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Étiquette : sultan Abd-ul-Méjid Ier

La guerre de Crimée (partie V) : du débarquement à l’Alma (1854)

La guerre de Crimée (partie V) : du débarquement à l’Alma (1854)

Rappel : Une fois le débarquement français bien engagé sur Gallipoli, le commandant français Saint-Arnaud décida de défendre Silistrie et le Danube avec les Ottomans en mai 1854. Raglan, homologue britannique de Saint-Arnaud, suivit avec réticence. La flotte combinée franco-britannique entra elle aussi pleinement en action en avril 1854 en rasant le port militaire d’Odessa. Il faut dire qu’Odessa avait tiré sur une embarcation parlementaire. Les Occidentaux étaient bien entrés en guerre. Une première crise interalliée émergea rapidement lorsque Saint-Arnaud se…

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La guerre de Crimée (partie IV) : le Danube pour prémices (1854)

La guerre de Crimée (partie IV) : le Danube pour prémices (1854)

Rappel : Avec les premiers combats en mer Noire et surtout l’attaque russe sur Sinope, Napoléon III exigea des belligérants qu’aucun affrontement ne se déroule en mer Noire. Les navires devaient rester dans leur port. Seulement, les Ottomans pouvaient ravitailler leurs troupes, contrairement aux Russes. La demande était inégale et donc, pour les Russes, scandaleuse. Après une timide proposition de paix par l’Empire ottoman au travers de promesse de réformes, la Russie donna une dimension religieuse à la guerre qui se…

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La guerre de Crimée (partie III) : un conflit européen (1853-1854)

La guerre de Crimée (partie III) : un conflit européen (1853-1854)

Rappel : En 1853, l’accord franco-russe sur l’affaire des Lieux Saints fut bafoué par l’ultimatum de russe imposé par Menchikov aux Ottomans le 5 mai. Le tsar pensait pouvoir compter sur Londres, avec qui il pensait partager l’Empire ottoman, sur Vienne, qu’il avait secourue en 1848-1849 et sur Berlin, que dirigeait son beau-frère. Pourtant, le Royaume-Uni s’insurgea de l’ultimatum et se rapprocha immédiatement de la France et de l’Empire Ottoman. La flotte britannique rejoignit de suite celle des Français dans…

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La guerre de Crimée (partie II) : vers la guerre (1853)

La guerre de Crimée (partie II) : vers la guerre (1853)

Rappel : Depuis Charlemagne (vers 800), la puissance franque puis française fut reconnue par les Musulmans comme celle à qui incombait la tâche de protéger les lieux saints et les chrétiens d’Orient. Cette tradition fut perpétuée par les croisades puis la signature des Capitulations de 1535 entre François Ier et Soliman le Magnifique. L’Empire ottoman renouvela à plusieurs reprises cette prérogative française. Avec le temps, la France en vint à ne protéger plus que les catholiques. Après la chute de Constantinople…

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La guerre de Crimée (partie I) : l’affaire des Lieux saints (1850-1853)

La guerre de Crimée (partie I) : l’affaire des Lieux saints (1850-1853)

Au milieu du XIXe siècle, un subtil équilibre régnait en Europe. La France, vaincue en 1815, s’était relevée mais était toujours relativement isolée ; l’Autriche, fragilisée par le Printemps des peuples en 1848, perdait lentement du terrain face à une Prusse qui tendait à prendre sa place de leader des terres allemandes ; l’Empire ottoman était pleinement engagé sur le sentier de la ruine et s’écrasait toujours davantage devant son puissant voisin russe. Un voisin, du reste, dont les ambitions vers la…

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