288 tués, 677 blessés, deux navires endommagés, un pris. La défaite à Aboukir incita l’Angleterre à former une nouvelle coalition. Le roi de Naples trouvait intolérable l’occupation française de Rome. Surtout, la femme de ce dernier qui avait en réalité la main sur les affaires du royaume, était la sœur de Marie-Antoinette, guillotinée en 1793. L’Empire ottoman devait défendre ses terres. La Russie s’inquiétait de la propagande révolutionnaire. L’Autriche voulait reprendre ses possessions en Italie. Ainsi se forma la Deuxième Coalition (décembre 1798-mars 1799).

Représentation de la formation en carré

Le Caire était l’objectif de Bonaparte. En face, le général Mourad Bey rassemblait ses hommes tandis que les Bédouins harcelaient les Français, qui, une fois capturés, étaient cruellement torturés puis tués, sort qui allait devenir la norme contre les Français, également en Europe. Un premier affrontement eut lieu à Chébreïss (Shubrâ Khit) le 13 juillet. Le premier choc se fit sur les eaux du Nil entre les chaloupes françaises et les djermes égyptiennes. A la victoire maritime française se coupla l’écrasement des cavaliers mamelouks sur terre. Ces derniers avaient pour habitude d’entourer l’ennemi pour trouver une brèche dans la formation, s’y engouffrer et massacrer l’ennemi. Seulement Bonaparte opposa aux Mamelouks ses formations en carrés. Les fantassins formaient des carrés, soutenus par l’artillerie : aucune brèche, il fallait enfoncer l’un des côtés du carré et créer la brèche soi-même. Avec plusieurs rangs d’infanterie par carré, un tir longue portée et la masse de baïonnettes, la cavalerie Mamelouke était impuissante. Cette formation était ici utilisée pour la première fois et avec brio. L’époque imposait de diluer les soldats sur un large front pour diminuer l’efficacité de l’artillerie adverse tout en créant des masses d’infanterie pour repousser les assauts de cavalerie et mener des manœuvres décisives. Ces deux nécessités, à priori contradictoires, trouvaient une bonne solution avec la formation en carrés. Contre des Mamelouks dénués d’artillerie, la bonne alternative devenait une excellente décision.

Mourad Bey (1750-1801), commandant en chef et gouverneur de Haute-Egypte

Mourad Bey aligna son armée du Nil aux pyramides de Gizeh. La bataille des pyramides débuta le 21 juillet 1798. Bey disposait de 24 000 hommes, dont des janissaires ottomans (infanterie) et quelques pièces d’artillerie sur son aile droite, de 10 000 cavaliers mamelouks au centre, de milliers de cavaliers arabes et sur le Nil, de 300 djermes. Bonaparte disposa de nouveau ses forces en carrés. L’ordre fut donné de ne tirer qu’à bout portant, ce qui infligeait plus de dégâts et décourageait plus rapidement la cavalerie. Il observa que toute l’infanterie adverse était retranchée dans le village d’Embabeh avec l’artillerie. Cette artillerie n’avait pas d’affûts, signifiant qu’elle ne pouvait être facilement déplacée. Le village, hâtivement fortifié, Bonaparte jugea que l’infanterie ne participerait pas à une action dans la plaine. L’effet majeur de Bonaparte était donc de vaincre la cavalerie de prime abord puis de fondre sur le village d’Embabeh. Pour fixer l’infanterie adverse, il plaçait néanmoins son aile gauche face au village.

Bataille des Pyramides (21 juillet 1798)

Bonaparte, avant la bataille, prononça ces mots devenus célèbres : « songez que du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent » puis lança son armée, excepté l’aile gauche, en avant. Bey saisit la stratégie française et tenta d’y remédier en lançant une vaste charge de cavalerie au centre tout en plaçant 2 000 Mamelouks en soutien de son infanterie sur son aile droite. Au centre, les 8 000 Mamelouks furent repoussés par deux fois avant d’être écrasés par surprise alors qu’ils se reformaient. L’infanterie française passa à l’attaque en colonnes contre le village d’Embabeh et fut chargée par les 2 000 Mamelouks. Les Français, avec une rapidité remarquable, reformèrent les carrés et repoussèrent la charge. Le danger écarté, ils reformèrent les colonnes et attaquèrent Embabeh à la baïonnette. La bataille était gagnée, l’aile gauche de Bey prit la fuite sans avoir combattu tout comme les Mamelouks restants. Le Caire n’était plus défendue.

Ahmad pacha al-Jazzar (1720/30-1804)

Bonaparte ordonna de respecter la religion et la culture mais la population égyptienne n’accepta pas l’occupant et fit vivre un enfer aux Français. La réponse fut à la hauteur de la cruauté égyptienne. La répression s’accompagna d’une vaste rébellion égyptienne le 21 octobre 1798. Bonaparte fit tirer au canon sur les quartiers en rébellion pendant 8h. Le général Desaix, lui, poursuivait et défaisait les restes de l’armée de Mourad Bey le 7 octobre. Les Français furent victorieux alors qu’en large infériorité numérique. Pour assurer la conquête égyptienne et perturber le commerce anglais, Bonaparte s’engagea dans une campagne en Syrie. Avec seulement 15 000 hommes, aidé dans le commandement par Kléber, Lannes et Reynier gérant chacun une petite division ou encore Murat à la tête de la cavalerie, Bonaparte s’en allait affronter les armées ottomanes du pacha Ahmed, dit al-Jazzar (« le boucher »). Les Français traversèrent le Sinaï, puis Kléber s’empara de Gaza, défendue par 12 000 hommes. Jaffa tomba le 3 mars 1799. Les combats furent cruels car les habitants refusèrent de se rendre et égorgèrent tous les soldats français. La peste se déclara dans l’armée française après la prise de la ville.

Napoléon et le nouveau régiment de dromadaires (1799)

La prochaine étape était Saint-Jean d’Acre, une puissante place forte. Son siège, débuté le 19 mars, n’était pas aisé en raison, notamment, de l’absence d’une artillerie puissante, l’artillerie française ayant été capturée par un amiral anglais. La flotte anglaise renforçait par ailleurs les assiégés. Kléber fut envoyé avec 2 000 hommes pour étendre l’emprise française sur la Syrie. Il défit 4 000 hommes le 14 avril puis repoussa, avec 4 000 hommes, une armée de 25 000 hommes, pour moitié des cavaliers, proche de Damas, le 16 avril. Bonaparte fut décisif en déboulant sur le champ de bataille avec 4 000 hommes supplémentaires. La première armée ottomane échouait ainsi devant les carrés français. L’objectif premier de la campagne de Syrie était atteint. Après treize assauts, des sorties ennemies courageuses mais contrées ; le manque d’artillerie, puis de boulets, empêchèrent les Français de prendre Saint-Jean d’Acre dont Bonaparte leva le siège le 19 mai. Deux mois de siège prenaient fin car une armée ottomane venait de débarquer en Egypte. Or la campagne de Syrie avait pour premier objectif de sécuriser les conquêtes d’Egypte. Bonaparte fit route vers Aboukir.

Le siège de Saint-Jean-d’Acre (19 mars-19 mai 1799)
Général (ici en maréchal) Joachim Murat (1767-1815)

Les janissaires ottomans débarquèrent. Bonaparte arriva sur place avec deux divisions dont celle de Lannes et la cavalerie de Murat, rejoignant ainsi les 1 200 hommes de Marmont. Avec 7 200 hommes, tout général aurait fermé la presqu’ile en attendant des renforts significatifs. Mais l’ennemi n’avait pas de cavalerie et était disposé en deux lignes de défense, Bonaparte décida d’attaquer. On frôlait la témérité. La première ligne était défendue par plus de 6 000 janissaires. La seconde par plus de 9 000. Une puissante artillerie était placée entre les deux lignes. Face aux divisions françaises et débordés par la cavalerie de Murat, les janissaires de la première ligne furent écrasés d’abord sur les ailes puis au centre. Bonaparte décida alors d’attaquer la seconde ligne turque. Avec trois divisions et la cavalerie de Murat, les Français furent péniblement repoussés par l’artillerie ottomane. Bonaparte aurait attendu des renforts si les janissaires n’étaient pas alors sortis de leurs positions défensives pour couper la tête des Français jonchant le champ de bataille. Bonaparte relança l’assaut. La seconde ligne ottomane tomba. Murat se mesura en personne au général adverse, Mustapha pacha. Ce dernier tira avec ses pistolets sur Murat qui, parce qu’il hurlait dans sa charge, vit la balle lui transpercer la bouche sans le blesser réellement. Le général trancha la main du pacha et le fit prisonnier. Napoléon Bonaparte, apprenant cette blessure de son excellent commandant de cavalerie, aurait dit : « c’est la première fois qu’il l’a ouverte à propos. » Du reste, la bataille était gagnée. Les janissaires tentèrent de s’enfuir dans l’eau et se noyèrent. D’autres se réfugièrent dans un fort mais se rendirent rapidement. La seconde armée ottomane était annihilée, 12 000 Ottomans étaient morts ou s’étaient noyés, le reste, dont le pacha, étaient prisonniers.

Bataille d’Aboukir (25 juillet 1799), Murat affronte le pacha au centre

Ainsi s’achevait, pour Napoléon Bonaparte, l’expédition d’Egypte, bien qu’elle doive continuer sans lui. Avec 35 000 hommes, Bonaparte avait envahi l’Egypte et la Syrie, avait défait les redoutables mamelouks, deux armées ottomanes et leurs non moins redoutables janissaires. Malgré les maladies et l’appui anglais, il avait écrasé une révolte arabe, avait établi un gouvernement et laissait 25 000 hommes derrière lui. Cette expédition ne mérite en rien la réputation de fausse victoire qu’on lui donne. Son utilité, en revanche, est tout à fait discutable. Au demeurant, le Directoire était en danger en Europe et demandait le retour de Bonaparte. Il accosta en France le 9 octobre 1799.

Sources (texte) du double dossier sur la période 1789-1815 :

Gaxotte, Pierre (2014). La Révolution française. Paris : Tallandier, 529p.

Marill, Jean-Marc (2018). Histoire des guerres révolutionnaires et impériales 1789-1815. Paris : Nouveau Monde éditions / Ministère des Armées, 544p.

Lentz, Thierry (2018). Le Premier Empire. Paris : Fayard / Pluriel, 832p.

Sources (images) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Paul_de_Brueys_d%27Aigalliers (amiral Brueys)

https://roles67.skyrock.com/3230244209-La-bataille-d-Aboukir-egalement-appelee-bataille-du-Nil-fut-une.html (bataille navale d’Aboukir 1798)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aristide_Aubert_du_Petit-Thouars (amiral du Petit-Thouars)

https://marechaljoukov.skyrock.com/3006681611-Les-formations-tactiques-napoleoniennes-I-le-carre.html (formation en carré)

https://www.wikiwand.com/fr/Mourad_Bey (Mourad Bey)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Pyramides (bataille des Pyramides)

https://en.wikipedia.org/wiki/Jazzar_Pasha (al-Jazzar)

https://www.herodote.net/21_juillet_1798-evenement-17980721.php (régiment dromadaires)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Saint-Jean-d%27Acre_(1799) (siège Saint-Jean-d’Acre)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_Murat (Murat)

https://www.repro-tableaux.com/a/jean-antoine-gros/la-bataille-dabukir.html (bataille terrestre d’Aboukir)

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