La guerre de Crimée (partie IX) : la chute de Sébastopol et le Congrès de Paris (1855-1856)

La guerre de Crimée (partie IX) : la chute de Sébastopol et le Congrès de Paris (1855-1856)

Rappel : Le siège vit en 1855 une multiplication des bombardements alliés sur Sébastopol. Ceux-ci étaient de plus en plus fréquents et violents. Ils écrasèrent les défenses russes surtout en avril, juin et août. En parallèle, les Britanniques motivèrent une opération vers Kertch pour couper la ligne de ravitaillement des assiégés en Crimée. Cette ligne coupée en mai, les Russes commencèrent à mourir de faim en plus des balles, des obus et de la maladie. Chaque jour, il en mourrait plusieurs centaines. Ce nombre atteignit le millier par jour sur la fin du siège. Les alliés, qui avançaient mètre par mètre et subissaient des contre-offensives russes, n’étaient pas en reste de ce point de vue. Des dissensions apparurent entre l’état-major français (dirigé par Pélissier) et Napoléon III, resté à Paris. Pélissier, qui ne jurait que par le siège, manqua d’être démis de ses fonctions. Mais sa stratégie fut plutôt payante. Le Piémont-Sardaigne prit part à la guerre, invité par Napoléon III pour faire pression sur une Autriche toujours indécise. L’armée de secours russe tenta une nouvelle offensive sur ordre du tsar. Le 16 août 1855, la bataille de Tchernaïa vit les Russes échouer lamentablement devant les Français et les Piémontais. Le 17 août débuta un bombardement ininterrompu et intensif de Sébastopol. L’assaut final était prévu pour le 8 septembre 1855. Pour en mener la partie la plus cruciale, la prise du bastion Malakoff, le général Mac-Mahon fut désigné.

Pour les alliés, il fallait impérativement prendre Malakoff. Ce centre du dispositif défensif russe tombé, les alliés pourraient accabler les autres bastions et faire tomber l’entièreté des défenses. Il appartenait à Mac-Mahon de prendre et tenir la position. A 12h le 8 septembre, les bombardements s’arrêtèrent brutalement. Pourquoi midi ? Parce que les attaques précédentes avaient été déclenchées le matin et le soir, respectivement. Il s’agissait donc de surprendre les Russes. Pire, les Russes avaient pour habitude de manger à cet horaire et dégarnissaient donc leurs murs pour se mettre à l’abris des bombardements. Pour tirer le plus grand bénéfice de la surprise, l’attaque de Mac-Mahon, qui devait sortir le premier, se faisait à la montre et pas avec une fusée éclairante comme signal. On comptait aussi sur la fatigue des Russes, sonnés par des jours et des nuits de bombardements et ayant maladivement attendu, tous les jours du 5 au 8 septembre, un assaut des alliés qui ne vint jamais.

Patrice de Mac-Mahon (1808-1893), maréchal de France puis président de la République française (1873-1879)

L’offensive de Mac-Mahon connut un premier obstacle : les pontiers étaient en retard et ne pouvaient donc pas permettre le franchissement du fossé précédant Malakoff par des ponts-échelles. Qu’importe, les zouaves français sautèrent dans le fossé, certains s’y cassèrent des membres, et escaladèrent de l’autre côté. Ils tombèrent sur des artilleurs russes désemparés. Mais ceux-ci se ressaisirent rapidement. Alors que les zouaves rencontraient une forte résistance, les porteurs de ponts-échelles permirent au grand nombre le franchissement du fossé. Mais déjà, les Russes avaient pris position derrière la première des trois principales « traverses » (barricades) et opposaient ainsi une farouche résistance dans Malakoff. Mac-Mahon aurait alors rassuré un officier britannique qu’il lui demandait s’il pensait tenir sa position dans Malakoff « dites à votre général que j’y suis, j’y reste. » (Mac-Mahon nia toute sa vie avoir prononcé ces mots). Après avoir buté sur la première barricade, les Français s’en emparèrent et la retournèrent contre les Russes. Ceux-ci, retranchés derrière la deuxième traverse, n’avaient pas pensé au fait que leurs défenses pouvaient être utilisées contre eux. Les Français n’étant plus à découvert, prirent l’avantage.

Si la prise de Malakoff était en bonne voie, les alliés échouèrent partout ailleurs. Ils prirent des positions mais en furent chassés à plusieurs reprises. Qu’importe, tant que Malakoff tenait. Et Mac-Mahon ne lâchait rien. Il faut dire que les Français tenaient fermement Malakoff et ses flancs, détail d’une importance capitale. Sans ses flancs assurés, Mac-Mahon n’aurait pu tenir. La batterie Gervais, qui jouxtait Malakoff, fut ainsi prise. Les Français finirent par chasser les Russes du bastion Malakoff. Un détail de l’architecture joua alors en faveur des alliés : les bastions se fermaient sur leurs arrières en une gorge étroite initialement pensée pour permettre aux Russes occupant le bastion, s’ils étaient pris de revers, de se défendre. Mais une fois le bastion perdu, cette gorge étroite empêchait toute contre-offensive russe sur le bastion. Les Russes s’y essayèrent, en vain. Le bastion de Malakoff tombé, les Russes savaient la ville perdue. Alors que les Français redoutaient une offensive sur Malakoff, les Russes évacuèrent Sébastopol et firent sauter tout ce qui pouvait être détruit. Le 9 septembre 1855, le siège, commencé exactement onze mois auparavant le 9 octobre 1854, était effectivement terminé ; Sébastopol venait de tomber. Le 11 septembre, les alliés s’emparèrent de la ville.

La prise du bastion de Malakoff par les hommes du général Mac-Mahon (8 septembre 1855)

La guerre s’arrêta-t-elle pour autant ? Pourquoi aurait-ce été le cas ? Alexandre II n’avait-il pas encore 150 000 hommes en Crimée ? Et puis, les Russes venaient d’avancer dans le Caucase. La Russie ne souhaitait pas la paix et avait encore assez d’arguments pour entretenir l’illusion du tsar. La réalité était toute autre : la Russie n’avait plus les moyens de sa fierté diplomatique. Mais que pouvaient alors les alliés qui, jamais, ne demanderaient la paix ? S’étant emparés de Sébastopol, les armées n’avaient plus de but. La divergence des objectifs entre Londres et Paris commençait à devenir encombrante. Les Britanniques souhaitaient écraser la Russie. Ils voulaient même déverser un feu naval sur Saint-Pétersbourg. Londres, de fait, vivait mal le fait que les Français aient largement participé à la victoire de l’Alma, sauvé les Britanniques à Inkerman, formé la majorité des forces du siège, gagné seuls (avec les Sardes) à la Tchernaïa, emporté seuls Malakoff alors que les Britanniques échouaient devant le Grand Redan et aient, en quelque sort, fait presque seuls tomber Sébastopol !

Les Français, eux, souhaitaient la paix et l’empereur se contenterai des Quatre Points*. L’engouement unilatéral de Londres connaissait une faiblesse : elle ne pouvait aisément continuer la guerre sans les Français. Or, Napoléon III avait, en mars (le « coup d’Etat diplomatique » du 26 mars) et mai 1855, posé une condition à la poursuite de la guerre pour la France. Si Sébastopol tombait, Paris acceptait de continuer la guerre contre la Russie à la condition qu’on motive un soulèvement italien et hongrois contre l’Autriche et surtout un soulèvement polonais contre les Russes. Paris proposait là l’inadmissible. De telles demandes auraient profondément modifié l’ordre européen ; désir le plus cher de l’empereur des Français. En fait, Napoléon III voulait surtout faire peur aux Britanniques et les forcer à s’assoir à la table des négociations. L’empereur disposa d’un soutien de poids : l’armée des alliés, Français comme Britanniques, refusaient de sortir de Sébastopol. Si les militaires alliés ne voulaient plus combattre, les Russes les y obligèrent.

*Pour rappel, les Quatre Points sont les suivants : 1- Abolition du protectorat de la Russie sur les principautés danubiennes, remplacé par une garantie européenne. 2- Affranchissement de la navigation à l’embouchure du Danube. 3- Révision du traité du 13 juillet 1841, pour limiter la puissance russe dans la mer Noire. 4- Renonciation de la Russie au protectorat officiel qu’elle exige de l’Empire ottoman sur ses sujets orthodoxes.

Le 29 septembre 1855, les Russes attaquèrent Eupatoria au nord de Sébastopol. Là, la cavalerie française affronta celle des Russes et l’emporta. L’engagement s’était avéré aussi léger que la défaite russe. Mais l’impact moral était grand. Le 17 octobre, des troupes alliées attaquèrent Kinburn par la mer et par la terre. Cette offensive couplée aux flottes alliées, parfaitement maîtrisée, fit tomber la forteresse de Kinburn en un jour. La France avait alors engagé ses premières « batteries flottantes », des navires lourdement armés souhaités par Napoléon III… Les premiers cuirassés de l’Histoire.

Bataille de Kinburn (17 octobre 1855)

Sur la scène diplomatique, si la Russie ne daignait pas faire un pas vers la paix, il fallait augmenter la pression. L’Autriche trouvait enfin un intérêt à se montrer menaçante. Si la Russie avait encore des troupes en Crimée et dans le Caucase, s’était au détriment d’une présence en Bessarabie. Libre de ses mouvements, l’Autriche semblait accepter d’imposer un ultimatum à la Russie menaçant d’entrer en guerre si la paix n’était pas discutée. Mais pour que cette proposition soit valable, Vienne rajoutait aux Quatre Points des Franco-Britanniques une cession territoriale russe en Bessarabie et en Moldavie. Un tel ultimatum devenait une terrible humiliation pour la Russie qui avait précédemment accepté les Quatre Points pour base des négociations justement avec la garantie qu’aucune cession territoriale ne les accompagnerait. Vienne, de fait, craignait que Paris et Londres s’entendent enfin sans son aide et organisent la paix. Napoléon III, ravi de cette surenchère, tâcha de faire accepter la proposition par la couronne britannique. Londres, qui souhaitait poursuivre la guerre, accepta le processus de paix mais en ajoutant aux Quatre Points et aux cessions territoriales « le droit pour les alliés de produire au cours de la conférence de paix des conditions particulières ». C’était demander à la Russie d’accepter à peu près n’importe quoi. Les états allemands (Saxe, Bavière et Wurtemberg), qui souhaitaient jouer un rôle et se démarquer de la Prusse, rajoutèrent leur pression diplomatique contre la Russie. Si la France se montrait conciliante au point d’être le principal espoir des Russes, il n’en demeurait pas moins que Paris et Londres prévoyaient des plans de campagne, notamment dans la Baltique. A ce sujet, les Franco-Britanniques avaient promis à la Suède la Finlande en novembre 1855. Ainsi, Stockholm appuyait les alliés contre la Russie.

De tout ceci naquît le Protocole du 14 novembre, véritable ultimatum contre la Russie. Celui-ci était porté par l’Autriche qui s’engageait à entrer en guerre en cas de refus russe. Berlin avait également été vaguement menacé par François-Joseph ; la Prusse s’était donc rangée dans le camp des alliés, sans conviction. La Russie ne pouvait accepter ces conditions mais fit parvenir à Vienne des contre-propositions le 5 janvier 1856. En réalité, ces contre-propositions étaient destinées à Napoléon III. Le tsar y acceptait les Quatre Points mais rejetait les ajouts de la cession territoriale de Vienne et des conditions particulières de Londres. Saint-Pétersbourg comptait sur Napoléon pour imposer cette paix à ses alliés. C’était surestimer le pouvoir de l’empereur des Français. Vienne rejeta immédiatement ces contre-propositions, rapidement appuyé par Londres, Turin, Constantinople et Paris.

Le tsar venait de jouer sa dernière carte. Il rassembla un grand conseil extraordinaire le 15 janvier pour discuter de cette paix avec les ministres et dignitaires. On lui conseilla d’accepter cette paix. Le tsar demanda conseil à l’impératrice-mère, qui approuva. Le 16 janvier, Nesselrode annonça que la Russie acceptait le Protocole du 14 novembre comme base de négociations. Un congrès pour la paix fut organisé à Paris. A Londres, l’annonce de la paix fut assez impopulaire. En France, à l’inverse, c’était l’allégresse. La guerre d’Orient ne fut jamais impopulaire en France. D’ailleurs, le 3e emprunt national venait de percevoir cinq fois plus de fonds que nécessaire ! Mais la paix était tout de même la bienvenue.

Traité de paix de Paris (1856)

Le congrès de la paix présageait du premier changement de l’ordre européen depuis 1815. Et Napoléon commençait à montrer son ambition de faire naître une alliance franco-russe. Celle-ci était, en réalité, voulue par les deux souverains et les deux peuples. Cela peut paraître étonnant, mais la Russie c’est le tsar. Et au Nicolas Ier absolutiste avait succédé l’Alexandre II libéral. Les deux puissances s’étaient livrées une guerre sans haine et une haute estime mutuelle s’y était développée. Les médecins français et russes s’étaient occupés des blessés français comme russes ; les prisonniers étaient bien traités de deux côtés et même payés d’une solde équivalente à celle d’un soldat du même grade dans l’armée ! Les Français avaient été bien accueillis dans des familles russes. De la même manière, les prisonniers russes envoyés en France furent bien accueillis. Les Français et les Russes se livraient ainsi la dernière guerre européenne chevaleresque. A l’inverse, les Russes entretenaient une inimitié pour les Britanniques.

Pour la paix, les Russes optèrent pour les meilleurs représentants qu’on pouvait imaginer : Alexis Orlov (habile, charmeur, élégant, de bonne réputation) et le baron de Brünnow (diplomate chevronné, longtemps ambassadeur à Londres). Les Britanniques se méfiaient d’un rapprochement franco-russe. En fait, la France restait l’énigme du congrès : elle était victorieuse et organisatrice mais ne formulait aucune demande particulière et semblait imprévisible. Walewski, le ministre français des Affaires étrangères, fils naturel de Napoléon Ier, présidait le congrès. Il imposa que le secret soit gardé sur les discussions et que les discussions ne soient pas rapportées au mot. Les « conditions particulières » britanniques se firent jour : Kars, capturé aux Ottomans, devait leur être rendue sans condition et l’ile d’Aaland devait être démilitarisée dans la Baltique. La Russie voyait là ses deux monnaies d’échange s’envoler. Les Britanniques, par « l’examen spécial de l’état des territoires de l’est » souhaitaient en plus totalement démilitariser la mer d’Azov et le Caucase, notamment la côte orientale de la mer Noire. Ainsi, Londres voulait raser tous les forts de la côte Circassienne. L’Autriche voulait, elle, amputer la Russie d’une bonne partie de la Bessarabie pour donner des terres à la Moldavie. Napoléon III, sur demande des Russes, intervint auprès des Britanniques et des Autrichiens. Dans la Caucase, ce ne serait qu’une « vérification des frontières russo-turques en Asie » et l’amputation en Bessarabie fut minimisée. Par ailleurs, Paris et Londres militaient pour l’union des principautés danubiennes en une Roumanie. Évidemment, les empires austro-hongrois, ottoman et russe n’avaient aucun intérêt à trouver à leurs frontières un état uni et fort plutôt que deux états faibles et autonomes.

Le rapprochement franco-russe se constata également autrement : Napoléon III informa la Russie de l’existence d’une convention secrète alliée signée le 2 décembre 1854 faisant de tout manquement de la Russie à ses obligations un casus belli. L’empereur assura alors à la Russie que la France ne tiendrait pas compte de cet engagement. Le 18 mars, la Prusse fut invitée (tardivement) par Napoléon III, malgré la protestation agressive des Britanniques. Napoléon III n’aborda la question polonaise qu’en privé et brièvement avec la Russie. Le refus d’en discuter fut catégorique. L’empereur attendrait, il savait que cette question lui attacherait les libéraux, les républicains et les catholiques en cas de réussite.

La question italienne fut, elle, soulevée devant les autres puissances. La Russie entendait soutenir cette remise en cause de la puissance autrichienne par vengeance pour ses annexions en Bessarabie. La France réclama le retrait des Autrichiens des Etats pontificaux tandis que les Français se retireraient de Rome. Napoléon III voulait une Fédération d’états tout en préservant le pouvoir temporel du Saint-Siège. Ces volontés embarrassaient bien l’Autriche et ces égards de Napoléon III pour le Saint-Siège visaient à satisfaire ses soutiens catholiques. Par ailleurs, l’empereur montrait du doigt la répression antilibérale du roi des Deux-Siciles. La politique française des nationalités n’était pas, du reste, naïve. Napoléon III attendait des rétributions politiques, économiques et morales de ces futurs états pour son soutien.

La France du Second Empire était alors l’arbitre européen, au sommet de son prestige, témoignant d’un bel essor industriel, rayonnant par la prise de Sébastopol, l’Exposition universelle à Paris et congrès de paix de Paris. Pour parfaire le tableau, le fils de Napoléon III naquit le 16 mars. Le 30 mars 1856 : le traité de paix de Paris fut signé. Dans cette guerre, les Britanniques avaient perdu 22 000 hommes (dont 2 800 tués sur le champ de bataille) ; les Piémontais 2 200 (dont seulement 28 tués) ; les Ottomans environ 100 000 d’après les estimations ; les Russes environ 100 à 200 000 d’après les estimations et les Français 95 000 dont 20 000 tués par l’ennemi. Les Britanniques ne comptaient que 8% d’hommes perdus au combat, les Piémontais encore moins, les Français 20% ! Le reste appartenait aux ravages des maladies : choléra, typhus, dysenterie, scorbut. La médecine était globalement impuissante et la France fut injustement accusée d’incurie administrative. Quoi qu’il en soit, l’évacuation militaire de la Crimée prit place du 21 avril au 3 juillet 1856. Personne ne restait, même de l’intendance, au 18 août 1856.

L’apothéose que fut le congrès de Paris pour l’empereur des Français fut de courte durée. Les Russes ne respectèrent pas certains détails du traité et les Britanniques restèrent en mer Noire pour faire pression. De fait, Napoléon III entretenait des relations dégradées avec toutes les puissances : il n’avait pas fait assez pour la Russie pour s’attirer les sympathies de Saint-Pétersbourg, mais assez pour irriter le Royaume-Uni et l’Empire ottoman ; il avait été trop italien selon l’Autriche et pas assez selon les Piémontais. Au demeurant, une conférence se tint à Vienne le 7 janvier 1857 pour régler les derniers détails.

La politiques des nationalités allait pousser Napoléon à s’engager en Italie et permettrai aux états allemands, au nombre de 63 après les traités de Westphalie en 1648 et de 20 après le traité de Vienne en 1815, de s’unir en une puissante nation conquérante, causant la perte du Second Empire en 1870.

Source (texte) :

Gouttman, Alain (2006). La guerre de Crimée 1853-1856. France : Perrin, 444p.

Sources (images) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_de_Mac_Mahon (général de Mac-Mahon)

https://legacy-uma.org/oeuvre/titien-tarquin-et-lucrece-ou-le-viol-de-lucrece/h12-horace-vernet-la-prise-de-malakoff/ (prise de Malakoff)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Kinburn (bataille de Kinburn)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Paris_%281856%29 (traité de Paris 1856)

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