La Première Guerre mondiale (partie III) : front de l’est, fronts coloniaux et guerre maritime (1914)
Rappel : Les Allemands, suivant le plan Schlieffen, portèrent l’effort principal à l’Ouest pour tenter de vaincre la France avant que la Russie ne soit en mesure de se battre. Passés en partie par la Belgique, les Allemands perdirent de précieux jours sur leur planning serré du fait d’une résistance aussi farouche qu’imprévue de la Belgique. Les forteresses belges prises, la puissante aile droite du plan Schlieffen s’abattit sur les armées françaises. La bataille des frontières vit la France empêchée de mettre en œuvre son plan XVII et forcé de reculer sur la Sambre. Là, le corps expéditionnaire britannique (BEF), une armée de métier, s’illustra tandis que Joffre, le généralissime français, ordonnait une retraite générale. Pourtant, le chef d’état-major allemand, von Moltke, hésita quant à la stratégie à adopter vis-à-vis de Paris, désormais à portée. Fallait-il l’envelopper, s’écraser dessus, ou tenter de couper la liaison entre les armées française et leur capitale en passant à l’est de cette dernière ? Les hésitations poussèrent les Allemands à créer une brèche dans leur dispositif. Joffre en tira instamment profit en lançant sa contre-offensive : la bataille de la Marne (septembre 1914). Occupant des positions précaires, les Allemands préférèrent reculer leur ligne pour tenir des positions plus fortes. Les premières tranchées apparurent. La guerre de mouvement se muant en une guerre de position, les deux belligérants cherchèrent à attaquer le flanc de l’ennemi pour se créer un avantage, fixant progressivement le front jusqu’à la Manche : c’était la « course à la mer », qui n’était pas une course, et n’avait pas pour objectif la mer. A cette occasion fut déclenchée la bataille d’Ypres en Belgique, durant laquelle les Britanniques, soldats de métier, brisèrent les vagues allemandes. L’illusion de la guerre romantique venait de disparaitre. Von Moltke, qui n’avait pas réussi à abattre la France en quarante jours, fut remplacé par von Falkenhayn. Désormais, les Allemands étaient sur la défensive : un second front venait de s’ouvrir à l’Est, la Russie passait à l’offensive.
Sur le front de l’est, les Russes s’activèrent bien plus rapidement que prévu. Deux armées russes, dirigées par Rennenkampf et Samsonov, avancèrent depuis la Pologne russe. L’Allemagne comptait sur l’Autriche-Hongrie pour soutenir largement le front de l’est si la France se montrait plus coriace que prévu. Seulement, la Double-Monarchie était faible. Elle avait, de surcroit, divisé son armée en trois. Une première partie contre les Russes, une seconde contre les Serbes et une dernière a envoyer sur le front qui en avait le plus besoin, dite la force « balancier ». Conrad von Hötzendorf, chef d’état-major austro-hongrois, avait décidé qu’il avait meilleur compte à d’abord éliminer la Serbie. Il attribua donc d’abord la force balancier à la Serbie. Les Austro-Hongrois n’avaient, de fait, pas les moyens de tenir le front de l’est. Heureusement pour les Allemands, les Russes allaient multiplier les erreurs graves.
La première advint dès les premiers jours : les deux armées russes se séparèrent et ne partirent pas au même moment. Les communications entre ces deux armées se limitaient à un télégraphe par jour, rendant toute coordination compliquée, sinon impossible. Ainsi, une énorme brèche se créa entre les deux armées qui envahirent la Prusse orientale et l’une des deux avait de l’avance sur l’autre. Les Allemands avaient tout le loisir d’attaquer l’une, puis l’autre armée séparément, annulant alors une infériorité numérique pourtant criante. Toutefois, le premier contact entre les ennemis fut à l’avantage des Russes : la bataille de Gumbinnen, le 20 août 1914, fut une défaite allemande grave mais sans lendemain. La 1re armée russe étrilla les Allemands mais vit sa progression enrayée. Plus au sud, Samsonov, pour rattraper son retard sur l’armée de Rennenkampf, avait engagé une marche forcée l’ayant coupé de ses ravitaillements et ayant épuisé la troupe. Alors, les Allemands se portèrent au sud des lacs Mazures, qui séparaient les armées Russes. Le 23 août, Paul von Hindenburg et Erich von Ludendorff prirent le commandement des armées allemandes de l’est. Ils allaient former l’un des duos militaires les plus efficaces de l’histoire.
Du 26 au 29 août se déroula la bataille de Tannenberg. Von Hindenburg avait intercepté un message en clair des Russes (ce qui n’était pas rare à l’époque) : il savait pouvoir attaquer la 2e armée de Samsonov sans être inquiété. Von François, qui avait déjà arrêté Rennenkampf, mena l’assaut. Ce fut une bataille dite de « chaudron » ou à « front renversé » car les deux armées attaquèrent, se croisèrent et continuèrent d’avancer pour tenter un encerclement, négligeant le danger que représentait l’ennemi sur l’arrière. A ce jeu, c’est von François qui l’emporta. Ce fut là l’une des rares batailles d’encerclement de la Première Guerre mondiale, faisant 92 000 prisonniers et 80 000 morts et blessés chez les Russes. Samsonov ne supporta pas la défaite et se suicida. Tannenberg fut la plus éclatante victoire allemande de la guerre ; elle était non seulement symbolique mais aussi stratégique. Avant Tannenberg, les Allemands voulaient finir la guerre à l’ouest pour ensuite mener celle de l’est. Après Tannenberg, la victoire à l’ouest se faisant attendre, c’est la Russie qui était vue comme la plus susceptible de flancher. Pour les Allemands, il fallait désormais tenir à l’ouest pour vaincre à l’est.
Déjà, des unités du front de l’ouest étaient transférées vers celui de l’est. Hindenburg attaqua avec sa VIIIe armée la 1re de Rennenkampf en enclenchant la bataille des lacs Mazures le 7 septembre, alors que la bataille de la Marne se jouait à l’ouest. Rennenkampf commanda correctement ses armées et observa un repli ordonné, traversant la frontière russo-germanique dans le sens inverse. Le 25 septembre 1914, il contre-attaqua, reprenant le terrain perdu.
Du reste, les armées de Samsonov et Rennenkampf n’étaient pas les seules de la Russie. D’autres armées menacèrent l’Autriche-Hongrie, également depuis la partie polonaise de la Russie tsariste, véritable centre névralgique. L’Empire allemand en attendait trop de son allié austro-hongrois, qui avait d’autres plans. L’objectif de l’Autriche-Hongrie, affectif à défaut d’être rationnel, était celui d’attaquer la Serbie. Les Autrichiens pensaient les Serbes barbares et arriérés. Vienne s’attendait à ce que la campagne à leur encontre soit une promenade de santé. Le chef d’état-major Conrad von Hötzendorf, peu objectif face à la question, préféra ainsi orienter la force de balancier vers le front serbe. Le 12 août 1914, les armées autrichiennes entrèrent en Serbie. Conrad von Hötzendorf attaqua où on ne l’attendait pas. Radomir Putnik, voïvode serbe, c’est-à-dire le commandant en chef, fut surpris mais pas décontenancé. Grâce à une impressionnante marche forcée de 100 km en 48h, il redirigea ses forces et fit face. L’armée serbe était forte de 400 000 hommes, ce que les Autrichiens n’avaient pas anticipé. Les jeunes serbes comme les plus âgés furent mobilisés avec une vitesse impressionnante, piochant dans un peuple foncièrement patriote.
Le peuple combattif et les reliefs extrêmes du territoire serbe rendirent l’invasion austro-hongroise particulièrement pénible. Entre le 20 et le 24 août, les Autrichiens se retirèrent. Les Serbes de Putnik suivirent leur retraite puis eurent la morgue d’envahir une petite portion de territoire austro-hongrois le 6 septembre. Une erreur que Putnik paya cher : les Serbes furent rapidement repoussés au prix de 5 000 des leurs. Une nouvelle offensive serbe fut tentée en direction de Sarajevo. L’occupation serbe de la Bosnie dura quarante jours, avant qu’une offensive générale autrichienne ne repousse les Serbes le 6 novembre 1914. La capitale serbe, des suites de cette contre-offensive, tomba le 2 décembre. Pierre, roi de Serbie, libéra alors ses citoyens de leur devoir de défendre la patrie. Le roi prit personnellement les armes et monta en première ligne pour continuer la lutte. Un second souffle gagna alors les Serbes : Putnik lança une contre-offensive le 3 décembre et chassa de nouveau l’envahisseur du territoire national le 15.
L’Autriche-Hongrie avait pourtant bien mieux à faire sur le front est. Le premier contact se fit en Galicie, le 23 août. Conrad von Hötzendorf chercha à envelopper les Russes avec son aile gauche tout en entretenant une défense dite active sur la droite. Les Russes, de leur côté, surestimèrent leurs forces et entreprirent un double encerclement. Néanmoins, le terrain les favorisa. La Ire armée autrichienne lutta contre la 4e Russe à Krasnik. Les Autrichiens, catholiques et, pour la partie polonaise de l’armée, nantie d’une aversion prononcée pour l’adversaire, luttèrent farouchement et l’emportèrent. Le 26 août, les Autrichiens poussèrent les Russes jusqu’à Lublin et, parallèlement, remportèrent une victoire à Komarov. Encore une fois, les Russes étaient tombés sur de sérieux adversaires, notamment grâce aux corps allemands et aux hongrois de l’armée austro-hongroise, très fiables. Au sud, Conrad von Hötzendorf comptait sur les forteresses de Lemberg et Przemysl pour défendre le territoire. Or, c’est la IIIe armée qui tenait cette ligne. Contrairement aux unités précédemment engagées, cette armée était très peu fiable car composée d’Italiens, d’Ukrainiens proches des Russes, de Roumains et de Slovènes ; difficile d’imaginer pire formation. Brudermann, leur commandant, décida d’attaquer plutôt que de garder le rôle de défense active qu’on lui avait confié. Pour finir de crucifier Brudermann, les Russes de la 3e armée, qui lui faisaient face, étaient deux fois plus nombreux. Les Autrichiens subirent là un terrible revers, proche de Zloczow, le 25 août. La IIIe armée Autrichienne auraient pu être décimée si les Russes avaient poursuivi l’effort. Mais Ruzski, le commandant russe de la 3e armée, ne pensait pas sa victoire si complète.
Brudermann fut renforcé et, Ruzski refusant de se porter en avant, il attaqua de nouveau le 29 août. Obstiné, Brudermann tenait là une seconde défaite qui s’avéra plus grave que la première. Qu’importe les défaites cuisantes au sud, Conrad pensait encore pouvoir envelopper les Russes : il attaqua. La victoire lui échappa, mais de peu. Le comportement belliqueux de Conrad s’expliquait largement par la pression allemande, Berlin lui sommant de fournir sa part d’effort de guerre. A Lemberg, que les Russes avaient capturé, la bataille tourna à l’avantage des Russes. Conrad risquait l’encerclement de ses IIe, IIIe et IVe armées. Il demanda l’aide de l’Allemagne, qui lui fut refusée. Conrad ordonna alors une retraite générale. Il laissait, sur l’arrière des Russes, 150 000 hommes pour tenir la forteresse de Przemysl. Les Russes s’enfoncèrent dans les terres des Habsbourg sur 240 km. L’Autriche-Hongrie avait déjà perdu 400 000 – dont 300 000 prisonniers – des 1,8 million d’hommes qu’elle avait mobilisés. Les meilleures unités étaient saignées à blanc et ne seraient jamais remplacées.
Avec la retraite austro-hongroise, le flanc sud de l’Allemagne se trouvait exposé. Hindenburg et Ludendorff s’en inquiétèrent. Von Falkenhayn remplaçant von Moltke, les moyens furent donnés pour former une IXe armée allemande à l’est. Allemands et Autrichiens montèrent un plan pour s’emparer de Varsovie, centre névralgique des communications russes formant un saillant entre la Prusse orientale au nord et les Carpates autrichiennes au sud. C’était négliger qu’en face se trouvaient les Russes, dont la stratégie était unique en Europe : pour la Russie, perdre de grands pans de terrain n’était pas un problème. Napoléon Ier n’avait-il pas été vaincu de cette manière en 1812 ? Cela ne signifiait pas que les Russes allaient déguerpir devant un assaut. L’offensive austro-allemande d’octobre sur Varsovie fut d’ailleurs un échec. Si Ludendorff se rendit compte que les Russes étaient plus nombreux que prévu, ce ne fut pas le cas de Conrad, qui y laissa des plumes. Ce dernier venait de soulager la garnison de Przemysl mais l’encerclement fut vite rétabli.
Hindenburg reçut de plus en plus de renforts de l’ouest. Il les utilisa mal au nord : la seconde bataille de Varsovie, débutée le 11 novembre, d’abord à l’avantage des Allemands, tourna en faveur des Russes. La Stavka, état-major russe, fut longue à la détente mais réagit particulièrement bien. Les Allemands se trouvaient désormais menacés d’encerclement. La bataille de Lotz, qui suivit, se solda le 23 novembre sur un résultat incertain. Les Allemands parvinrent pourtant à prendre Lotz le 6 décembre 1914, mais furent obligés de s’enterrer pour l’hiver, imitant en cela les Russes. Plus au sud, Conrad releva la tête avec plusieurs petites attaques puis fut repoussé en novembre. Les Russes menaçaient Budapest. Pourtant, profitant de l’un des nombreux désaccords russes quant à la marche à suivre, Conrad lança une dernière offensive avec ses meilleures unités : les renforts allemands et des Autrichiens. La bataille de Limanowa-Lapanow, du 3 au 10 décembre 1914, vit les Russes reculer de 60 km, ruinant les plans de ces derniers. Ce fut le dernier exploit autrichien, il n’y aura plus de victoire décisive pour Vienne, sauf sous commandement allemand. D’ailleurs, cette dernière victoire de Conrad devait déjà beaucoup aux renforts allemands.
La guerre ne se limita pas à l’Europe. Dès 1914, l’Entente s’attaqua aux maigres possessions coloniales allemandes. Dans le Pacifique, les Néo-Zélandais prirent les îles Samoa le 29 août 1914 et le Japon s’empara des îles Caroline, Marshall et Marianne en octobre. Les Australiens prirent la Papouasie (Nouvelle Guinée allemande), les îles Salomon et Bismarck le 17 septembre. Le Japon, avec 50 000 hommes, assiégea également Tsing-Tao, comptoir allemand de Chine possédant une garnison de 3 000 hommes. La capitulation tomba début novembre. En Afrique, le petit territoire du Togo allemand fut rapidement envahi par les Français et les Britanniques le 27 août. Le Cameroun, plus vaste, donna plus de fil à retordre. Les trois colonnes britanniques peinaient à avancer. Les Français eurent plus de succès. Le soutien de la flotte et une écrasante supériorité numérique donnèrent l’avantage à l’Entente. Douala, la capitale, fut capturée le 27 septembre 1914. Yaoundé, place forte de la colonie, s’avéra bien plus difficile à débusquer. Le Sud-Ouest Allemand (la Namibie) fut plus coriace ; notamment en raison d’une rébellion limitée des Boers qui occupa les Britanniques. La colonie de l’Est Allemand (Tanzanie) allait être autrement plus compliqué à soumettre. C’était le bijou colonial allemand et il était défendu par l’excellent Paul von Lettow-Vorbeck. Les Allemands y prirent l’initiative en 1914 mais les principales actions, après une attaque par un croiseur allemand en 1914, seraient pour plus tard.
En parlant de croiseurs, les batailles maritimes commencèrent également dès 1914. Si les armées n’étaient pas prêtes pour cette guerre, les marines belligérantes l’étaient. Les principaux croiseurs allemands, qui sillonnaient loin de l’Allemagne, au nombre de huit, furent pourchassés sur tous les océans et progressivement éliminés ou contraints à la fuite. Pourtant, Maximilian von Spee, amiral allemand, parvint à obtenir une importante victoire contre les Britanniques de Christopher Cradock le 1er novembre au large du Chili. Cette bataille navale, dite de Coronel, fut une humiliation rapidement réparée pour les Britanniques par la victoire décisive de la bataille des Falkland le 8 décembre 1914.
Dernier élément, et de taille, l’entrée en guerre de l’empire Ottoman. Celui qu’on appelait l’homme malade de l’Europe, ne cessait de perdre des terres et de la puissance. Il devait également de l’argent à l’Allemagne. Constantinople se laissa entrainer de facto dans la guerre le 18 octobre 1914 en exécutant un bombardement naval sur Sébastopol dans la mer Noire. Les Ottomans rejoignirent ainsi les puissances centrales. Les Britanniques, qui s’étaient préparés à cette éventualité, attaquèrent rapidement en Mésopotamie le 7 novembre. Mehmed V, sultan ottoman, déclara la guerre sainte et lança le Jihad, ce qui n’eut que peu d’échos. L’Egypte, appartenant à l’Empire ottoman, était sous large influence britannique. Ces derniers déclarèrent le protectorat après l’entrée en guerre de la Sublime Porte. Les Britanniques contrôlant tous les postes importants et le commerce, le fait que la population reste loyale aux Ottomans n’avait que peu d’importance. Des troupes britanniques furent déployées en Egypte.
Enver Pacha, chef des Jeunes Turcs, détenait la réalité du pouvoir dans l’Empire ottoman. Il décida d’une première offensive contre les Russes. Les Allemands désiraient une attaque ottomane en Ukraine pour augmenter la pression sur le front de l’est. Ce n’était pas dans les projets d’Enver. Ce dernier préféra agir de manière totalement irréfléchie en attaquant dans le Caucase … en plein hiver. Cette étonnante décision trouvait des fondements dans de naïfs espoirs d’Enver. Ce dernier pensait que les défenses russes dans le Caucase étaient faibles et était persuadé qu’un soulèvement arabe suivrait son attaque, rendant la défense russe impossible. Enver Pacha comptait enfin sur l’effet de surprise en attaquant sur un nouveau front. Il envoya ainsi 150 000 hommes à la mort, par -20 degrés, contre 100 000 Russes. Si les Ottomans disposaient de la supériorité numérique, les montagnes du Caucase formaient une superbe défense et ses hommes furent décimés par le froid. Pour ne rien arranger, les lignes logistiques ottomanes étaient constamment coupées.
A vrai dire, les Russes attaquèrent en premiers, s’avançant vers Erzurum. La contre-attaque ottomane fut un échec. Le 29 décembre 1914, la victoire russe était complète. Les Arabes, dont le ressentiment envers les Russes égalait celui envers les Ottomans, ne s’étaient pas soulevés. Ils passèrent même à l’ennemi pour partie. Cela s’expliquait par une domination ottomane sur les arabes au Proche-Orient qui subsistait au moyen de répressions. Le fait que des Arméniens aient épaulé les Russes déclencha ce qui est appelé, de manière controversée, le génocide (ou du moins le massacre) des Arméniens, qui durera toute la guerre. Celui-ci fit un million de morts au sein de cette minorité désignée comme coupable. L’ordre émana du gouvernement turc, qui en dément encore aujourd’hui la responsabilité.
Sources (texte) :
Keegan, John (2005). La Première Guerre mondiale. Paris : Perrin, 570p.
Sumpf, Alexandre (2017). La Grande Guerre oubliée. Paris : Perrin, 608p.
Sources (images) :
http://87dit.canalblog.com/archives/2013/07/12/27625364.html (cartes front est en 1914, bataille de Tannenberg, front de l’est fin 1914, guerre mondiale dans le monde)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Samsonov (Samsonov)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_von_Rennenkampf (von Rennenkampf)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Conrad_von_H%C3%B6tzendorf (von Hötzendorf)
https://www.reddit.com/media?url=https%3A%2F%2Fi.redd.it%2Fihzvjqcjtfq51.jpg (von Hindenbourg et von Ludendorff)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Ludendorff (ludendorff)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_von_Hindenburg (Hindenbourg)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ismail_Enver (Enver Pacha)
https://www.historial.fr/historial-de-la-grande-guerre/dates-cles/cartographie-des-lignes-de-front/ (front en Europe fin 1914)