Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie X) : la campagne de Saxe (1813)
La campagne de Saxe débuta en 1813 non loin de Leipzig et Dresde en terres allemandes Le 2 mai, à Lützen, les Coalisés, commandés par Blücher le tsar et le roi de Prusse, voulurent couper l’armée de Napoléon en deux avec 140 000 hommes. Tout le poids de l’attaque, pendant 4h, se porta sur le seul corps de Ney qui, en large infériorité numérique, tint le terrain ou recula lentement. Marmont lui porta finalement assistance avec son corps et, assailli par une cavalerie nombreuse, disposa ses divisions en carrés pour tenir le choc. Arrivé sur les lieux à 14h30, Napoléon contint l’effort des Coalisés sur son centre et mit en difficulté les ailes de ses ennemis. Macdonald et Marmont s’occupaient d’enfoncer les ailes, le général Bertrand, la jeune Garde et, bien sûr, Ney, tenaient le centre malgré les offensives de Wittgenstein, Blücher et Yorck. La dernière offensive coalisée sur le centre français leur coûta cher, Blücher fut blessé. Les Coalisés, en mauvaise posture, retraitèrent sans que les Français ne puissent leur imposer de désordre en l’absence de la cavalerie. Seulement 85 000 hommes avaient combattu dans la Grande Armée et les pertes*, de 18 000 hommes, trouvaient leur pendant coalisé de 15 000 hommes perdus et 2 000 prisonniers. Le corps de Ney avait, à lui seul, perdu 12 000 hommes !
*Notons que le terme de perte, militairement parlant, compte tous ceux qui sont définitivement ou momentanément hors combat : tués, blessés, malades, prisonniers, disparus.
Par la victoire de Lützen, Dresde fut reprise le 8 mai et les Coalisés se replièrent sur Bautzen, se retranchant sur une position défensive avec 78 redoutes*, 92 000 hommes et 600 canons ! Napoléon n’avait que 150 canons mais 100 000 hommes. Il attaqua le 21 mai et tenta de déborder la position défensive des Coalisés. Marmont, Ney et Macdonald poussèrent les Coalisés mais Ney ne put couper leur retraite lorsque, du fait de l’arrivée de la Garde impériale sur le champ de bataille, l’armée coalisée ordonna la retraite générale. Le brillant Duroc, menant la cavalerie de la Garde, fut emporté par un boulet. Après Bessières, voilà un second proche de Napoléon qui trouvait la mort. De chaque côté, les pertes se montèrent à 10 ou 15 000 hommes.
*Une redoute est une fortification militaire sans angle rentrant, complètement fermée.
L’Autriche préparait la guerre, forte de la promesse russe du recouvrement de son territoire d’avant 1805. Pourtant, les stupéfiantes victoires françaises repoussèrent l’entrée en guerre autrichienne. Forte de son statut de médiatrice, l’Autriche tendit un piège à Napoléon en lui proposant un armistice puis un congrès pour mettre fin à la guerre. L’Empereur, bien que victorieux n’avait d’autre choix que d’accepter la proposition : certains considèrent qu’il commit là sa plus grande erreur. A la lumière d’explications, pourtant, on comprend sa décision : la Grande Armée était épuisée et ne pouvait exploiter des victoires alors non-décisives, faute de cavalerie ; les chefs étaient las, le moral était bas notamment par les décès de Duroc et Bessières ; Napoléon attendait des renforts ; il craignait l’entrée en guerre de l’Autriche qui aggraverait l’écart numérique ; pour terminer, la situation interne de l’Empire était préoccupante. Napoléon ne pouvait qu’accepter cette suspension des hostilités, comptant sur l’honnêteté des Coalisés sur leur volonté de faire la paix. Honnêtes, ils ne l’étaient en rien.
L’Autriche gagnait du temps pour se préparer. Les Coalisés s’étaient entendus pour imposer à Napoléon des conditions inacceptables. L’armistice signé, le congrès de Prague se prépara. Rencontrant Metternich le 26 juin 1813, Napoléon lâcha « vous voulez la guerre, vous l’aurez » ce qui acheva de convaincre l’autrichien, si c’était encore nécessaire, d’inciter François Ier, empereur d’Autriche, à la guerre. Le 10 juillet, le congrès de Prague débuta. L’armistice courait jusqu’au 10 août. Napoléon, pendant ce congrès, finit par accepter les conditions des Coalisés ! Mais ces derniers firent mine d’avoir reçu l’approbation trop tard pour l’accepter et les hostilités reprirent après cette comédie bien orchestrée : les Coalisés voulaient la guerre.
En Espagne, Madrid était tombée le 13 août 1812, forçant Soult à s’extirper d’Andalousie en subissant les affres de la guérilla. Joseph Bonaparte, enfin chef militaire, enleva Madrid de nouveau le 2 novembre. La contre-offensive repoussa le désormais marquis de Wellington encore jusqu’à Ciudad-Rodrigo. A nouveau, Wellington trouva son salut dans les désaccords français. En mars 1813, Napoléon ponctionna l’armée d’Espagne pour son armée d’Allemagne : des généraux et 15 000 troupes d’élite furent retirée d’Espagne. Soult fut également rappelé, au soulagement de Joseph qui ne l’appréciait guère. En conséquence, une retraite vers le nord de l’Espagne fut décrétée : Joseph, roi d’Espagne, quitta définitivement Madrid le 28 mai 1813. Wellington lança une offensive générale fin mai : 50 000 Anglo-siciliens attaquèrent la Catalogne et la Navarre tandis que 70 000 Anglo-portugais se portaient sur les Pyrénées. Wellington passa l’Ebre le 17 juin et joignit 20 000 Espagnols à son offensive. Le 21 juin 1813, il força Joseph à l’affrontement à Vitoria. Wellington alignait 73 000 hommes, Joseph 67 000. Le Bonaparte laissa ses troupes exposées à l’artillerie ennemi, son commandement souffrit des dissensions des chefs, il ne fit pas sauter les ponts, plaça des convois sur la route principale de retraite et étira trop sa ligne : la défaite était déjà actée avant le premier coup de feu. Voyant sa droite attaquée et proche de flancher, Joseph, contrairement aux indications des généraux, dégarnit son centre pour soutenir sa droite. Ce faisant, il laissa les stratégiques ponts mal défendus. Wellington se jeta sur le centre, désormais faible : la retraite générale française fut ordonnée et se fit dans le désordre, laissant beaucoup de matériel sur le terrain, dont 120 canons. Le 28 juin, Joseph établit son quartier général à Saint-Jean-de-Luz : l’Espagne napoléonienne n’était plus. Napoléon démit son frère et Jourdan de leurs fonctions et nomma Soult à la tête de l’armée : il fallait désormais défendre le sol français.
Napoléon, apprenant que Murat, roi de Naples, menait des négociations, menaça son maréchal qui fournit des troupes à Eugène en Italie et revint en Allemagne commander sous l’Empereur. Pourtant, les tractations étaient encore en cours : l’Autriche exigeait que Naples s’arrime à elle si Murat voulait sauver son trône. L’Autriche avait convaincu les Coalisés de la nécessité de faire le congrès de Prague, se plaçant en meneuse de la coalition, elle qui, deux mois auparavant, était encore alliée de Napoléon. Ce tour de force serait bientôt agrémenté d’une déclaration de guerre en bonne et due forme. Bernadotte, lui, aida au plan dit de Trachenberg anticipant la reprise des opérations. Bernadotte était jugé fin connaisseur des stratégies de Napoléon, ayant servi sous lui. Il proposa d’ailleurs de remplacer in fine Napoléon dans une France territorialement limitée : débat prématuré. Le congrès terminé, l’Autriche déclara la guerre à la France le 12 août 1813.
Les Coalisés avaient des visions bien différentes de l’équilibre européen d’après-guerre. Les questions allemande, polonaise, italienne étaient autant de pommes de discorde. Les clivages se turent pour en finir avec Napoléon. L’avenir de la France et, partant, de la dynastie Bonaparte, n’étaient pas encore décidés. La Quadruple alliance, regroupant les grandes puissances de la Sixième Coalition (Prusse, Autriche, Russie et Angleterre) se forma le 9 septembre 1813 : il n’y aurait pas de paix séparée, les alliés s’y étaient engagés. En France, Cambacérès limitait la casse et ne dévoilait pas toute la vérité. Pourtant, le doute se répandait. Une levée supplémentaire, en août et septembre, de 300 000 hommes, demandée par Napoléon, accroissait le doute et le mécontentement dans un empire économiquement fragile. Pour autant, les Français avaient encore foi en Napoléon et son génie militaire.
Contre les 540 000 Coalisés du premier échelon, Napoléon alignait 350 000 hommes (comptant des dizaines de milliers d’assiégés) dont 250 000 Français et 500 canons. Pour éviter tout enveloppement et coupure de ses lignes, Napoléon devait diviser son armée en plusieurs. Il faudrait pour Napoléon fixer les forces coalisées pour masser temporairement assez d’hommes pour mener des batailles décisives. Oudinot (au nord) et Macdonald (face à la Silésie), commandaient à une armée chacun. Les Coalisés avaient compris qu’affronter l’Empereur directement était vecteur de défaite, dès lors, ils éviteraient tout combat contre Napoléon.
Belle illustration de ce principe : Blücher, le 19 août, attaqua et fit reculer Macdonald. Napoléon, arrivant sur les lieux, arrêta la retraite française et lança une contre-attaque. Blücher ordonna immédiatement la retraite. Apprenant une offensive coalisée sur Dresde, Napoléon confia de nouveau ses forces à Macdonald, lui ordonnant de poursuivre les Coalisés, et accourut à Dresde. Macdonald connu des succès initiaux puis, vers Jauer, une grave défaite. A Jauer, il avait manqué, avec 40 000 Français contre 90 000 Coalisés, de l’emporter ! Mais Macdonald avait finalement plié, perdant 7 à 10 000 hommes et 15 000 prisonniers. Les Coalisés perdirent eux de 4 à 10 000 hommes.
A Dresde, la situation était autrement plus grave : Gouvion Saint-Cyr, avec 40 000 hommes, allait affronter 180 000 Coalisés. Le 26 août, Schwarzenberg, avec ses Autrichiens, jeta ses hommes dans la fournaise, face au corps de Gouvion Saint-Cyr, rapidement soutenu par la Vieille Garde, la Jeune Garde et la cavalerie de la Garde de Napoléon, débouchant à Dresde : des unités d’élite. La Jeune Garde montra un zèle impressionnant et la cavalerie était de nouveau dirigée par Murat, prenant à revers les Coalisés qui buttaient sans avancer sur Dresde, défendue par une Vieille Garde intraitable. Les Coalisés reculèrent partout. Schwarzenberg, malgré la consigne de ne pas engager les forces dirigées par Napoléon, tenta sa chance le lendemain dans une bataille rangée. Napoléon avait rassemblé à Dresde, avec l’arrivée de Marmont, 120 000 hommes. Il comptait fixer le centre et envelopper les ailes. Et ainsi commença la bataille : l’artillerie aida à fixer le centre, Ney enveloppa la gauche, tandis que Victor et Murat l’imitaient à droite. A 11h, un boulet emporta le général Moreau, traitre devenu conseiller du tsar, le tuant sur le coup. Barclay de Tolly ne put réagir : les ailes vaincues, la retraite de l’armée de Bohême fut ordonnée à 18h. Les Coalisés comptaient 27 000 tués, blessés, prisonniers, pour seulement 800 tués et 7 500 blessés côté français.
L’excellent général Vandamme poursuivit l’aile droite en retraite des Coalisés, infligea trois défaites aux Russes puis écrasa la garde impériale russe. Le 30 août, avec 30 000 hommes, Vandamme affronta 70 à 100 000 Coalisés et resta en position défensive, attendant le soutien de Gouvion Saint-Cyr ou Mortier, qui ne vint pas. Encerclé, Vandamme ordonna une féroce charge de cavalerie pour dégager une partie de ses forces. Certains éléments français s’échappèrent. Vandamme et 10 000 hommes furent capturés, 5 000 furent tués. Les Coalisés déplorèrent eux 6 à 11 000 hommes perdus et 1 000 prisonniers. Pour autant, Schwarzenberg vaincu, Napoléon devait affronter les deux autres armées. Au nord, Oudinot, avec son armée de 60 000 hommes, marchait vers Berlin et fut sérieusement défait par 90 000 hommes de Bernadotte. Le 5 septembre, avec un rapport de force extrêmement défavorable d’un homme pour deux, Ney engagea, en marche à l’ennemi (c’est-à-dire une posture résolument offensive de l’armée), l’armée du Nord des Coalisés. Le général Bertrand, 16 000 hommes, affronta 40 000 hommes à Dennewitz et s’empara de la ville malgré la position défensive avantageuse des Prussiens, par ailleurs en large supériorité numérique ! Une colonne russo-suédoise déboucha sur le terrain, aggravant significativement l’écrasante supériorité numérique des Coalisés. Soudain, 10 000 Saxons et Wurtembergeois désertèrent l’armée de Ney, ne lui laissant aucune chance de vaincre : il se replia. Ney perdait 6 500 hommes. Les Prussiens, alors que Ney était dans les pires conditions et subissait une grave désertion en pleine bataille, en avaient perdu 8 000.
Plus au sud, Napoléon accourait pour soutenir Macdonald face à Blücher. Ce dernier refusa d’engager le combat face à l’Empereur et se replia. Mais déjà, Dresde était à nouveau menacée, Napoléon devait y retourner. La Grande Armée, souffrant des désertions de plus en plus fréquentes des Allemands, voyant la logistique mise à mal et la maladie emporter les hommes, tenait mal un tel rythme de batailles. C’est dans ce contexte que fut livrée la terrible bataille de Leipzig. Les Coalisés rassemblèrent une large armée, concentrant la majorité de leurs forces ; Napoléon fit de même. A Wachau, non loin de Leipzig, 355 000 Coalisés allaient affronter moins de 185 000 Français, Polonais et Allemands.
Le 16 octobre 1813, la bataille commença. Le terrain, scindé en trois par autant de rivières, et le fait que les trois armées coalisées n’étaient pas encore tout à fait rassemblées permirent à Napoléon de ne pas affronter toutes les armées en même temps. Les Français étaient disposés en deux lignes, et non trois, pour couvrir plus de terrain. Blücher attaqua avec 60 000 Prussiens le corps de Marmont de 25 000 hommes, au nord. Ney vint rapidement l’épauler pour contenir Blücher. Au sud, Napoléon affrontait les 250 000 hommes de Schwarzenberg. C’est ce dernier que Napoléon entendait faire plier en premier. L’Empereur comptait mener une bataille défensive, puis déborder son adversaire pour l’obliger à engager ses réserves et, ainsi privé de forces de réactions, attaquer son point faible avec la Garde. Ayant usé les Coalisés pendant la matinée, Napoléon ordonna à Macdonald et Mortier de déborder la droite des Coalisés. L’Empereur engagea le centre de Schwarzenberg avec Victor, Oudinot, Poniatowski et Augereau, tandis que l’artillerie de la Garde du général Drouot faisait des ravages. La cavalerie de Murat instilla le désordre chez les Coalisés. La nombreuse cavalerie des Coalisés repoussa la cavalerie française mais fut étrillée par l’artillerie de Drouot. Écrasée au centre, l’armée de Bohême tenait le terrain par sa large supériorité d’effectifs. Le combat se clôtura, indécis.
Les Coalisés pouvaient compenser leurs pertes par l’arrivée des deux autres armées (145 000 hommes de Bernadotte et Bennigsen). Napoléon, lui, était renforcé du seul corps de Reynier (14 000 hommes), composé de troupes allemandes peu sûres. De fait, le rapport de force, déjà sérieusement défavorable à l’Empereur, s’aggravait. Napoléon n’avait pas réussi à détruire l’armée de Schwarzenberg, il savait désormais qu’il devait retraiter et fit préparer les ponts. Le 18 octobre, dès l’aube, les Coalisés jetèrent toutes leurs forces contre Napoléon, avec un rapport de force d’environ 3 contre 1, en trois attaques concentriques. Au sud, les Coalisés subirent de lourdes pertes et échouèrent ; au nord Ney résista opiniâtrement. Le maréchal engagea les forces de Reynier, dont les Saxons et les Wurtembergeois qui s’empressèrent de trahir les Français, passant à l’ennemi et retournant leurs armes contre Ney ! Un trou béant venait de s’ouvrir dans les lignes françaises, Ney y remédia et Napoléon accourut pour relever la situation. Au sud, Schwarzenberg déclencha une nouvelle offensive générale qui s’écrasa lamentablement sur le mur français, occasionnant d’énormes pertes aux Coalisés. La nuit tombant, les hostilités furent suspendues. Napoléon entreprit alors de franchir l’Elbe pour échapper aux Coalisés par deux ponts, dont un à la solidité douteuse.
Les Coalisés, comprenant enfin la manœuvre, engagèrent à nouveau les combats. La ligne fut tenue par les Français, montrant une combativité hors du commun. Seulement voilà, le colonel du génie chargé de faire sauter le pont principal après le passage de l’armée laissa cette lourde responsabilité, faute impardonnable, à un caporal qui fit sauter le pont dès qu’il aperçut les troupes coalisées, donc bien trop tôt ! Il condamna 12 000 hommes. Oudinot parvint à passer malgré l’explosion mais le désormais maréchal Poniatowski, refusant la perspective d’un maréchal de France fait prisonnier, sauta dans l’Elbe, blessé, et se noya en tentant de rejoindre l’autre rive. La bataille de Leipzig, superbe bataille défensive de Napoléon, se mua en désastre. Au final, la « bataille des Nations », voyant cinq nations affronter les Français et Polonais, avait mis aux prises 355 000 Coalisés et 195 000 Français en ces journées du 16 au 19 octobre. Les Français perdaient 70 000 hommes (ainsi que 15 à 20 000 Allemands passés à l’ennemi), les Coalisés 54 000. 50 000 Austro-bavarois bloquaient la route vers le Rhin, pensant voir refluer des fuyards. Napoléon les étrilla, faisant 10 000 pertes aux Bavarois lors de cette dernière bataille sur le sol allemand. Ainsi, 190 000 Français restaient dans des places fortes et 50 000 Français passaient le Rhin pour une dernière campagne, celle de France.
Sources (texte) :
Marill, Jean-Marc (2018). Histoire des guerres révolutionnaires et impériales 1789-1815. Paris : Nouveau Monde éditions / Ministère des Armées, 544p.
Lentz, Thierry (2018). Le Premier Empire. Paris : Fayard / Pluriel, 832p.
Sources (images) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_L%C3%BCtzen_(1813) (bataille de Lützen)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Bautzen_(1813) (bataille de Bautzen)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Ren%C3%A9_Vandamme (général Vandamme)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Philippe_de_Schwarzenberg (feld-maréchal Schwarzenberg)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Leipzig_(1813) (bataille de Leipzig et retraite de la Grande Armée)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Antoine_Poniatowski (maréchal Poniatowski)