La guerre du Péloponnèse (partie VI) : l’expédition de Sicile (415-413 av. J.-C.)

La guerre du Péloponnèse (partie VI) : l’expédition de Sicile (415-413 av. J.-C.)

Rappel : Alors que les Athéniens subissaient un important revers à Délion face aux Boétiens, les Spartiates, emmenés par le général Brasidas, ouvrirent un nouveau front en Chalcidique (nord-est de la Grèce). Brasidas y fit tomber ou se rebeller Skionè, Mendè, Toronè et Amphipolis que les Athéniens s’échinèrent à reprendre, une par une, entre 423 et 421 av. J.-C. Si Brasidas avait attaqué en Chalcidique, c’était pour priver Athènes du bois, de l’argent et de l’or de cette région, toutes les ressources nécessaires à la construction de navires et l’entretien d’une flotte. En 421 av. J.-C., Cléon reprit Amphipolis, au prix de sa vie mais en occasionnant également la mort de Brasidas. La même année, Sparte et Athènes s’entendirent pour faire la paix, dite de Nicias (421-415 av. J.-C.). Elle ne fut qu’une trêve, et encore. Le parti de la guerre, à Athènes, mené par Alcibiade, monta une alliance péloponnésienne antispartiate. En 418 av. J.-C.*, Sparte s’appliqua enfin à écraser, non sans mal, cette alliance durant la bataille de Mantinée. C’est donc durant la paix de Nicias que Spartiates et Athéniens (un contingent), censés être désormais alliés défensifs, se rencontrèrent pour la première fois sur le champ-de-bataille. Qu’importe la paix de Nicias, Athènes ne se privait pas de piller et attaquer partout : Lamsaque, Milet, Andros, Mélos, des villages siciliens, mais aussi en Lydie, à Lesbos, en Bithynie et en Carie. Tandis que les Spartiates attaquaient, eux, Salamine, Hysiai, Argos, Iasos, Clazomènes, Kéos, Lesbos.

* Dans cet article et ce dossier, toutes les dates sont sous-entendues avant Jésus-Christ, sauf indication contraire.

En parallèle de la chute de Mélos, les Athéniens préparaient une expédition très ambitieuse. Athènes voulait intervenir en Sicile, contre Syracuse. La motivation principale de cette action était de priver Sparte d’une partie de ses ravitaillements. Et puis, deux petits États de Sicile, Ségeste et Léontinoï, avaient officiellement demandé l’aide d’Athènes pour ne pas être absorbés par Syracuse. Ces États, qui plus est, promettaient de couvrir les frais de l’intervention d’Athènes. Le pillage possible de Syracuse était une motivation supplémentaire. Sans compter que la Sicile occupait une position stratégique, avec des terres plus facilement cultivables et une population importante. Pour les impérialistes – Alcibiade en première ligne – l’acquisition de Syracuse n’était que la première d’une longue liste en Italie et Afrique du Nord, poussant l’Empire athénien jusqu’aux colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar). Avec la défaite de Mantinée, les impérialistes avaient perdu de la voix et le prudent Nicias avait calmé les ardeurs athéniennes. Mais Alcibiade, en avançant qu’une telle intervention visait également à prévenir des renforts syracusains aux côtés de Sparte (Syracuse et Sparte étant des cités doriennes), parvint à imposer son idée. Athènes, avec six ans de paix, avait retrouvé sa richesse d’avant-guerre et sa population s’était restaurée. La cité avait donc les moyens d’attaquer la Sicile. De ce point de vue, ce n’était pas une telle folie.

Situation géopolitique du monde grec en 415 av. J.-C.

Mais les tributaires de l’Empire athéniens étaient prêts à se révolter (surtout en Thrace), Sparte était prête à rentrer de nouveau en guerre et la Sicile était très éloignée. Entretenir des communications et un ravitaillement avec un corps expéditionnaire en Sicile serait bien complexe. Et puis, les cités siciliennes alliées étaient en réalité ruinées et ne pouvaient apporter aucune aide substantielle. Pire encore, Athènes attaquerait là une cité neutre et démocratique, ce qui revenait à renier son idéologie et donc à dégrader l’efficacité de sa propagande. Au-delà de ces considération, Syracuse était peut-être la ville la plus peuplée du monde hellénophone et était une grande puissance maritime. Pour la première fois dans l’histoire grecque, deux grandes thalassocraties allaient entrer en guerre, lançant tous leurs atouts dans la balance. Ces cités, contrairement aux oligarchies lentes et hésitantes, étaient dynamiques et audacieuses. En ce sens, les Lacédémoniens ne furent pas, pour les Athéniens, les ennemis les plus redoutables dans cette guerre.

Route empruntée par les Athéniens jusqu’à Syracuse en 415 av. J.-C.

L’expédition fut décidée pour juin 415. Ce qui devait initialement être une expédition punitive aux moyens limités fut finalement un investissement titanesque. Cette expédition rassemblait 134 navires (100 d’Athènes, 34 des cités tributaires), dont 90 trières transportant 5 100 hoplites, 480 archers, 700 frondeurs, 30 cavaliers et leur monture ainsi que 30 navires de marchandises. L’expédition était menée par une troïka de généraux : Lamachos, vieux combattant fiable, Nicias, conservateur prudent à l’excès et Alcibiade, jeune aristocrate ambitieux, toujours dans les intrigues. Là était le premier problème : le tempérament des trois généraux était très différent. La traversée se déroula étonnement sans accroc. Dès leur arrivée, Alcibiade fut accusé de sacrilège et rappelé à Athènes (des jeunes gens avaient mutilé, avant le départ, les Hermès de pierre dispersés dans l’Attique pour protéger l’expédition). Revenir pour ce chef d’accusation était accepter une mort assurée. Alcibiade fut ainsi contraint de fuir. Il se réfugia à … Sparte. Là, il incita les Spartiates à rentrer de nouveau en guerre contre Athènes, à intervenir en Sicile et leur donna l’idée d’une stratégie qui s’avérera terriblement efficace : il leur assura qu’il fallait que les Péloponnésiens restent en Attique de manière permanente, dans une forteresse. De la sorte, ils pourraient entraver l’activité agricole d’Athènes, attirer les esclaves athéniens souhaitant la liberté et maintenir une pression continue sur Athènes depuis l’Attique. C’est exactement ce qu’allaient faire les Spartiates à Décélie, à partir de 413. D’ici là, la situation évolua de mal en pis pour les Athéniens et leurs alliés en Sicile.

Alcibiade (450-404 av. J.-C.) : stratège athénien.

Pour commencer, les Athéniens ne profitèrent pas de l’élément de surprise : ils ne firent rien pendant les premières semaines après le débarquement. Lamachos était favorable à une attaque immédiate mais Nicias, officier supérieur, n’était pas de cet avis. Pourtant, tous les sièges de cette guerre avaient bien montré qu’isoler immédiatement la ville de ses ravitaillements était essentiel pour la faire tomber. Les Athéniens établirent leur quartier général à Catane. Ils découvrirent également que Ségeste et Léontinoï, qui avaient demandé cette intervention, ne les aideraient en rien. Enfin, ils étaient confrontés à un problème de taille : les Syracusains disposaient d’une cavalerie nombreuse et efficace. Celle-ci, forte de 1 200 hommes, empêchait les Athéniens d’approcher Syracuse, ce qui n’aidait pas à l’assiéger. Les stratèges athéniens avaient commis l’erreur impardonnable de sous-estimer Syracuse en pointant la faiblesse de son infanterie. Pour des hommes tels que Nicias et Alcibiade, qui avaient personnellement mené avec efficacité la cavalerie athénienne contre les invasions spartiates de l’Attique, avoir négligé cet élément semble étonnant. Mais la tradition de l’hoplite avait la vie dure. Syracuse disposait en réalité de l’une des meilleures cavaleries du monde hellénique. Les Syracusains, d’abord terrorisés par le débarquement athénien, reprirent confiance en eux en voyant les semaines s’écouler.

Du fait de la cavalerie syracusaine, il fallut user de ruse en utilisant les navires pour s’approcher de Syracuse sans être vu. Les Syracusains ne laissèrent pas faire et engagèrent une bataille d’hoplites en 414. Si les Athéniens l’emportèrent, ils ne purent cependant infliger une défaite décisive : la cavalerie syracusaine, supérieure, couvrit la retraite syracusaine. Les Syracusains déplorèrent néanmoins 260 morts dans cette bataille, les Athéniens seulement 50. Mais, déjà, l’hiver arrivait et les Athéniens se replièrent sur Catane. Là, Nicias demanda à Athènes un renfort urgent de cavalerie. Au printemps 413, enfin, les Athéniens reçurent de leur cité 250 cavaliers expérimentés, 30 archers à cheval et 300 talents pour acheter des chevaux en Sicile. En tout, Nicias mit sur pieds 650 cavaliers. De quoi débuter le siège, après huit mois perdus. Mais pas de quoi contester à Syracuse sa supériorité en cavalerie.

Les Athéniens débutèrent la construction d’un double mur de circonvallation. L’idée était bonne mais fut mal exécutée. Les Athéniens auraient dû savoir qu’il fallait au plus vite isoler la ville et donc construire, comme le firent les Spartiates à Platées, une palissade de fortune complétant l’enfermement avant d’entreprendre la construction d’un double mur en pierre. Pour ne rien arranger, Nicias n’arrivait pas à imposer un rythme. Les Athéniens furent ainsi assez efficaces pour prendre les hauteurs surplombant Syracuse – les Epipoles – et pour y construire un fort circulaire et le fort Labdalon mais furent terriblement lents à construire un mur rejoignant la Méditerranée au nord et au sud de la ville. Avec 10 000 hommes, Nicias ne parvint pas à compléter ces 8 km de murs en plusieurs mois. De nombreux exemples dans l’Histoire montrent que, dans la même situation, autant d’hommes avaient déjà bâti un mur bien plus rapidement. Pire, Athènes perdit, pendant un accrochage autour du double mur, son seul général compétent restant : Lamachos. C’est alors le dernier des trois généraux envoyés à l’origine, Nicias, qui dirigea seul l’expédition. Comme on pouvait l’attendre, il le fit avec mollesse. Les Syracusains commencèrent à construire des murs de contre-approche perpendiculairement au mur athénien. Nicias ne fit rien pour les détruire ou en ralentir la construction. Pendant ce temps, la flotte, en service quasi continue pour assurer un blocus, se dégradait. Les désertions de marins et d’esclaves se multipliaient. Bientôt, il ne fut plus possible d’imposer un blocus maritime hermétique.

Vision tactique du siège de Syracuse.

En 413, Nicias demanda des renforts massifs à Athènes : il ne voulait pas mourir en Sicile ou être exécuté à son retour et chercha donc à rejeter la faute sur l’Assemblée athénienne. Pendant ce temps, la – lente – construction du mur continuait et les attaques syracusaines sur les Épipoles également. Syracuse se décida à appeler les Péloponnésiens en renfort. Ceux-ci répondirent à l’appel en envoyant un fort contingent sous les ordres du stratège Gylippe. Il débarqua en Sicile et eut juste le temps de prendre le fort Labdalon athénien, et bâtir un 3e mur de contre-approche qui empêcha les Athéniens de finir leur mur de circonvallation. Ce fait, à lui seul, fit basculer toute la guerre du Péloponnèse. Car bien que lents, les Athéniens demeuraient en bonne position pour prendre Syracuse, jusqu’à ce que Gylippe ne renforce la garnison et que la flotte péloponnésienne ne renforce la flotte syracusaine. Les forces syracuso-péloponnésiennes avaient les moyens de contester à Athènes sa supériorité maritime. Celle-ci était de toute manière déjà en train de péricliter du fait du mauvais entretien dont souffraient les trières. Les contre fortifications syracusaine bloquèrent enfin la progression du double mur athénien. Les cités siciliennes, constatant que Syracuse sortait de sa mauvaise passe, changèrent de camp.

Simultanément, la reprise de la guerre entre Athènes et Sparte impliquait que Sparte, ayant écouté les conseils avisés d’Alcibiade, décida d’envoyer à nouveau une armée en Attique mais en y fortifiant cette fois une position pour imposer une pression durable sur Athènes. C’était la première fois depuis 425 que les Spartiates retournaient en Attique. Le fort de Décélie sortit de terre en 413. C’était utiliser la stratégie d’epiteichismos (« fortification avancée »). Comme en 425, c’est le roi Agis qui dirigeait l’opération, mais il avait pris en maturité. Décélie permit aux envahisseurs Spartiates de ne plus dépendre de la nourriture (donc du cycle agricole) et de se réfugier derrière les fortifications lors des contre-attaques de la cavalerie athénienne.

Athènes envoya effectivement des renforts en Sicile – notamment de la cavalerie – sous les ordres de Démosthène : 65 à 73 trières, 1 200 hoplites avec des contingents alliés alors que le monde grec était prêt à se soulever contre Athènes et que Sparte fortifiait sa position à Décélie, devant les murs d’Athènes. Juste avant l’arrivée de Démosthène, Nicias avait engagé une bataille navale qu’il avait perdue, dans le Grand port de Syracuse, face à des Syracusains et Corinthiens pourtant moins réputés. L’espace exiguë avait favorisé les éperonnages de face. Nicias avait également perdu sa base navale de Plemmyrion et ne songeait plus qu’à conserver une possibilité de fuir la Sicile avec ses navires. Démosthène, dépité devant une situation plus catastrophique qu’il ne l’imaginait, tenta une attaque de nuit sur les contre-fortifications syracusaines. Il voulait tirer profit de sa supériorité numérique qu’il savait peut-être fugace. Ce fut un désastre complet. Avec Nicias, les deux stratèges athéniens décidèrent qu’il était temps d’engager une grande bataille navale. C’était prendre un grand risque : celui de ne plus pouvoir fuir la Sicile en cas de défaite. Les Athéniens attaquèrent dans le Grand Port de Syracuse, ce qui assurait aux Syracuso-péloponnésiens un avantage certain.

Siège de Syracuse, 415-413 av. J.-C. : 1- malgré la défaite des Syracusains, les Athéniens ne parviennent pas à prendre Syracuse ; 2- les Athéniens construisent deux forts surplombant Syracuse ; 3- les Athéniens échouent à construire rapidement un mur de circonvallation, permettant au stratège spartiate Gylippe de débarquer en Sicile et rejoindre Syracuse ; 4- Gylippe capture le fort Labdalum et construit un mur de contre-approche empêchant les Athéniens de terminer leur mur de circonvallation ; 5- les Spartiates piègent la flotte athénienne dans le Grand Port de Syracuse en élevant une grande chaîne à sa sortie ; 6- les Athéniens, vaincus, essayent de s’enfuir en Sicile mais sont rattrapés en massacrés.

La flotte athénienne sombra et emmena par les fonds les espoirs de prendre Syracuse dans ce qui fut l’une des plus grandes batailles navales de la Grèce antique, dans laquelle les Athéniens alignèrent 110 trières, 20 000 marins, sans compter les soldats embarqués. Les Syracusains avaient raccourci leurs éperons pour faire plus de dégâts en confrontation de face et les trières athénienne, en service quasi ininterrompu depuis un an et ayant vu des esclaves fuir en Sicile, n’étaient pas en bon état ni parfaitement servies. La défaite fut totale pour les Athéniens. Nicias et Démosthène entreprirent alors une retraite vers l’intérieur de la Sicile, levant le siège. Ils étaient encore 40 000, soit plus que les Syracusains et les Péloponnésiens réunis ! Mais, manquant de vivres, ils furent rattrapés par la cavalerie syracusaine à l’Assinaros. Après 8 jours de marche, les Athéniens, assoiffés, s’étaient arrêtés pour boire dans ce cours d’eau. Ils furent massacrés par la cavalerie. Certains continuaient de boire alors que le sang de leurs camarades se déversait dans l’Assinaros. Pas moins de 18 000 hommes furent tués en quelques heures et 700 faits prisonniers, d’après Diodore de Sicile. Le fiasco de Sicile fit perdre à Athènes 45 000 hommes, des troupes d’élites, marins comme hoplites et surtout une grande partie de sa flotte (216 trières). Les prisonniers athéniens moururent pour la plupart dans les carrières e Syracuse : les Latomies. Nicias et Démosthène furent pour leur part mis à mort à l’automne 213. C’était la pire défaite qu’Athènes ait jamais connu.

Finalement, la plus grande faiblesse de l’expédition athénienne en Sicile, à part qu’elle fut dirigée par Nicias, était le manque de chevaux. L’élevage de chevaux coutait très cher, si bien que même les plus riches citoyens d’Athènes n’aimaient pas investir dans ces chevaux grecs, de la taille de poneys (1m50 maximum). Pire encore : peu d’individus maîtrisaient l’équitation et la scelle n’existait pas. Le sol de l’Attique était rocailleux, faisant boiter les chevaux non ferrés. Les cités-États de Boétie, Thessalie ou Sicile, à l’inverse, disposaient de pâturages et de terrains plus adaptés à la cavalerie. Ce n’est pas un hasard si ces cités possédaient les cavaleries les plus nombreuses et les meilleurs cavaliers du monde hellénophone.

En plus des lourdes pertes essuyées, Athènes avaient désormais des coffres vides mais également des tributaires furieux de la mort des leurs en Sicile et prêts à la révolte. Les Perses étaient, eux, enclins à financer la construction d’une flotte spartiate alors que celle d’Athènes se trouvait au plus bas et ne pouvait même plus patrouiller autour du Péloponnèse. Syracuse s’apprêtait à aider les Péloponnésiens contre Athènes. Au demeurant, les Syracusains avaient autant souffert que les Athéniens ces deux dernières années. Et puis Carthage, ennemi récurrent de Syracuse, profita de l’affaiblissement des Syracusains pour les attaquer dès que les Athéniens furent vaincus. Les pertes considérables subies par Syracuse ne lui permirent pas d’envoyer plus de 20 trières aux Péloponnésiens. Et encore, c’était 20 de trop, car le parti oligarchique ne put se maintenir au pouvoir à Syracuse. Le peuple estimait avoir fait autant pour la victoire sur les navires que les cavaliers aristocrates sur l’armée athénienne tout en n’ayant pas reçu la reconnaissance qu’ils méritaient. Alors, en 409, ils renversèrent le régime de démocratie conservatrice d’Hermocratès pour une démocratie plus radicale, un régime similaire à celui d’Athènes. Hermocratès fut exilé puis tué dans des troubles intérieurs. Ce nouveau régime ne tint pas face aux pressions extérieures des Carthaginois. Pour en rester indépendant, il fallait un homme fort : Denys l’Ancien prit le pouvoir et exerça une tyrannie à partir de 406. Celui-ci bâtit, en vingt jours, le mur qu’avaient entrepris les Athéniens pendant 2 ans. Il le fit avec 60 000 hommes et 6 000 paires de bœufs. Le siège des Athéniens avait traumatisé les Syracusains.

Sources (texte) :

Hanson, Victor Davis (2005). La guerre du Péloponnèse. Paris : Flammarion, 593p.

Orrieux, Claude et Schmitt Pantel, Pauline (2020 pour la 4e édition). Histoire grecque (4e édition mise à jour). Paris : PUF, 511p.

Sources (images) :

https://en.wikipedia.org/wiki/Sicilian_Expedition (carte géopolitique lors de l’expédition en Sicile + trajet des Athéniens vers la Sicile)

Vision tactique du siège de Syracuse : voir Histoire grecque de Claude Orrieux et Pauline Schmitt Pantel p217.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcibiade (Alcibiade)

https://www.penfield.edu/webpages/jgiotto/onlinetextbook.cfm?subpage=1649849 (représentation du siège de Syracuse et ses étapes.

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