Carthage antique (partie I) : thalassocratie et cité commerciale, fille de Tyr (IXe – Ve siècles av. J.C)

Carthage antique (partie I) : thalassocratie et cité commerciale, fille de Tyr (IXe – Ve siècles av. J.C)

Carte du Proche Orient vers 1 000 av. J.C

Avec la fin de l’âge de bronze au Levant (Proche-Orient), le tableau géopolitique se trouva modifié. Au XIIe siècle av. J.C*, les Hittites au nord et les Egyptiens au sud disparurent de la scène levantine. Les Phéniciens en profitèrent pour prospérer en utilisant les routes commerciales préétablies vers les sources de métaux (indispensables à l’âge de bronze). Ces routes maritimes s’étiraient déjà jusqu’à la Sicile et l’Ibérie du Sud. C’est dans ce contexte que s’opéra la première vague de colonisation phénicienne à la fin du IXe et au début VIIIe. De cette vague naquit Carthage en Tunisie actuelle. La fondation de la cité africaine est datée du dernier quart du IXe siècle par les historiens. Selon la tradition, elle fut fondée en l’an 814. Les colonies phéniciennes en Ibérie du Sud, en Sicile, en Afrique, à Malte et dans les Baléares (Ebysos : Ibiza) émergèrent également. Les Phéniciens s’installaient dans ces régions avant les Grecs.

*Sauf indication contraire, toutes les dates de cet article sont sous-entendues avant Jésus Christ.

Carte du Proche-Orient au XIIIe siècle av. J.C, donc avant l’essor véritable des Phéniciens

Carthage, dès sa création, n’était pas un simple avant-poste et comptoir commercial phénicien. Sa localisation stratégique en faisait un relais destiné à contrôler les routes maritimes commerciales reliant la Méditerranée occidentale à son pendant oriental. Toutes ces colonies demeuraient néanmoins assujetties au double-royaume de Tyr-Sidon du Levant. Concernant ce dernier, le retour d’une tutelle sous l’hégémonie assyrienne ne ruina pas le commerce phénicien mais en provoqua à l’inverse l’essor. Les Phéniciens étaient chargés, depuis Tyr, de ramener les métaux d’Ibérie (étain, argent, cuivre, plomb). Concernant le commerce, la période du contrôle assyrien fut ainsi faste dès le règne du roi de Tyr et de Sidon Ithobaal Ier (887-856). Ce fut d’autant plus vrai entre 744 et 630. Il ne faudrait pourtant pas réduire le commerce phénicien aux métaux. D’autres marchandises étaient échangées, comme le vin.

Comptoirs commerciaux phéniciens et leur influence

Les Phéniciens furent toujours d’excellents marins et commerçants. La Phénicie était une thalassocratie et était reconnue comme telle. Carthage allait suivre cette voie. On peut très probablement attribuer aux Phéniciens l’invention de la trirème (ou trière), bâtiment de guerre maritime par excellence du VIe au IVe siècles, conçu par les Sidoniens (de 35 mètres par 5, servie par 154 rameurs). Carthage développera plus tard la quadrirème (tétrère), servie par 200 rameurs et 30 marins de pont ; puis la fameuse quinquérème (pentère) de 40 mètres par 6. Ces navires de guerre, étaient prévus légers pour permettre les manœuvres offensives pendant le combat. Cela en faisait des navires inadaptés à la haute mer, ce qui explique que la plupart des batailles navales antiques se déroulent proche des côtes. En revanche, contrairement aux Grecs, les Puniques osaient naviguer en haute mer, même de nuit, avec les navires marchands.

Trirème (ou trière) carthaginoise durant la Première Guerre punique

Périple « possible » d’Hannon le Navigateur. En réalité, il est peu probable qu’il soit allé plus loin que le sud du Maroc et les îles Canaries

Excellents marins, Phéniciens comme Puniques l’étaient, mais ils étaient avant tout de redoutables marchands. De là les explorations carthaginoises par-delà les colonnes d’Héraclès (ou colonnes d’Hercule, aujourd’hui le détroit de Gibraltar). Les Puniques s’aventureront souvent dans l’Atlantique, jusqu’aux îles Canari et à la Grande Bretagne actuelle. Le plus connu des voyages carthaginois reste justement le Périple d’Hannon qui mena l’exploration carthaginoise jusqu’à la côte Atlantique et les îles Canaries (vraisemblablement). Mais n’avançons pas trop vite. Gardons simplement à l’esprit que Tyr puis Carthage furent des puissances maritimes et commerciales.

Le double-royaume de Tyr-Sidon s’effondra pourtant devant ces mêmes Assyriens qui permirent l’essor du commerce. Chypre fut perdue à la fin du VIIIe siècle (sous Sargon II) ; l’offensive de Sennachérib provoqua la fuite du roi Lulî au début VIIe siècle. Cette fuite marqua la chute du royaume de Tyr-Sidon, Sidon devenant une province assyrienne vers 677. Tyr, pour sa part, perdit ses possessions continentales. L’île-cité demeura. La perte d’influence de facto de la Phénicie ouvrit la voie à la puissance punique. On ne saurait assez souligner que ce gain d’influence de Carthage ne se faisait que par la force des choses. Carthage était, de fait, plus à même d’intervenir et de sauvegarder le commerce maritime. Les relations phénico-puniques resteront, jusqu’à la chute de Carthage, bonnes sinon excellentes (le terme punique renvoi directement à Carthage).

Le royaume assyrien, de fait un empire, parfois nommé néo-assyrien et son évolution
Territoire des Etrusques au IXe siècle av. J.C

Pour autant, c’est bien Carthage qui entretint le commerce : par exemple en Ibérie au VIe siècle. Le déclin des comptoirs phéniciens, notamment devant la rude concurrence grecque, poussa Carthage à les reprendre en main. Le centre urbain carthaginois s’élargit. Le milieu VIe siècle marqua le début de l’expansion carthaginoise en Afrique et en Méditerranée. La motivation première en était la protection des voies commerciales contre la piraterie et l’influence des Grecs. Ceux-ci se faisaient menaçants en Ibérie et en mer Tyrrhénienne. Les Phocéens fondèrent Massilia (Marseille) au début du VIe siècle et Alalia (Corse) en 565/560. C’était menacer les intérêts carthaginois et étrusques (nord de l’Italie). De là naquit une alliance punico-étrusque contre les Phocéens. Les deux puissances navales défirent les Phocéens lors d’une bataille navale en 540. Vaincus, les Phocéens évacuèrent la Corse. Les Etrusques s’établirent à leur place sur l’île, tandis que Carthage obtenait toute latitude pour s’installer en Sardaigne.

Représentation des zones d’influence phénicienne et grecque en Méditerranée (vers 800-550 av. J.C)

L’expansion carthaginoise en Afrique, elle, se fit sous l’impulsion des guerres victorieuses du chef carthaginois Malchus en Libye. Cette expansion prit corps avec la fondation de Kerouane en 580. La métropole punique s’émancipa ainsi du paiement d’un tribut aux Africains. En Sicile, les Phéniciens perdaient du terrain avec l’arrivée des Grecs. On pourra notamment mentionner Pentathlos qui, entre 580 et 576, progressa en Sicile avec les Cnidiens et les Rhodiens. Pour faire face, les Phéniciens se regroupèrent dans les quelques grands comptoirs à proximité de leurs alliés Elymes (Motyé, Soloéis, Panormos). Pentathlos fut repoussé et même éliminé. Carthage y vit néanmoins un motif d’intervention. Malchus débarqua en Sicile et s’imposa rapidement. Comme en Afrique et en Espagne, Carthage prenait l’ascendant sur les colonies phéniciennes. Malchus échoua pourtant en Sardaigne. Pour cela, il fut destitué et exilé par le Sénat carthaginois. Il prit alors le pouvoir par un coup d’Etat. Mais Malchus fut assez rapidement tué, peut-être par le fameux Magon le Grand, fondateur de la lignée des Magonides. C’est sous le généralat de Magon le Grand, en tout cas, que Carthage reprit son expansion à la fin du VIe siècle.

La Sicile après l’arrivée des Grecs (VIIIe-VIIe siècles av. J.C)

Magon permit une sérieuse implantation carthaginoise en Sardaigne. Mais son œuvre ne sera complétée que par son fils Asdrubal et son petit-fils Amilcar ben Hannon (« ben » marque la filiation, il est donc fils d’Hannon). Le rattachement sarde à Carthage ne fait plus de doute avec le traité romano-punique de 509 qui confère aux Puniques l’hégémonie sur le commerce en Méditerranée centrale. Notons que Carthage gagnait aussi en puissance en Méditerranée occidentale parce que la Phénicie déclinait en Orient. D’abord soumise à la puissance babylonienne à partir de 564 (notamment après un siège de treize ans sur Tyr mené par Nabuchodonosor II) ; puis sous tutelle perse de l’Empire achéménide* dès 539, Tyr n’avait plus les moyens d’entretenir les voies commerciales. Mais les liens phénico-puniques restèrent nombreux, notamment au travers de la manufacture, de la religion ou de l’architecture. Le lien politique demeurait très amical.

*Notons qu’avant l’Empire romain, le terme « empire » n’existait pas. Toutes ces structures politiques sont donc des royaumes bien qu’elles possèdent souvent toutes les caractéristiques d’un empire. Le souverain achéménide était ainsi le Roi des rois. Le concept politique a largement précédé Rome. Je ne ferai pas toujours la différence par simplicité.

Royaume de Babylone à l’époque de l’Empire néo-babylonien à son extension maximale vers 550 av. J.C

Si la Sardaigne était acquise, Asdrubal et Amilcar eurent plus de mal à maintenir l’ascendant carthaginois en Afrique et en Sicile. Dorieus, frère ainé du roi de Sparte Léonidas (qui s’illustrera aux Thermopyles), tenta d’installer, à la fin du VIe siècle, une colonie en Afrique proche de Leptis Magna puis en Sicile proche d’Eryx. Par deux fois il tenta et par deux fois il fut repoussé. Il fut même tué lors de sa seconde tentative. Il n’avait eu aucun soutien de la part des Grecs locaux qui ne souhaitaient pas bouleverser les bonnes relations commerciales avec les Puniques. L’entreprise de Dorieus n’était pas due au hasard : les Carthaginois avaient alors temporairement été de nouveau assujettis à un tribut en Afrique, preuve de faiblesse.

Aires d’influences déterminées par le traité romano-carthaginois de 509 av. J.C

Les tensions montèrent en Sicile avec l’émergence des Deinoménides, dynastie prenant le contrôle de Géla puis de Syracuse. C’est surtout sous Gélon, tyran de Géla puis de Syracuse, que les tensions se développèrent. Hiéron, son frère, lui succéda comme tyran de Géla. Le tyran d’Himère, Térillos, fut chassé de son trône par le tyran d’Agrigente, Théron. Ce dernier était soutenu dans son entreprise par Gélon de Syracuse. Alors, Carthage répondit favorablement à l’appel de Térillos qui voulait prendre sa revanche. La Première Guerre gréco-punique (480) venait de commencer. Percevant le danger, les Puniques intervinrent sérieusement contre les Deinoménides en Sicile. Ils s’assurèrent le soutien de Térillos et du gendre de ce dernier, Anaxilas, par ailleurs tyran de Rhégion (Rhegium en latin), hostiles à cette lignée en 480. Ainsi, Gélon (Syracuse) et Théron (Agrigente) allaient affronter Carthage, Térillos (ex-tyran d’Himère) et Anaxilas (Rhégium). On peut ici se poser une question : était-ce vraiment une affaire diplomatique locale ?

Les 3 principaux tyrans et leur zone d’influence en Sicile à l’aube de la Première Guerre gréco-punique (480 av. J.C)

La même année, de l’autre côté de la Méditerranée, se jouait alors la Seconde Guerre médique (480-479). Or, la Phénicie était partie intégrante de l’Empire perse achéménide qui attaquait alors la Grèce. Les Phéniciens, avec les Egyptiens, formaient alors les meilleurs contingents de la flotte achéménide. C’est donc en 480 que la ligue grecque faisait face à l’Artémision, aux Thermopyles et à Salamine. C’est en 480 que la ligue grecque désirait faire appel à l’une des grandes puissances grecques de l’époque : Syracuse. On peut dès lors se demander si Xerxès, Roi des rois achéménide, ne s’est pas servi des bonnes relations phénico-puniques pour pousser Carthage à l’offensive en Sicile et ainsi empêcher toute aide syracusaine en Grèce. Cette hypothèse, défendue par Diodore qui rapporte même qu’un traité fut signé, est douteuse. Une telle organisation diplomatique à cette heure de l’histoire, alors qu’assembler une armée et le matériel nécessaire prend des années, est peu plausible. De plus, il est très peu probable que la Grèce aurait daigné aider Syracuse, donc Carthage n’avait pas grand-chose à y gagner. Quoi qu’il en soit, le fait que les batailles d’Himère et de Salamine se soient déroulées, dit-on, le même jour, est troublant. L’hypothèse mérite d’être mentionnée.

Du reste, l’armée du Magonide Amilcar ben Hannon et de ses alliés (dont Térillos) fut écrasée à Himère en 480 par l’armée syracuso-agrigentine de Gélon et Théron. Amilcar trouva la mort dans le combat. L’impact d’Himère est à relativiser. Largement exagéré par la propagande syracusaine, cette défaite ne provoqua pas de crise dans la métropole africaine. Carthage n’en fut pas tant touchée et la défaite ne marqua pas tant un repli punique qu’un statu quo en Sicile. Par ailleurs, il n’y avait pas tant un affrontement entre deux mondes (grec contre barbares) que des intérêts propres aux cités dans ces guerres gréco-puniques. Il sera important de garder cette remarque à l’esprit afin de mieux comprendre le contexte des guerres gréco-puniques et du rapprochement des deux peuples qui suivit. Amilcar reçut de belles funérailles et les Magonides se maintinrent au pouvoir à Carthage, ce qui prouve l’ampleur mesurée de la défaite d’Himère en 480. Imilco, fils d’Amilcar, guerroya avec succès en Sicile après Himère.

Situation en Méditerranée occidentale lors de la bataille d’Himère (480 av. J.C)

Il n’a pas fallu attendre la défaite d’Himère ou la fin de la Première Guerre punique pour voir Carthage s’intéresser à son arrière-pays africain. On l’a vu, la métropole punique a assez rapidement considéré stratégique de contrôler son arrière-pays. On connait bien l’expansion carthaginoise vers l’est (car vers la Phénicie) dont le traité romano-carthaginois de 509 entérine la progression. Par ce traité, si Carthage fait de la Sardaigne sa chasse-gardée (notamment pour les métaux présents au sud), il en va de même pour les terres africaines jusqu’au Cyrénaïque. Ces terres étaient prospères de par l’agriculture et le commerce avec le Sahara. Pourtant, il est vrai qu’il faut attendre la défaite d’Himère pour voir l’expansion en Afrique s’accélérer. Un descendant du défunt Amilcar ben Hannon, Hannon, dit « Sabellus » (3e génération des Magonides) engagea des guerres contre les Numides et les Maures en Afrique.

De fait, Hannon Sabellus affranchit définitivement Carthage du paiement d’un tribut et offrit à la métropole africaine un contrôle sur son arrière-pays direct. Cette chôra punique (terme grec pour désigner le territoire contrôlé directement, l’ère d’influence immédiate d’une ville) sécurisée, Carthage s’attela à une soumission progressive des Numides. Il faudra un siècle et demi pour que la Numidie soit enfin contrôlée par les Carthaginois après les expéditions victorieuses d’Hannon le Grand (360-350), nous y reviendrons en temps voulu. Pour le moment, le contrôle punique était tout à fait relatif. Les Numides pouvaient attaquer les Carthaginois à la première occasion.

Avec la mort de Gélon en 478 vint la division politique de la Sicile. Mais Carthage, après Himère (480 av. J.C), ne cherchait plus vraiment à intervenir en terres siciliennes. Elle ne profita pas, par exemple, du soulèvement de Doukiétos (453) contre une coalition syracuso-agrigentine. Elle ne répondit pas non plus à l’appel des Athéniens qui voulaient une alliance contre Syracuse (416). Cette demande athénienne doit se comprendre dans le contexte de sa rivalité avec Sparte lors de la guerre du Péloponnèse en Grèce (431-404). Certes, une campagne carthaginoise menée en 410 répondit à l’appel à l’aide de la cité sicilienne de Ségeste contre Sélinonte, alliée de Syracuse. Mais c’est seulement lorsque ces deux dernières refusèrent la médiation carthaginoise du conflit que les Puniques s’engagèrent. La réaction de la cité africaine se matérialisa par l’envoi d’Hannibal ben Gisco, petit-fils d’Amilcar, le vaincu d’Himère. Hannibal débarqua avec une armée en Sicile. Après avoir libéré Ségeste de la pression exercée par les Sélinontins, Hannibal ben Gisco posa le siège devant Sélinonte puis rasa la ville. Himère connut le même sort. L’affront pour la dynastie magonide était lavé. Pourtant Carthage voulait seulement punir Sélinonte et rétablir un statu quo sur la Sicile. Les Puniques ne voulaient en aucun cas attaquer Syracuse. L’armée d’Hannibal, sa tâche accomplie, fut ainsi licenciée. Mais l’engrenage était activé, la Deuxième Guerre gréco-punique (410-340) venait de débuter.

Sources (texte) :

Melliti, Khaled (2016). Carthage. France : Perrin, 559p.

Green, Peter (2012). Les Guerres médiques. Paris : Tallandier, 448p.

Sources (images) :

https://www.timemaps.com/civilizations/phoenicians/ (carte Levant de Timemaps)

https://www.lhistoire.fr/portfolio/proche-orient-evolution-des-empires-de-sumer-au-premier-si%C3%A8cle-de-lislam (carte du Proche-Orient vers le XIIIe siècle)

https://www.franceculture.fr/emissions/les-hommes-aux-semelles-de-vent-itinerances-en-mediterranee-multidiffusion/episode-1 (Comptoirs et influence des Phéniciens)

http://www.navistory.com/pages/antiquite/flotte_carthage.htm (trirème carthaginoise)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hannon_le_Navigateur (périple d’Hannon)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Assyrie (royaume d’Assyrie)

https://www.wikiwand.com/fr/%C3%89trusques (territoire étrusque)

https://brewminate.com/the-phoenicians-master-mariners/ (zones d’influences en Méditerranée)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Sicile_grecque (implantation grecque en Sicile)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_n%C3%A9o-babylonien (royaume de Babylone VIe siècle)

https://www.wikiwand.com/fr/Histoire_de_Carthage#/Fondation_de_Carthage_:_l%C3%A9gende_et_histoire (ères d’influences après le traité romano-carthaginois de 509)

http://www.koregos.org/fr/christian-lauwers-la-production-monetaire-des-deinomenides-sicile-490—ca-465-av.-j.-c/ (carte des Tyrans de Sicile à l’aube d’Himère)

http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/Elisyques-et-les-ligures-participent-a-la-premiere-guerre-greco-punique-480-5538.htm (situation en Méditerranée occidentale après Himère)

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