La guerre de Sécession (partie VIII) : industrie, marine et armée de terre

La guerre de Sécession (partie VIII) : industrie, marine et armée de terre

Rappel :  Immédiatement après l’attaque confédérée sur le fort Sumter, le président de l’Union, Lincoln, mobilisa. Les états limitrophes du Sud septentrional considérèrent que ce dernier acte enclenchait la guerre et non l’assaut ordonnée par le président de la Confédération, Jefferson Davis, sur le fort Sumter. La guerre venait véritablement de débuter et pour les deux camps, il s’agissait de convaincre les états limitrophes indécis. La Virginie, état d’une importance capitale, se décida en faveur de la Confédération. La seule Virginie donnait au Sud ses meilleurs généraux et une capacité industrielle égale à celle de tous les états sécessionistes réunis. Certains états ne se décidèrent pas facilement. L’action des deux armées participa au choix final. L’Arkansas, la Caroline du Nord et le Tennessee rejoignirent la Confédération en mai et juin 1861. Le Maryland se déclara neutre puis unioniste grâce à son gouverneur unioniste et à la loi martiale imposée par Lincoln. Au Missouri, l’Union intervint pour empêcher une sécession. Des représentants sécessionistes firent symboliquement sécession, créant un gouvernement qui restera en exil toute la guerre durant. Le Kentucky se décida finalement en faveur du Nord après une invasion lancée par des Confédérés. Le Tennessee oriental se souleva contre la sécession mais n’obtint qu’un soutien tardif des Fédéraux dans la guerre. Entre juin et octobre 1861, la Virginie occidentale déclara l’assemblée de Richmond illégale et se sépara de l’état pour rejoindre l’Union. Des combats débutèrent en Virginie occidentale entre Unionistes et Confédérés pour le contrôle de cette partie de l’état. Les Unionistes, plus nombreux, chassèrent les Confédérés du territoire. Comme au Missouri, des francs-tireurs débutèrent une guérilla.

Les sudistes combattant sur les champs de batailles ne se battaient pas tant pour l’esclavage et la souveraineté des états que parce que les nordistes envahissaient leur territoire. La guerre était défensive pour le Sud, les Confédérées se battaient parce qu’ils pensaient qu’ils avaient tout à perdre. Les gouvernements étrangers refusaient, en outre, de reconnaître les États Confédérés à cause de l’esclavage. L’Union, pour sa part, se battaient pour l’honneur, le drapeau et la pérennité du gouvernement que les Confédérés étaient accusés de vouloir renverser. Lincoln disait ne pas vouloir changer les lois dans le Sud, ne pas vouloir interdire l’esclavage ni altérer les droits des états. Il attaquait parce que les Confédérés avaient fait sécession, ce qui était anticonstitutionnel. Lincoln avait été élu avec moins de la moitié des suffrages en 1860. Bien que l’abolition de l’esclavage ne soit pas encore un objectif de guerre de Lincoln, les abolitionnistes soutenaient le président, partant du principe que la lutte à mort contre les Confédérés mettrait fin à l’esclavage. Les abolitionnistes n’avaient pas intérêt à faire de la fin de l’esclavage un objectif de guerre clair, pour le moment. Tout comme la Confédération ne jugea pas judicieux de faire de l’esclavage la raison de la lutte pour les Confédérés qui comptaient dans leurs rangs une majorité de soldats ne possédant pas d’esclaves. Des deux côtés, on passa sous silence la question esclavagiste au début du conflit.

Ni l’Union, ni les États Confédérés n’étaient prêts pour la guerre. Presque aucun officier n’avait l’expérience du feu, aucun programme de mobilisation n’existait, pas plus que de plan stratégique. Les Fédéraux n’avaient pas de carte topographique des États Confédérés, pas d’état-major, du vieux matériel (des fusils à canon lisse voire des fusils à pierres), le ministère de la Guerre nordiste était inefficace. La Marine présentait un tableau plus mitigé dans l’Union. Certes, une douzaine à peine des navires de guerre sur 42 étaient immédiatement disponibles, les autres sillonnant des mers lointaines. Mais le Nord possédait presque tous les chantiers navals du pays ainsi que la marine marchande, qui pourrait fournir hommes comme navires à l’armée. Le ministère de la Marine était, lui, très actif : dirigé par l’excellent administrateur Gideon Welles et dynamisé par l’adjoint au ministre*, Gustavus V. Fox. Le blocus maritime contre les États Confédérés, décrété par Lincoln le 19 avril 1861, était déjà en place à la fin de l’année. À cette période, 260 navires de guerre étaient disponibles et une centaine en construction du côté de l’Union.

*Dans le système américain, on ne parle pas de ministre mais de secrétaire d’Etat. Pour franciser le texte, j’utiliserai le terme « ministre »..

Gideon Welles (1802-1878), secrétaire à la Marine des Etats-Unis (1861-1869).

Du côté des Confédérés, il fallait bâtir une flotte en partant de zéro, en faisant face à des pénuries multiples et avec un seul chantier naval adapté : celui de Norfolk. Pourtant, la marine confédérée pouvait compter sur des hommes d’exception tels que le ministre de la Marine Stephen R. Mallory ainsi que les commandants Raphael Semmes et James D. Bulloch. Mallory savait qu’il ne pouvait lutter avec la marine de guerre de l’Union. Il se focalisa donc avec une grande efficacité sur des objectifs précis. Il acheta des vedettes de douanes et autres vapeurs pour en faire des canonnières patrouillant dans les ports ; il permit la mise au point de « torpilles » (des mines) qui, placées aux embouchures des fleuves et à l’entrée des ports, firent sombrer 43 navires de guerre de l’Union.

Stephen Russel Mallory (1812-1873), sénateur de Floride (1851-1861) puis secrétaire à la Marine des Etats confédérés (1861-1865).

Mallory permit également la construction de « torpilleurs », au fonctionnement assez similaire aux sous-marins. Une idée en amenant à une autre, les Confédérés construisirent le premier sous-marin de l’histoire, le CSS Hunley, qui coula trois fois, tuant à chaque fois tout l’équipage et son inventeur (Horace Hunley), avant de parvenir à envoyer par le fonds un navire de l’Union qui assurait le blocus en 1864 et de couler avec lui, pour la quatrième et dernière fois. Mallory savait qu’il aurait besoin de navires européens. Restait encore à les convaincre. Pour cela il pouvait compter sur le Géorgien James D. Bulloch, l’homme le plus expérimenté de la Confédération concernant la marine, nanti du sens des affaires et du tact. Il brava le blocus de l’Union à plusieurs reprises pour se rendre à Liverpool et acheter ou faire construire des navires de guerre. Il ramena également des armes et des munitions en 1861.

James Dunwoody Bulloch (1823-1901), espion et chef des agents de la Confédération à l’étranger.

Mallory s’attela par ailleurs à répliquer les tout nouveaux cuirassés des Français et des Britanniques en construisant le CSS Virginia, premier cuirassé de la flotte confédérée, dont on parlera plus loin. Une guerre de course éphémère à l’encontre de la marine marchande de l’Union s’essouffla parallèlement au renforcement du blocus. Pourtant, le capitaine Raphael Semmes échappa au blocus et devint la terreur des marines marchande et militaire de l’Union pendant 6 mois, capturant et incendiant 18 navires. Pris au piège à Gibraltar, Semmes vendit son vaisseau aux Britanniques, remonta jusqu’au Royaume-Uni et prit le commandement du CSS Alabama, négocié par Bulloch. Il repartit pour une brillante carrière.

Raphael Semmes (1809-1877), corsaire confédéré.

Le Sud mobilisa avant le Nord. Les milices furent les premières à répondre à l’appel bien que souvent peu efficaces. L’armée confédérée, forte de 100 000 volontaires, fut créée par le Congrès confédéré pour un an le 6 mars 1861. Les sudistes pensaient les yankees incapables de se battre et les sous-estimaient gravement. Les équipements, armements et entraînements des unités variaient beaucoup au début de la guerre, dans un camp comme dans l’autre. Le président Davis, sortant de West Point et ayant pris part à la guerre du Mexique, avait des capacités militaires lui permettant de bâtir son armée plus rapidement. Pourtant l’armée confédérée manquait de tout. C’est que, les Etats Confédérés avaient le neuvième de la capacité industrielle de l’Union. En 1860, le Nord avait produit 97% des armes à feux, 94% des textiles, 93% de la fonte brute, 90% des bottes et souliers. L’Union disposait d’un réseau ferroviaire deux fois supérieur à celui de la Confédération et de largement plus de canaux et de routes macadamisées. Pour former le réseau ferroviaire du Sud, les rails avaient été importées du Nord ou du Royaume-Uni. En 1860, le Sud avait produit 19 des 470 locomotives faites aux États-Unis.

Les soldats confédérés manquaient d’équipements et de nourriture. Abraham Myers, le directeur de l’Intendance (qui fournit les équipements et le matériel de la troupe) et Lucius B. Northrop, l’intendant général (qui fournit l’armée en vivres) ne parvinrent pas à convenablement ravitailler l’armée. Les routes étant trop mauvaises, la nourriture pourrissait dans des entrepôts alors que les soldats ne mangeaient pas assez et que les prix montaient en conséquence au front. Seul Josiah Gorgas, dirigeant le service du Matériel, accomplit des miracles avec une situation initiale pire que celles des intendants. Il avait pour mission de développer l’industrialisation des États Confédérés en quelques années et en partant de rien. Surtout, les usines du Pont dans le Delaware (donc dans l’Union) fabriquaient toute la poudre du pays. Pour la fabriquer, il fallait du salpêtre (nitrate de potassium) qui était importé. Or, le blocus naval restreignait largement cette perspective.

Gorgas envoya Caleb Huse acheter toutes les armes qu’il pourrait trouver en Europe. Celui-ci déjoua le blocus de l’Union et remplit sa mission avec autant d’efficacité que Bulloch. Sans lui, les États Confédérés n’auraient pas tenu cette première année de guerre. De son côté, Gorgas fit sortir du sol des arsenaux et des fonderies pour produire des armes légères et de l’artillerie ; chargea M. St. John de trouver des grottes calcaires riches en salpêtre, fit construire une grande fabrique de poudre en Géorgie, dirigée par George W. Rains et fonctionnelle dès 1862, réquisitionna tout ce qui pouvait contenir du nitre ou du cuivre, fit fondre les cloches des églises, récupérer autant de plomb et d’armes que possible sur les champs de bataille pour faire de nouvelles munitions et de nouveaux fusils … Sans Gorgas, St. John et Rains, les Confédérés n’auraient jamais tenu aussi longtemps.

George Washington Rains (1817-1898), officier, ingénieur et inventeur confédéré, directeur d’une fabrique de poudre.

Pire, Gorgas était desservi par les états confédérés eux-mêmes. Ceux-ci, ayant fait sécession un par un, gardèrent pour eux les armes prises aux arsenaux fédéraux. Ils préféraient armer leur milice que centraliser les stocks et en pourvoir l’armée confédérée qui luttait sur les fronts de la Virginie et du Tennessee. Cet égoïsme, ayant trait à la souveraineté des états, allait s’empirer.

L’Union mobilisa tard mais puisait dans un bien plus large vivier. Ce retard résulta en fait en un jeu égal en terme numérique sur le terrain, du moins pour l’instant. En réalité, l’Union pouvait mobiliser au moins 2,5 fois plus d’hommes que les Confédérés. Cette proportion transparaîtra rapidement dans le rapport de force des batailles. Début 1862, l’Union alignait plus de 700 000 soldats et en avait appelé plus d’un million. Pourtant, tout était confus, car le ministre Cameron bâclait son travail. Les hommes furent enrôlés pour 90 jours, puis 3 ans. Dès juin 1861, le gouvernement fédéral se trouva obligé de refuser des régiments qu’on lui proposait parce qu’il ne pouvait équiper tant d’hommes. Les armes et vêtements manquaient. On envoya des acheteurs sur le Vieux Continent pour équiper le Nouveau-Monde au prix d’une concurrence avec les agents confédérés. Alors, les états et leur législature, voire les citoyens, décidèrent d’équiper « leurs » soldats à leurs frais les premiers mois.

Simon Cameron (1799-1889), sénateur de Pennsylvanie (1845-1849, 1857-1861, 1867-1877), secrétaire à la guerre (1861-1862) et ambassadeur des Etats-Unis en Russie (1862).

Fin 1861, le gouvernement fut en mesure de reprendre le flambeau en équipant ses troupes. Pourtant, vêtements, souliers et couvertures étaient de piètre qualité car fait à la hâte dans des usines surmenées. Les opportunistes profitèrent du ministre de la Guerre, peu rigoureux, pour vendre au gouvernement des fusils ou des chevaux à un prix scandaleusement élevé. Le ministre de la Guerre, Simon Cameron, était corrompu. Il donnait surtout des contrats à sa Pennsylvanie natale, faisait transiter le matériel majoritairement par les rails des sociétés du Chemin de fer central du Nord et du Chemin de fer de Pennsylvanie dans lesquels il avait, tout comme son adjoint, des intérêts financiers. Lincoln remplaça Cameron par Edwin M. Stanton, une bête de travail incorruptible et efficace, en janvier 1862.

Edwin McMasters Stanton (1814-1869), procureur général des Etats-Unis (1860-1861) puis 27e secrétaire à la guerre des Etats-Unis (1862-1868).

Le directeur de l’Intendance – ou quartier-maître général de l’armée – (en charge d’équiper et transporter les armées), Montgomery C. Meigs, faisait pour sa part un travail titanesque. Brillant élève de West Point auréolé d’états de service exceptionnels dans le Génie, Meigs fit sortir le système du chaos, procéda à des appels d’offres au lieu de contrats en régie (permettant des contrats moins onéreux), imposa des standards pour les uniformes qui donneront les « tailles » dans le civil plus tard et parviendra à maintenir un approvisionnement des armées impeccable malgré l’allongement des lignes logistiques à mesure que les soldats de l’Union avanceront dans les États Confédérés. Les Confédérés, eux, verront leur logistique facilitée à mesure qu’ils reculeront. Meigs gérera 1,5 milliard de dollars de dépenses au cours du conflit, soit la moitié du coût de l’effort de guerre de l’Union.

Montgomery Cunningham Meigs (1816-1892), directeur de l’Intendance pour l’Union (1861-1865).

Dans le Nord comme dans le Sud, les officiers étaient généralement élus par la troupe, surtout au début de la guerre. Des deux côtés, on entendait traiter les hommes en citoyen-soldats. Certains officiers étaient placés pour des raisons politiques, d’autres car c’était de riches personnes ayant rassemblé la troupe et payé l’équipement. Il va sans dire que cette pratique mena à la promotion d’incompétents. Pourtant, la situation était plus grave chez les Fédéraux. C’est que le général Scott refusa de diluer les quelques milliers d’hommes de l’armée fédérale parmi les régiments de volontaires qu’ils auraient pu encadrer. La Confédération dilua pour sa part les 313 militaires qui démissionnèrent de l’armée fédérale pour rejoindre le Sud. Les Confédérés étaient mieux lotis du point de vue de l’encadrement : sept des huit écoles militaires des États-Unis se trouvaient au Sud. Cela n’empêcha pas les promotions politiques, ce qui eut parfois des effets désastreux. Et puis, les présidents Lincoln et Davis étaient chargés de donner le grade de général à qui le méritait … Ou qui devait l’avoir pour satisfaire les attentes des partis politiques. Lincoln promut plusieurs démocrates pour s’assurer le soutien du parti mais également des étrangers pour satisfaire les ethnies. Pour autant, les élèves de West Point dirigeaient largement des deux côtés et certains s’avérèrent moins efficaces que des généraux politiques. A partir de 1863, les élections d’officiers se firent presque uniquement sur le mérite.

Winfield Scott (1786-1866), général des Etats-Unis et de l’Union, diplomate et candidat à la présidentielle de 1852.

L’armée de l’Union comptait 80% d’infanterie, 14% de cavalerie et 6% d’artillerie. L’armée confédérée comptait elle 74% d’infanterie, 20% de cavalerie, 6% d’artillerie. Des deux côtés, les armées s’organisèrent des compagnies aux corps d’armée. Un régiment comptait 1 000 hommes (séparés en 10 compagnies) au début de la guerre. Une brigade comptait quatre régiments. Les divisions (trois, parfois quatre brigades) apparurent en juillet 1861 ou plus tard. Les corps d’armée (deux divisions, trois d’ordinaire) apparurent au printemps ou à l’été 1862. Avant ça, une organisation en simples brigades était privilégiée (quatre régiments puis cinq voire six à la fin de la guerre). Les régiments confédérés comportaient souvent 12 compagnies de 100 hommes et étaient de ce fait plus fournies que celles de l’Union. Les effectifs théoriques étaient donc les suivants : 1 000 hommes par régiment, 4 000 par brigade, 12 000 par division, 24 000 ou plus par corps d’armée. En vérité, ces unités comptaient souvent la moitié voire le tiers de ces effectifs.

Les régiments étaient remplis de volontaires qui venaient souvent des mêmes villages et en tout cas d’un seul état. Le malheur d’un régiment faisait celui d’une ville, voire d’un état. Les états étaient fiers de donner le plus de régiments possibles, si bien qu’ils ne renflouaient que rarement les régiments entamés par la guerre et la maladie, préférant en créer de nouveaux. Les régiments se vidèrent au fil de la guerre. C’était une absurdité militaire : les plus chevronnés, dans des régiments nécessairement entamés, ne pouvaient encadrer les nouveaux. Ainsi, les régiments expérimentés avaient moins de poids par manque d’effectifs et les nouveaux étaient décimés pour rien. Au début de la guerre, l’indiscipline régnait dans nombre de régiments dirigés par des officiers peu compétents. Cela changea avec le temps. Les officiers avaient 15% de chances de plus qu’un soldat normal de mourir au combat sur le champ de bataille car celui-ci s’exposait davantage. Pour les généraux, le risque de mort était au double de celui du soldat.

Les généraux n’étaient pas formés à la stratégie. Les deux camps pensaient la guerre courte. Les soldats partirent joyeux pour une guerre dont ils avaient une image romantique. Certains, néanmoins, envisagèrent des stratégies de longue durée dès le départ. Le général Scott (Union) proposa le plan Anaconda qui visait à étouffer les Confédérés avec un blocus avant que l’armée n’attaque en suivant le fleuve Mississippi. Ce plan était pensé pour épargner des vies. C’était demander de la patience aux nordistes, ce qui était politiquement intenable. L’opinion publique exigeait une attaque en Virginie car le Congrès confédéré devait s’y réunir en juillet 1861 (à Richmond) : l’occasion de défaire les sécessionnistes rapidement, estimait-on. L’opinion publique ne pouvait comprendre qu’une stratégie offensive, qui avait si bien fonctionné contre le Mexique, ne fonctionnerait pas dans cette guerre-ci également.

Source (texte) :

McPherson, James M. (1991). La guerre de Sécession. Paris : Robert Laffont, 1020p.

Sources (images) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gideon_Welles (Welles)

https://en.wikipedia.org/wiki/Stephen_Mallory (Mallory)

https://en.wikipedia.org/wiki/James_Dunwoody_Bulloch (Bulloch)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raphael_Semmes (Semmes)

https://en.wikipedia.org/wiki/George_Washington_Rains (Rains)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Cameron (Cameron)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Edwin_M._Stanton (Stanton)

https://en.wikipedia.org/wiki/Montgomery_C._Meigs (Meigs)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Winfield_Scott (Scott)

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