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Brièvement : la guerre de Crimée (1853-1856)

Brièvement : la guerre de Crimée (1853-1856)

Depuis Charlemagne (vers 800), la puissance franque puis française fut reconnue par les Musulmans comme celle à qui incombait la tâche de protéger les Lieux Saints et les chrétiens d’Orient. Cette tradition fut perpétuée par les croisades puis la signature des Capitulations de 1535 entre François Ier et Soliman le Magnifique. L’Empire ottoman renouvela à plusieurs reprises cette prérogative française. Avec le temps, la France en vint à ne protéger plus que les catholiques. Après la chute de Constantinople (1453),…

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La guerre de Crimée (partie VII) : la bataille d’Inkerman et les affres du siège (novembre 1854 – mars 1855)

La guerre de Crimée (partie VII) : la bataille d’Inkerman et les affres du siège (novembre 1854 – mars 1855)

Rappel : En octobre 1854, 42 000 Français, 22 000 Britanniques et 5 000 Turcs posèrent le siège sur Sébastopol. Cette place forte de Crimée était solidement défendue par les Russes dirigés par Todleben. La crainte initiale des assiégés était un assaut immédiat des alliés destiné à enlever la ville. Les défenses de celle-ci étaient encore assez fragiles. La vision des Français et des Britanniques creusant des tranchées, préfigurant un long siège, rassura les défenseurs. Pourtant, était-ce une si judicieuse idée ?…

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La guerre de Crimée (partie VI) : Sébastopol assiégée et la bataille de Balaklava (octobre 1854)

La guerre de Crimée (partie VI) : Sébastopol assiégée et la bataille de Balaklava (octobre 1854)

Rappel : Poussé par les Britanniques, Napoléon III accepta finalement de renoncer à la paix pour mettre à exécution le plan qu’il avait lui-même proposé : attaquer la Crimée. Pourtant, les alliés n’étaient pas encore prêts : ils manquaient de matériel. Une épidémie et un incendie, en juillet-août 1854, firent des ravages dans le camp des alliés à Varna et ralentirent les préparatifs. Malgré l’incertitude quant à la puissance de Sébastopol et à la topographie de la Crimée, les alliés embarquèrent en septembre….

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La guerre de Crimée (partie V) : du débarquement à l’Alma (1854)

La guerre de Crimée (partie V) : du débarquement à l’Alma (1854)

Rappel : Une fois le débarquement français bien engagé sur Gallipoli, le commandant français Saint-Arnaud décida de défendre Silistrie et le Danube avec les Ottomans en mai 1854. Raglan, homologue britannique de Saint-Arnaud, suivit avec réticence. La flotte combinée franco-britannique entra elle aussi pleinement en action en avril 1854 en rasant le port militaire d’Odessa. Il faut dire qu’Odessa avait tiré sur une embarcation parlementaire. Les Occidentaux étaient bien entrés en guerre. Une première crise interalliée émergea rapidement lorsque Saint-Arnaud se…

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La guerre de Crimée (partie IV) : le Danube pour prémices (1854)

La guerre de Crimée (partie IV) : le Danube pour prémices (1854)

Rappel : Avec les premiers combats en mer Noire et surtout l’attaque russe sur Sinope, Napoléon III exigea des belligérants qu’aucun affrontement ne se déroule en mer Noire. Les navires devaient rester dans leur port. Seulement, les Ottomans pouvaient ravitailler leurs troupes, contrairement aux Russes. La demande était inégale et donc, pour les Russes, scandaleuse. Après une timide proposition de paix par l’Empire ottoman au travers de promesse de réformes, la Russie donna une dimension religieuse à la guerre qui se…

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