La guerre civile espagnole et l’Espagne franquiste (partie IX) : fin de la guerre et national-catholicisme (1939)

La guerre civile espagnole et l’Espagne franquiste (partie IX) : fin de la guerre et national-catholicisme (1939)

Rappel : Après avoir échoué à enfoncer le front pendant un an, avec les offensives de Brunete, Belchite et Teruel, L’Espagne républicaine savait qu’il ne restait plus qu’à espérer une paix sans représailles ou bien attendre une intervention dans le cadre d’une guerre européenne. Alors, elle lança, en juillet 1938, une offensive de la dernière chance sur l’Ebre. Ce fut la dernière bataille d’envergure de la guerre. En novembre 1938, vaincus, les républicains perdirent leur combattivité. Barcelone tomba sans résistance en décembre. Début 1939, les républicains tentèrent d’évincer les communistes du gouvernement pour négocier plus facilement la paix avec Franco. Une guerre civile dans la guerre civile s’engagea dans Madrid, où les communistes écrasèrent les socialistes mais furent ensuite vaincus par les anarchistes. Les franquistes, attendant patiemment que leurs ennemis se déchirent, marchèrent sur Madrid une fois les communistes vaincus. La capitale déposa les armes en mars, sans résister, tout comme l’Espagne républicaine. La guerre était terminée.

Il est communément accepté que les nationalistes franquistes étaient des fascistes. C’est assez inexact. La Phalange, partie non négligeable du Mouvement, avait effectivement pour modèle le totalitarisme italien : fasciste et imparfait (car ne contrôlant pas la religion). Pourtant, l’éventail nationaliste était aussi protéiforme que l’était la gauche : la Phalange fasciste, les requetes carlistes royalistes et catholiques, les regulares formés en bonne partie de Marocains, donc de Musulmans. La Phalange, bien qu’influente, ne prit jamais le contrôle. Les monarchistes carlistes, qui étaient les chantres de la décentralisation, opposés à la mise en place d’un Etat totalitaire, très religieux, n’appréciaient guère les phalangistes. L’Eglise resta méfiante de la Phalange qui, depuis sa fondation en 1933, critiquait sa politique sociale. Déjà en 1934, la gauche avait surestimé le danger que représentait la Phalange et s’y était attaquée très violemment (plusieurs assassinats) sans que celle-ci ne réponde véritablement, du moins jusqu’à février 1936. Les élections de février déclenchèrent des violences réciproques qui décuplèrent le nombre d’adhérents à la Phalange (150 000 en juin). C’est également après ces élections que la Phalange se rapprocha de ses modèles fascistes italien et allemand tout en se déclarant unique. En effet, le fascisme espagnol n’était pas raciste et s’opposait à un étatisme hypertrophié. Les phalangistes se revendiquaient de la politique des Rois Catholiques du XVe siècle. Jusqu’au printemps 1937, cette revendication n’empêcha pas la Phalange d’être hostile aux monarchistes. Si bien que Manuel Hedilla reçut ordre, de la part de Franco, d’épurer le mouvement. Le message était clair : les phalangistes ne devaient pas verser dans un extrémisme qui menacerait l’unité des nationalistes.

Franco assistant au défilé de ses troupes dans Madrid, 1939.

C’est que, qu’importe l’inimitié que portait Franco à la Phalange, celle-ci avait été essentielle au soulèvement de 1936 et le restait par une active et efficace campagne de recrutements (apportant 37 000 volontaires en avril 1937, soit 56% des volontaires nationalistes). Ce sont également ces phalangistes qui, comme les miliciens côté républicain, jouèrent le premier rôle dans les répressions en territoire conquis. Responsables de la sécurité, nombre de phalangistes provoquèrent les paseos et sacas à l’arrière. Bien entendu, ils ne furent pas pour autant les seuls acteurs de la répression ; les troupes n’étant pas exemptent d’exactions. Le 2 septembre 1936, Hedilla fut nommé chef du parti phalangiste. La Phalange se para alors de propagande, créant des journaux et des affiches destinées à diffuser ses idées : goût de l’action, images viriles, culte de l’énergie. Le Phalange, favorable aux régimes italien et allemand, était bien la seule part du nationalisme espagnol à l’être, du moins de manière ostentatoire.

Si Franco avait refusé la création d’un parti franquiste, il savait nécessaire un rassemblement des partis nationalistes. Les négociations entre carlistes et phalangistes étaient compliquées : les carlistes détestaient à peu près tout ce que représentaient les phalangistes tandis que ces derniers exigeaient de l’Eglise qu’elle adopte une politique sociale plus poussée pour convaincre les prolétaires. Serrano Suñer et Hedilla y étaient favorables, Franco moins. La Phalange et le carlisme fusionnèrent néanmoins le 17 avril 1937. Cette fusion avait été orchestrée par Serrano Suñer, beau-frère de Franco. La Phalange sortit gagnante de cette fusion, le mouvement gardant les symboles, le drapeau, les uniformes, l’hymne, le salut, le slogan et 26 des 27 points du programme phalangiste. Hedilla, dirigeant de la Phalange, pensait logiquement être placé à la tête du Mouvement. Il fut écarté, arrêté puis déporté. Suñer, qui avait éliminé (politiquement) Hedilla, vit, lui, sa position renforcée. Franco seul dirigeait un Etat franquiste quasi fasciste. Cette fusion, accouchée au forceps, évita aux nationalistes les affres des déchirements internes, tels ceux qui gangrénèrent la gauche républicaine.

La Phalange, à ses débuts, était laïque, sinon anticléricale. Progressivement, elle se para du qualificatif « traditionaliste » sans pour autant devenir catholique. Lors du soulèvement le 18 juillet 1936, aucun motif religieux n’intervint. Franco n’était pas un fervent catholique non plus. Il aurait été déplacé de qualifier son action de croisade ou bien d’invoquer des motifs catholiques alors que son armée était pour bonne partie musulmane et son matériel fournit par l’Italie et l’Allemagne nazie, cette dernière étant la cible de l’encyclique « Mit brennender Sorge » du pape Pie XI pour son idéologie jugée antichrétienne. Des religieux espagnols mentionnèrent une croisade dans le Nord, où les carlistes partait lutter pour le Christ-Roi. La légitimité de l’accent clairement catholique que prit le Mouvement est à mettre au crédit des militants d’extrême-gauche. Ce sont eux qui ont offert sur un plateau cette justification aux nationalistes en s’attaquant systématiquement à l’Eglise depuis 1931. Les anarchistes, en particulier, mais également les socialistes furent les auteurs de cette persécution. L’extrême-gauche voulait mener une « révolution culturelle » sans réfléchir un instant au précieux apport de l’Eglise à la culture universelle et espagnole. Rappelons, à toutes fins utiles, que les deux régions les plus alphabétisée d’Espagne étaient également les deux plus religieuses. De ce fait deux conséquences : la République s’aliéna l’opinion publique internationale et donna à Franco une justification pour sa guerre, défendre l’Eglise. Ainsi, à partir de 1937 et surtout 1938, les nationalistes se prétendirent régulièrement en croisade. Partant, les franquistes, ayant frôlé le fascisme, prirent le virage du national-catholicisme et la religion devint l’un des piliers du pouvoir de Franco, que ce soit pendant ou après la guerre. L’éducation religieuse, l’interdiction du mariage civil et du divorce furent instaurés. L’éducation devenait de nouveau l’affaire de l’Eglise. Le Mouvement, in fine, échappa à l’influence phalangiste.

Le Caudillo, grâce aux talents de Suñer, forma un véritable gouvernement en janvier 1938. Celui-ci comptait 11 ministres dont 4 militaires : 3 phalangistes, 2 monarchistes, 1 traditionaliste et 1 technicien. L’homme fort demeura Suñer, ministre de l’Intérieur mais également de la presse et de la propagande. Le 21 février 1938, le décret du Fuero du travail instaura une organisation nationale-socialiste inspirée du fascisme italien qui demeura en vigueur jusqu’à la mort de Franco (1975). Tout comme la loi du 26 janvier 1940 d’« unité syndicale » qui enrôlait obligatoirement les travailleurs dans des syndicats verticaux.

Au-delà de la confusion qui régna durant les premiers jours de la guerre civile, mensonges, désinformation et propagande furent monnaie courante en Espagne mais également dans la presse des pays européens, surtout en France. Les journalistes des deux camps gonflèrent le nombre des victimes de l’ennemi et l’horreur que celui-ci laissait dans son sillage. Les deux plus gros mensonges furent ceux entourant « l’incendie » de Guernica et le « fascisme » du POUM. Dans le premier cas, les franquistes prétendirent que Guernica avait été détruit par les républicains par le feu pour monter les Basques contre l’envahisseur. Dans le second cas, on l’a vu, les communistes accusèrent le POUM trotskiste d’un fascisme imaginaire pour pouvoir l’éliminer. Des deux côtés, des hommes furent désignés comme des héros. Mais peu résistèrent à l’épreuve du temps chez les républicains du fait de leurs luttes intestines. Pour les nationalistes, Franco fut érigé en modèle, sa vie et ses actions romancées et sublimées.

Après la victoire du Mouvement, les franquistes instaurèrent un « ordre moral » dans les régions conquises. Pléthore de circulaires furent transmises avec des règles, pour les enseignants notamment. La censure frappa la cinématographie et des bibliothèques publiques tandis que le régime procédait à des inspections des bibliothèques privées. La famille idéale fut dépeinte : elle laissait l’autorité au père tandis que la mère avait le monopole de l’éducation des enfants. Celle-ci ne devait pas travailler.

Avant la fin de la guerre, le 9 février 1939, Franco passa la terrible « loi de responsabilités politiques » à effet rétroactif. Elle permettait de poursuivre tout ceux qui avaient soutenu la gauche ou le Front populaire de près ou de loin depuis octobre 1934. La loi de février 1939 interdisait aux soutiens du Front populaire certains emplois, voire menait à des déportations ou des sanctions économiques. C’était une négation de l’Etat de droit. À la fin de la guerre, nombre d’adversaires des nationalistes s’exilèrent ou furent passés par les armes. La propagande franquiste s’était pourtant échinée à répéter que ceux n’ayant « pas de sang sur les mains » seraient libérés. La loi fut adoucie le 19 février 1942 et abrogée le 13 avril 1945. Le 1er mars 1940, une loi répressive contre la franc-maçonnerie et le communisme fut promulguée. La cible était floue, donc les procédures arbitraires. La loi de Sécurité de l’Etat, le 29 mars 1941, sanctionnait, elle, de délit de trahison les séparatistes, les saboteurs ou ceux révélant des secrets militaires.

L’armée, malgré la fin de la guerre, resta mobilisée. Les prisonniers furent jugés à la chaine de manière expéditive dans des Conseil de guerre par des juges de tribunaux militaires. Les dénonciations équivalaient à des preuves. Le plus souvent les peines capitales ou de réclusions perpétuelles étaient prononcées. Les prisons fleurirent dans le pays. Franco mit en place un régime policier dont le noyau dur était la Direction Générale de Sécurité (DGS) qui possédait un large réseau d’agences d’information. Sur la seule année 1943, la brigade politico-sociale procéda à 5 700 arrestations, poursuivit plus de 3 000 « délits contre l’ordre public », 718 « activités marxistes » et 633 « activités contre le régime ». Les Phalangistes, qui comptaient quelques 500 000 adhérents à la fin de la guerre, jouèrent un rôle central dans la répression franquiste. La presse incita à la haine, tout comme l’Eglise qui mit bien longtemps avant de renouer avec la thématique du pardon. Nombre de prêtres furent délateurs et non modérateurs. C’est que le national-catholicisme convenait à beaucoup d’entre eux.

Pendant la guerre, la répression fut similaire dans les deux camps. Après la victoire de Franco cependant, la répression nationaliste fut impitoyable et longue. Il est impossible d’estimer le nombre des morts. Il est certains qu’ils se comptent en dizaines de milliers. Un total de 200 000 morts semble excessif ou dépeindrait tous ceux qui ont été condamnés à mort (sans dénombrer les grâces accordées) ou bien tous ceux qui sont morts en Espagne nationaliste pendant et après la guerre. La répression atteignit des sommets en 1940-1941 avant de retomber. La terreur fut de mise des deux côtés. Selon les meilleures estimations, les républicains firent environ 68 000 victimes (exécutions sommaires, assassinats) contre 58 500 côté franquiste, dont 29 000 après la guerre. Toutefois, ce dernier nombre, 29 000, est certainement 20 à 30% en deçà de la réalité. Le nombre total des victimes de la répression franquiste (pendant et après la guerre) atteindrait alors quelque 65 à 67 000 morts. In fine, ce décompte macabre donne autant de victimes aux deux répressions à ce détail près que le nombre républicain ne comprend que les années de guerre. Le fait est que les républicains contrôlèrent longtemps, durant la guerre, toutes les plus grandes villes du pays. Pourtant, Franco ne fut jamais un enfant de cœur. Il félicita Yagüe après la tuerie de Badajoz, nomma Lisardo Doval à la tête des services spéciaux et Joaquin del Moral, un psychopathe, directeur général des prisons. Franco était impitoyable envers les intellectuels et les journalistes, les députés de gauche et les généraux fidèles à la République. Se réclamant du national-catholicisme, le régime franquiste disait s’être battu contre des barbares pour la civilisation mais se garda bien, après la guerre, de se rappeler que la rédemption et le pardon sont des valeurs essentielles de l’Eglise.

La population carcérale atteignit son maximum fin décembre 1939 avec 270 719 prisonniers avant de chuter à 50 000 en 1944 et moins de 30 000 après 1950. Certains prisonniers vécurent de la torture psychologique en étant condamnés à mort par le Conseil de guerre avant de voir leur jugement révisé en réclusion perpétuelle 6 mois, voire 2 ans et demi plus tard. Entre temps, chaque jour pouvait être le dernier pour ces malheureux. D’autres vécurent la torture physique. Le régime toléra des exécutions sommaires ou des rossées, souvent perpétrées par les phalangistes. Si le détenu ne mourait pas tabassé, il arriverait qu’il soit condamné à mort juste après sous prétexte imaginaire d’une dénonciation ou d’une évasion à seule fin de faire disparaître les traces de tortures. Le régime condamnant sans enquêter, les délateurs dénonçant un concurrent, un voisin, un ennemi ou n’importe qui par vengeance, jalousie ou plaisir furent nombreux.

Le régime trouva rapidement le moyen d’entretenir cette forte population carcérale à moindre coût en créant la « rédemption des peines par le travail » en 1940. Les prisonniers pouvaient travailler pour l’Etat, auquel cas un jour de travail équivalait à une peine réduite de quatre jours. Le régime louait ces travailleurs à des entreprises qu’il favorisait avec cette main-d’œuvre sensiblement moins chère. Par la suite, les prisonniers recevaient 10% de leur salaire, l’Etat dépensait la moitié des sommes perçues pour l’entretien des prisonniers et le reste pour ses projets : notamment la Valle de los Caidos, désormais mausolée funéraire de Franco, construit par les mains des vaincus. Nombre de détendus se plièrent volontiers à cet exercice qui était certes pénible (surtout en hiver) mais permettait de réduire par quatre leur peine et de faire quelque chose de leurs journées. En octobre 1943, ces « bataillons de penados » atteignirent leur maximum en rassemblant 44 925 détenus selon le Bulletin officiel de la Direction des Prisons.

Face à la répression franquiste, de nombreuses personnes menacées ne purent fuir à l’étranger. Quelques rares hommes politiques se cachèrent sous terre, littéralement. Ils écopèrent du surnom de « taupes » et se terrèrent pour certains plus de trente ans ! Saturnino de Lucas, maire de Mudrian, se terra pendant 34 ans ! Ceux-là attendirent l’amnistie totale prononcée par le régime le 1er avril 1969. D’autres furent des guérillos dans les montagnes. On distingue généralement la période des fuyards (1939-1944) de celle de la guérilla proprement dite (1944-1949). Cette distinction tient au fait que le régime franquiste organisa des grandes battues pour déloger ces résistants jusqu’en 1943. La guérilla, pour sa part, fut surtout défensive. Quelques communistes tentèrent de passer à l’offensive et en payèrent le prix. Au fil du temps, une résistance pacifique se développa, des grèves de travailleurs se multiplièrent et obligèrent le régime franquiste à établir une politique sociale.

En 1936, 1937 et 1938, le déclenchement du Mouvement et la conquête franquiste poussèrent des milliers d’Espagnols à fuir vers la France. Ils y furent admirablement accueillis mais ne restèrent pas longtemps. Nombreux furent ceux qui retournèrent en Espagne, en zone républicaine. En 1939, la retirada et l’exil qui s’ensuivit impacta en premier lieu et largement la France. L’accueil fut bien différent car improvisé : la France pensait que l’Espagne républicaine tiendrait comme le faisaient miroiter le gouvernement Negrin et la résistance plausible de Barcelone après la bataille de l’Ebre. Notons-le, Negrin n’avait rien préparé, n’avait initié aucune procédure avec la France. La faute est donc partagée. Les « camps de concentration » français furent montés en hâte et les conditions de vie y furent peu exemplaires dans les premiers mois, suscitant la colère des réfugiés. Pourtant, depuis 1932 le chômage grimpait en France et la xénophobie se faisait plus forte dans un pays qui n’était, de plus, pas acquis à la cause républicaine. On demanda à la France d’accueillir, en quelques jours, en hiver, plus de 500 000 Espagnols, en armes ou non, hommes, femmes, enfants, vieillards. Aucun autre pays ne fit autant en Europe ! Une autre destination de choix fut le Mexique, mais ce ne fut en rien comparable avec la France. Qu’on en juge : 80 000 réfugiés espagnols en France demandèrent à aller aux Amériques, dont 40 000 au Mexique. Et malgré tout, le Mexique se montra très sélectif.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939 changea les priorités de la France. Peu de réfugiés espagnols s’engagèrent dans l’armée française avant septembre 1939. Après quoi, 617 Espagnols s’engagèrent dans la Légion étrangère et 2 709 (à date du 10 février 1940) dans les RMVE (Régiments de Marche des Volontaires Étrangers). Ceux-là allèrent combattre avec brio à Narvik en Norvège pour couper la route du fer vers le Reich, puis en France après mai 1940. De nombreux espagnols luttèrent pour la France pendant toute la Seconde Guerre mondiale, notamment dans le 3e bataillon de marche du Tchad de la 2e DB de Leclerc. Ils furent les premiers à entrer dans Paris dans la nuit du 23 au 24 août 1944. La 13e DBLE (demi-brigade de la Légion étrangère) s’illustra pendant toute la guerre. En tout, 6 000 Espagnols environ s’engagèrent dans l’armée française. Beaucoup rejoignirent la résistance, des milliers furent déportés (dont 7 189 Espagnols à Mauthausen). Quelque 26 000 Espagnols se laissèrent convaincre par les salaires proposés par l’organisation Todt pour bâtir le Mur de l’Atlantique entre 1942 et 1944, tandis que d’autres formaient des maquis …

Sources (texte) :

Bennassar, Bartolomé (1995). Franco. Paris : Perrin, 415p.

Bennassar, Bartolomé (2004). La guerre d’Espagne et ses lendemains. Paris : Perrin, 559p.

Source (image) :

https://historiographical.tumblr.com/post/25639332862/generalissimo-francisco-franco-reviewing-his (Franco assistant au défilé de ses troupes dans Madrid, 1939)

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