Le Premier Empire et les guerres napoléoniennes (partie I) : du Consulat à l’Empire (1802-1805)
Les traités de Lunéville et d’Amiens venaient de mettre fin à la Guerre de la Deuxième Coalition. La paix poussa Bonaparte à s’intéresser aux colonies françaises où les affrontements avaient fait 70 000 morts chez les Anglais, principalement par maladie, en 8 ans de guerre. La paix rendit Tobago, la Martinique, Sainte-Lucie et les comptoirs indiens à la France. L’abolition de l’esclavage sous la Révolution française puis son maintien le 20 mai 1802 dans les colonies qui avaient été perdues par la France et où l’abolition n’avait jamais eu lieu coûta 30 000 hommes à la France dans des luttes fratricides. A Saint-Domingue, le général de couleur Toussaint Louverture prit le contrôle des parties française et espagnole de l’île après le départ des Anglais en 1798 mais échoua devant le général Leclerc, beau-frère de Bonaparte, débarqué en septembre 1802 pour reprendre le contrôle. Seulement la flotte française avait à faire, la fièvre jaune s’installa, emportant Leclerc le 2 novembre, les Anglais soutinrent Louverture. Le maintien de l’esclavage dans certaines colonies laissait présager une restauration à Saint-Domingue. Un lieutenant de Louverture, Dessalines, déclara l’indépendance le 1er janvier 1804, se proclama empereur et procéda à un nettoyage ethnique des blancs. Cette campagne atroce eut le taux de mortalité le plus élevé des campagnes napoléoniennes avec 29 000 morts de maladie, 5 000 soldats et 20 généraux tués. Napoléon voulut préserver ses colonies, y envoyant 60 000 hommes en tout, mais la plupart lui échappèrent. La majorité des 424 000 pertes anglaises de 1793-1815 sont dues aux colonies françaises, notamment par les maladies. Les échanges avec les colonies, pour la France, passèrent de 100 000 tonnes en 1788 à 7 000 tonnes en 1813.
En France, Bonaparte réorganisa le domaine militaire avec Berthier, son chef d’état-major. Le grand quartier général impérial centralisait tous les ordres. D’emblée, un colossal effort topographique (création de cartes) fut entrepris. L’administration générale, gangrénée des malversations notamment du système des régies, des fonctionnaires pourris détournant les rations alimentaires par exemple, fonctionna pourtant bien dans l’ensemble. Le service de santé demeurait lacunaire : Larrey était un incroyable chirurgien, trop peu lui ressemblaient, on manquait de chirurgiens. Les blessés erraient et étaient mal pris en charge, malgré l’invention de l’ambulance würst de Percy, père de la chirurgie. On saluera pourtant les semblables de Percy et Larrey : entre le 1er octobre 1806 et le 1er octobre 1809, sur 402 389 blessés de l’Empire, seuls 31 916 décédèrent, un taux de mortalité éminemment bas pour une époque où les instruments étaient lavés à l’eau et où les microbes étaient inconnus.
Bonaparte intégra également les trains à l’armée (acheminant les canons), dépossédant des entreprises privées qui ne prenaient aucun risque pour déplacer l’artillerie sur le champ de bataille. Or celle-ci revêtait une importance de premier ordre pour Bonaparte qui la voulait mobile pour acquérir la supériorité partout. La Vieille Garde fut créée, corps d’élite, ultime réserve de vétérans, braves parmi les braves que Napoléon hésitera trop souvent à engager. La Vieille Garde marquait le sommet de l’échelle sociale militaire et était une armée dans l’armée car autonome. Faire partie de la Vieille Garde offrait des avantages mais surtout une reconnaissance et un prestige inégalés.
La marine napoléonienne restera le point faible du Premier Empire. La guerre de course, supprimée par l’Assemblée Nationale le 1er mai 1792, fut restaurée le 23 thermidor an III (1795). Le Consulat se tourna largement vers elle, visant la flotte marchande ennemie et surtout anglaise, en 1799. Les corsaires français furent nombreux et redoutés. Les Américains, pourtant neutres, en souffrirent également avec 1 385 navires marchands pris entre 1797 et 1815 ! Si bien que la Quasi-guerre exista entre la France et les Etats-Unis de 1798 à 1800. Du reste, des milliers de corsaires français capturés par les Anglais furent, pareils aux soldats français dans toute l’Europe, torturés et traités inhumainement, entraînant généralement leur mort. A l’inverse, les marins anglais capturés, comme les soldats ennemis de la France étaient plutôt bien traités. Dès 1799, le Premier consul Bonaparte exigea la reconstruction de la marine française. Jacques-Noël Sané, architecte naval sous 12 régimes français successifs jusqu’à sa mort en 1831, avait standardisé la flotte de guerre française. Héritant du surnom « Vauban de la marine » il avait inventé trois types de navires : les deux-ponts de 74 et 80 canons, servis respectivement par des équipages de 750 et 866 hommes ; et les immenses trois-ponts, armés de 118 canons, servis par 1 100 hommes. La standardisation sous Louis XVI, avait donné un avantage énorme sur la Royal Navy en permettant de constituer des escadres équilibrées, comme une armée disposant de différentes armes (cavalerie, artillerie, infanterie) supplante une armée de cavaliers (Mamelouks).
La doctrine était toujours mauvaise : celle du tir à démâter quand les Anglais effectuaient eux des tirs en plein bois ou à couler bien plus dévastateurs et demandant une précision bien moindre. Ils avaient de plus les meilleurs artilleurs, de loin. La France n’avait aucune chance. Parmi les différents tirs possibles en mer, il avait le tir à couler, visant sous la ligne de flottaison adverse ; le tir à démâter visant à détruire un mât pour immobiliser le navire ; le tir à mitraille, visant le personnel du navire adverse, le tir en plein bois, visant les canons ennemis ; le tir en enfilade, lorsque l’ennemi est positionné perpendiculairement au tireur permettant de transpercer le navire de la poupe à la proue et le tir à ricochet pour augmenter la portée du tir. L’obstination française à viser les mâts, faisant, au mieux, un trou dans la voile rendait ces tirs généralement inutiles et inoffensifs. Les amiraux français se refusaient qui plus est à manœuvrer alors que leurs navires étaient meilleurs que leurs homologues britanniques en la matière. Les Français se battaient donc souvent à l’ancre, résultant en des défaites (exception faite d’Algésiras en 1801). La fortune de mer fit souvent plus de dégâts à la flotte anglaise que les marins français. Tenir le blocus maritime de l’Europe se faisait au prix fort. A titre de comparaison, le Queen Charlotte, trois-ponts anglais, sombra après un incendie en 1800, entraînant dans sa chute 673 marins alors que la bataille de Trafalgar tua 402 Anglais …
Le Premier consul Bonaparte assainissait les finances et stabilisait le régime. Le Concordat était ratifié le 15 juillet 1801 avec le Pape Pie VII pour la liberté de culte. Bonaparte devint consul à vie le 2 août 1802. Le code civil fut créé le 21 mars 1804. Cette même année, Bonaparte se laissa convaincre de devenir empereur : non pas qu’il le veuille particulièrement, mais il savait que, prenant son exemple, un autre général pourrait faire un coup d’Etat à son encontre. Bonaparte fut fait Napoléon Ier le 18 mai 1804 : le Sénat accepta la création du Premier Empire français. C’est Cambacérès, Second Consul, également second de l’Empire (archichancelier), qui le lui annonça. Le maréchalat fut restauré et 16 maréchaux d’Empire furent nommés. Pourtant, la proclamation de l’Empire français ne provoqua que peu de réaction populaire.
Napoléon fit le ménage en affaiblissant les Républicains et exilant le général Moreau. Les royalistes étaient impuissants. L’opposition était dénuée de figure charismatique. En Europe, seuls l’Angleterre (en guerre avec la France), la Russie (préparant la guerre) et la Suède (s’y refusant) ne reconnurent pas l’Empire. La Prusse le fit sans enthousiasme : troquer sa rivalité avec le Saint Empire Romain (Autriche) pour une avec l’Empire français, voire les cumuler, n’avait rien de réjouissant. Un incident diplomatique intervint d’ailleurs dès octobre 1804, mais ni Paris ni Berlin n’avaient intérêt à guerroyer. La menace anglo-russe, elle, se concrétisa : le belliqueux William Pitt le Jeune revenait à la tête du gouvernement anglais le 10 mai 1804 et recevait des crédits de guerre. Londres consentait à accorder des subsides à Saint-Pétersbourg en cas de guerre. Or, Alexandre Ier, tsar depuis la mort de Paul Ier (assassiné le 24 mars 1801, peut-être par les Anglais car trop conciliant avec la France), était disposé à engager les hostilités. Alexandre n’eut aucun mal à trouver le soutien des Bourbon-Sicile de Naples, davantage en revanche à trouver celui de Vienne. A l’annonce du titre de Napoléon, François II décida d’ailleurs de cumuler le titre, élu, d’empereur du Saint Empire et celui, héréditaire, d’empereur d’Autriche (sous le nom de François Ier).
Napoléon, lui, installait son régime. La Légion d’Honneur, créée par lui en 1802 fut surtout distribuée après 1804. L’aigle déployé pour l’Empire et l’abeille pour Napoléon (l’organisation stricte de la ruche sous un chef) furent les symboles de l’Empire. Tout régime doit s’appuyer sur l’Histoire. Or, Napoléon n’avait pas de sang royal. Le lien fut fait avec Charlemagne. Napoléon contrôlait l’occident, avait l’aigle pour emblème, comme Charlemagne, dernier empereur ayant régné, en soit, sur les terres françaises. Revendiquer son héritage permettait surtout de légitimer son règne sur la France mais aussi le nord de l’Espagne, le nord de l’Italie, la Belgique, la Hollande, l’Allemagne. Napoléon n’était pas roi, Louis XVI devant être le dernier, mais se liait à la lignée royale carolingienne par Charlemagne. Il décida de se couronner lui-même car les Français étaient, pour partie, anticléricaux, mais souhaitait inviter néanmoins le Pape : un compromis. Le Saint-Siège rechigna mais accepta d’assister au sacre : la France demeurait la « fille ainée de la chrétienté ». Il fut entendu par avance que Napoléon se couronnerait lui-même, l’empereur n’a donc jamais arraché la couronne des mains du Pape. Ce dernier traina, repoussant le sacre du 18 brumaire an XII (9 novembre 1804) au 2 décembre 1804. Napoléon voulait l’arrivée du Pape discrète à Paris mais les Parisiens parvinrent tout de même à montrer leur piété au souverain pontife. Tout se déroula comme prévu pour le sacre à Notre-Dame, Napoléon était paré des symboles carolingiens. Charlemagne était venu au Pape, à Rome, le 25 décembre 800, pour son couronnement ; le Pape venait à Napoléon le 2 décembre 1804. La ferveur populaire manqua.
Napoléon menait une conquête politique en Allemagne, sapant l’autorité de François II, empereur du Saint Empire Romain, en faisant pencher la Diète pour la France par le recès impérial le 25 février 1803. Les princes allemands gagnaient en puissance et indépendance. Prusse, Bavière, Wurtemberg et Bade s’agrandissaient. La France, germanique car implantée sur la rive gauche du Rhin depuis peu, affaiblissait François II (c’est aussi pour cela que François s’est couronné empereur d’Autriche), chose d’autant plus vraie que la Bavière de Maximilien-Joseph, grand allié traditionnel de l’Autriche disposant d’une imposante armée, venait de basculer côté français. Maximilien-Joseph jouait ainsi un jeu dangereux : garder son indépendance, menacé d’invasion autrichienne et d’incorporation française. Le duc de Wurtemberg, Frédéric, ennemi de la Révolution, fit un calcul similaire. L’Electeur de Bade, Charles-Frédéric était lui sensible aux idées des Lumières et ses terres jouxtaient celles d’Alsace. Napoléon menaçait également le commerce anglais par l’occupation de la Belgique, de la Hollande et de Hambourg et semblait vouloir annexer la Hollande, au mécontentement des Prussiens et des Anglais.
Déjà Président d’Italie, Napoléon craignait de créer un casus belli pour l’Autriche en se déclarant roi d’Italie. Sur conseil de Talleyrand, il proposa la couronne à Joseph, puis Louis, deux de ses frères. Cela revenait à renoncer à la couronne impériale : les deux Bonaparte refusèrent. Napoléon n’était pas en bons termes avec Lucien et Jérôme, ses deux autres frères, car il leur refusait des mariages ; il ne leur proposa pas. Eugène de Beauharnais, fils de l’impératrice Joséphine et adopté par l’empereur, accepta d’être vice-roi d’Italie tandis que Napoléon devenait roi d’Italie (couronné le 26 mai 1805). L’empereur comptait apaiser l’Autriche en assurant qu’Eugène possédait la réalité du pouvoir. Sans surprise, l’Autriche était furieuse, comme la Russie qui désapprouvait ces annexions. La reprise de la guerre franco-anglaise en 1803 et le rapprochement franco-ottoman, ennemi séculaire de la Russie tsariste, consuma les hésitations. La Russie voulait, depuis longtemps déjà, accéder aux eaux chaudes de la Méditerranée en constituant un bloc slave au sud de l’Europe et défendre les terres allemandes pour s’octroyer l’hégémonie sur l’Europe de l’est. L’Empire d’occident français était un frein évident à ce projet. Londres encouragea Saint-Pétersbourg, accordant 1,2 million de livres par 100 000 Russes enrôlés. La Russie s’engageait le 11 avril à en envoyer 115 000. La Suède se joignit aux Coalisés de peur que la Russie n’attaque ses terres finlandaises sur lesquelles elle lorgnait depuis longtemps. Gustave IV était, de toute manière, belliqueux et financé par Londres. Ferdinand IV de Naples ne se fit pas prier. L’Autriche, hésitante, finit par flancher, contrairement à la Prusse.
En face, la république batave, le prince de Bavière et l’Espagne rejoignirent Napoléon. Pareille à l’Espagne, la France traversait une grave crise financière. L’Etat, faute de fonds, avait massivement emprunté à nouveau. Plusieurs financiers se regroupèrent sous le nom des « Négociants réunis » pour financer l’Empire. Seulement, tout ce financement n’était pas blanc de fourberie. Napoléon devait affronter la Troisième Coalition, laissant derrière lui un Empire plongeant dans les affres de la crise économique.
La préparation de l’invasion de l’Angleterre dès 1800 inquiéta sérieusement les Anglais. La dernière invasion française de l’Angleterre, celle de Louis VIII, remontait à 1216, bien qu’on n’ait retenu que celle de Guillaume le Conquérant en 1066. Napoléon vendit l’immense Louisiane aux Etats-Unis (22,3% de leur territoire actuel) au prix dérisoire de 80 millions de francs (dont Talleyrand garda, pour lui, 20 millions !) pour obtenir des fonds et créer une flotte d’invasion. Nelson échoua à détruire cette flotte en préparation. Cette peur mena au traité d’Amiens en 1802. La flottille d’invasion, 1 200 navires de tous types, qui devait transporter 133 000 hommes et 8 600 chevaux, n’était pas prête en 1805. L’Angleterre attaquait la France sur les mers depuis 1803, sans déclaration de guerre. Napoléon souhaitait rassembler les flottes des amiraux Villeneuve et Ganteaume aux Caraïbes, y attirer les Anglais, puis prendre de court la Royal Navy pour tenir la Manche pendant au moins un jour, permettant l’invasion. Villeneuve, cet amiral qui avait regardé sans agir, avec son arrière-garde, l’avant-garde et le centre français se faire massacrer à la bataille navale d’Aboukir, qui n’avait aucune confiance en ses navires et ses hommes, craintif à l’excès, marqué d’un complexe d’infériorité face aux Anglais, qui avait demandé à être relevé de son commandement en apprenant cette nouvelle mission, devait commander cette large diversion pour libérer la Manche au moins jusqu’à ce que l’amiral Ganteaume sorte de Brest et prenne le commandement. La première diversion, devant mener Nelson en Egypte, fonctionna parfaitement, laissant le champ libre aux escadres françaises jusqu’aux Caraïbes. Réalisant son erreur, Nelson fonça vers les Caraïbes à son tour. La flotte franco-espagnole de Villeneuve fut prise dans quelques affrontements et l’amiral, désobéissant directement aux ordres de Napoléon, refusa d’engager la flotte anglaise ou de foncer vers la Manche. Il préféra se réfugier à Cadix, au sud de l’Espagne, talonné par Nelson. Ganteaume, du reste, ne saisit pas une occasion qui se présenta à lui pour sortir de Brest. Les deux amiraux irritaient Napoléon qui, en 1805, laissa tomber : la Russie et l’Autriche venaient de lui déclarer la guerre, l’invasion de l’Angleterre ne pouvait plus avoir lieu.
Déjà, 200 000 Russes, 250 000 Autrichiens, 50 000 Anglais, Suédois et Napolitains étaient levés. La Troisième Coalition alignait 500 000 hommes et pouvait espérer l’intervention Prussienne, jetant 200 000 hommes supplémentaires dans la fournaise ! Napoléon, face à une telle armée, disposait de 300 000 hommes dont 40 000 étaient fournis par les républiques sœurs. Il comptait mener sa guerre contre le danger le plus important : le sud de l’Allemagne. Il voulait, de fait, agir avant que ne se rassemblent les armées autrichienne et russe. Il comptait pour cela sur la tendance autrichienne à vouloir sécuriser le point clé que représentait Ulm, ce qui mettait plus de distance entre les armées coalisées. La Grande Armée, juste créée à Boulogne, où Napoléon attendait Villeneuve, se mit en route le 29 août 1805 pour l’Allemagne.
1er corps d’armée : Maréchal Bernadotte | 17 000 hommes |
2e corps d’armée : Général Marmont | 20 000 hommes |
3e corps d’armée : Maréchal Davout | 26 000 hommes |
4e corps d’armée : Maréchal Soult | 40 000 hommes |
5e corps d’armée : Maréchal Lannes | 18 000 hommes |
6e corps d’armée : Maréchal Ney | 24 000 hommes |
7e corps d’armée : Maréchal Augereau | 14 000 hommes |
La Grande Armée de Napoléon était composée de 7 corps d’armée : les « sept torrents ». Le maréchal Murat menait la cavalerie. Le maréchal Masséna tenait l’Italie avec 70 000 hommes. Bernadotte, Marmont, Davout, Soult, Lannes, Ney, Augereau, Murat et Masséna : voilà une brochette d’excellents militaires, sauf peut-être Bernadotte qui était parfois défaillant. Les corps, création de Napoléon, étaient autonomes, regroupant toutes les armes (infanterie, cavalerie, artillerie, soutien), permettaient de mieux manier l’armée, moins épuiser les ressources, une révolution. La Grande Armée était pour ¾ composée d’infanterie. Chaque corps comprenait des divisions, commandées par un général, chacune pouvant combattre en ordre mince, mixte (semi-profond) ou profond : mixte signifiant une ligne fine et étendue au centre pour une puissance de feu plus grande et une moindre vulnérabilité à l’artillerie adverse avec deux ailes compactes et profondes pour déborder l’ennemi. Bonaparte le premier utilisa ce principe en Italie. La Grande Armée était prête pour la guerre.
Sources (texte) du double dossier sur la période 1789-1815 :
Gaxotte, Pierre (2014). La Révolution française. Paris : Tallandier, 529p.
Marill, Jean-Marc (2018). Histoire des guerres révolutionnaires et impériales 1789-1815. Paris : Nouveau Monde éditions / Ministère des Armées, 544p.
Lentz, Thierry (2018). Le Premier Empire. Paris : Fayard / Pluriel, 832p.
Sources (images) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constitution_de_Saint-Domingue_de_1801 (Louverture)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique-Jean_Larrey (Larrey)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques-No%C3%ABl_San%C3%A9 (Sané)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques-R%C3%A9gis_de_Cambac%C3%A9r%C3%A8s (Cambacérès)
https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Pitt_le_Jeune (Pitt le Jeune)
http://napoleon1news.canalblog.com/archives/2008/05/06/9086620.html (sacre de Napoléon)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maximilien_Ier_(roi_de_Bavi%C3%A8re) (Maximilien-Joseph)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_de_Beauharnais (Eugène de Beauharnais)