Archives de
Étiquette : Grande Armée

Brièvement : le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (1804-1815)

Brièvement : le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (1804-1815)

Consul puis Consul à vie après la Révolution française (1789-1799), le général Bonaparte savait que l’un de ses homologues pourrait, comme lui l’avait fait le 18 Brumaire an VIII, renverser le régime. Après avoir stabilisé la France, signé le Concordat avec le pape Pie VII en 1801 et promulgué le code civil en 1804, il fut alors fait empereur des Français par un plébiscite la même année. L’Europe était en paix après la victoire française contre la Deuxième Coalition (1798-1802)….

Lire la suite Lire la suite

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie IX) : la retraite de Russie et l’étoffement de la Sixième Coalition (1812-1813)

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie IX) : la retraite de Russie et l’étoffement de la Sixième Coalition (1812-1813)

Moscou tomba et brûla. La Grande Armée, sombrant dans la débauche, signa la fin d’une épopée commencée en 1805 à Boulogne, où elle fut fondée. L’incendie, volontairement déclenché par le gouverneur Rostopchine, aidé du vent, ravagea Moscou (qui n’était pas la capitale), détruisant 7 000 bâtisses sur 9 500. Napoléon offrit la paix plus d’une fois. Le tsar y resta sourd, ayant trop sacrifié déjà, soutenu par les Anglais et les Suédois. Bernadotte, d’ailleurs, l’avait persuadé de ne pas renoncer devant Napoléon,…

Lire la suite Lire la suite

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie VIII) : le début de la campagne de Russie (1812)

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie VIII) : le début de la campagne de Russie (1812)

Napoléon était au zénith de sa puissance en Europe mais son système, déjà, se fissurait. La Russie tsariste et la France impériale ne pouvaient guère s’entendre en 1812. Depuis 1697-1698, Pierre le Grand avait initié une politique occidentale pour la Russie. Au XVIIIe siècle, la Russie s’était étendue et, par la guerre de Sept Ans notamment (1756-1763), sérieusement penchée sur les affaires européennes. Au-delà du conflit interminable avec l’Empire ottoman, Catherine II, dite Catherine la Grande, avait initié la lubie…

Lire la suite Lire la suite

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie V) : le système européen, le pape et l’Espagne (1807-1808)

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie V) : le système européen, le pape et l’Espagne (1807-1808)

Malgré les fissures dans le système européen qui, on le sait, provoqueront l’effondrement en devenant de béantes brèches, Napoléon touchait bientôt à son apogée. En 1807, au lendemain du traité de Tilsit, rien ne semblait lui résister et l’Europe semblait stabilisée. Cambacérès, archichancelier, avait tenu l’Empire mais Napoléon, même absent, avait pris toutes les décisions importantes. Quelques ministres changèrent le 9 août 1807 dont, étonnamment, Talleyrand. Ce fut, pour ce diplomate de talent mais à la vanité de plus en…

Lire la suite Lire la suite

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie III) : le début de guerre de la Quatrième Coalition (1806)

Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie III) : le début de guerre de la Quatrième Coalition (1806)

Après Austerlitz, l’Autriche s’estima vaincue avec le traité de Presbourg (26 décembre 1805) et la Russie recula, attendant son heure. Simultanément, Napoléon donnait à la Prusse, qui n’était pas entrée en guerre, le Hanovre pour qu’elle accepte une alliance offensive et défensive avec la France. Le traité fut signé en janvier 1806. Toute menace étant pour le moment écartée, Napoléon rentra en France et mit fin au scandale des Négociants réunis. L’empereur ne parvint pas à redresser complètement la situation…

Lire la suite Lire la suite