La guerre de Sécession (partie XVI) : le siège de Vicksburg et la bataille de Chancellorsville (avril – juillet 1863)

La guerre de Sécession (partie XVI) : le siège de Vicksburg et la bataille de Chancellorsville (avril – juillet 1863)

Rappel : Lincoln, faisant lentement avancer la cause de l’abolition, ne le faisait pas seulement par humanisme. Il y voyait également une manière de renforcer les effectifs de son armée. Fin 1862, ceux-ci furent petit à petit incorporés dans l’armée de l’Union. Alors que Lincoln affrontait le « feu à l’arrière » déchainé par les démocrates opposés à la guerre et ses objectifs (surtout l’abolition de l’esclavage), les armées fédérales affrontaient toujours celles de la Confédération. A l’Est, le général Burnside, qui avait remplacé McCellan, subit une terrible défaite à Fredericksburg contre Lee en attaquant frontalement le 13 décembre. A l’Ouest, Grant et Sherman piétinaient devant Vicksburg tandis que Rosecrans arrachait de justesse une victoire sanglante sur la Stones River, près de Murfreesboro, contre le général confédéré Bragg le 31 décembre. A l’arrière, les démocrates s’opposèrent farouchement à la conscription dans l’Union, votée début mars 1863. Le slogan sudiste « la guerre du riche et le combat du pauvre » se répandit au Nord, quand bien même il ne représentait pas la réalité.

En 1863, le salaire des ouvriers augmenta de 20% de moins que l’inflation. En juin, des Irlandais en grève furent remplacés par des Noirs sur les docks. La colère s’accumula. À New York, des émeutes éclatèrent juste après la bataille de Gettysburg (dont nous parlerons plus loin) contre la conscription. Les 12 et 13 juillet 1863, les émeutiers, pour 2/3 des Irlandais, s’en prirent spécifiquement aux Noirs dont ils redoutaient la compétition sur les salaires. Ils détruisirent des logements de Noirs ou de républicains abolitionnistes ainsi que des églises protestantes ou des usines et tuèrent des recruteurs. Il fallut faire intervenir l’armée qui tira sur la foule avec des conséquences terribles.

Dans la Confédération, les événements suivaient un cours similaire. L’appel des classes d’âges 35 à 45 ans embarqua dans la guerre bien des « chefs de famille ». A l’inverse, les planteurs obtinrent des privilèges : la loi des « vingt Noirs » prit place, permettant aux grandes plantations d’exempter de conscription certains planteurs, voire leur contremaître (le Congrès obligea ensuite les planteurs à donner à l’armée un volume de viande en fonction du nombre d’esclaves). Les planteurs se justifiaient en disant qu’on avait commencé la guerre pour défendre l’esclavage et que ceux-ci, s’ils n’étaient pas encadrés, au mieux ne produiraient plus, au pire s’en iraient. Ces planteurs dispensés de guerre représentèrent quelque 3% des exemptés de guerre mais firent scandale. Qui plus est, les planteurs n’étaient pas taxés sur leurs biens serviles. La raison ? Une taxe sur les esclaves prenait la forme d’une contribution directe, pour laquelle un recensement était nécessaire, chose impossible pendant la guerre. L’argument était bon, mais pas intelligible pour les fermiers qui, eux, étaient taxés davantage (10%) bien que plus pauvres. Au moins, les réquisitions des armées confédérées touchaient équitablement tout le monde. Les armées vivaient sur le terrain et achetaient – dans les meilleurs cas – les denrées des fermiers au prix que les militaires estimaient justes et souvent avec des billets à ordre. On estime que 500 millions de ces reconnaissances de dettes n’étaient toujours pas payées à la fin de la guerre.

Nombre de soldats désertèrent (parfois 1/3 des forces) pour soutenir leur famille et formèrent de véritables guérillos contrôlant des pans de terrain entiers. La guerre au Sud était-elle pour autant une guerre menée par les pauvres ? On peut à nouveau comparer le recensement de 1860 et les données fondées sur un échantillon de 9 057 hommes de régiments de l’Alabama, l’Arkansas, la Caroline du Nord, la Virginie, la Géorgie, la Louisiane et le Mississippi. Dans la Confédération, 61,5% des soldats étaient des planteurs, fermiers et ouvriers agricoles pour 57,5% de la population masculine. Ces chiffres étaient de 14,1% pour 15,7% chez les ouvriers qualifiés ; de 8,5% pour 12,7% chez les ouvriers non qualifiés ; de 7% pour 8,3% chez les cols blancs et commerçants ; et de 5,2% pour 5% chez les professions libérales (le reste, 3,7% pour 0,8%, est non spécifié). On voit ici aussi que les ouvriers non qualifiés sont notoirement moins représentés au front mais on ne sait pas quelle est la part de planteurs dans la première catégorie.

Des émeutes, surtout dirigées par des femmes dont le mari était au front et qui ne pouvaient plus nourrir leurs enfants, se déclenchèrent. Celle de Richmond, le 2 avril 1863, marqua les esprits. Il faut dire que la guerre avait ravagé la Virginie, la privant de ses cultures vivrières alors que la population de Richmond avait plus que doublé depuis le début de la guerre. Et puis, l’armée de Lee faisait concurrence sur les prix pour nourrir les soldats.

Aucun des deux camps ne parvint à – ou ne voulut – empêcher le commerce intra américain. Ce commerce, pour grande partie illégale, entre les deux belligérants dura toute la guerre et concerna surtout un échange du sel nordiste contre le coton sudiste. Ce commerce permit en partie aux armées du Sud de tenir et était très lucratif tout autant qu’impossible à juguler. La Confédération vendit 900 000 balles de coton à l’Union pendant la guerre, soit presque deux fois plus que ce que la Confédération parvint à vendre à l’étranger sur la même période.

Après avoir passé tout l’hiver 1862-1863 à piétiner devant Vicksburg sans parvenir à trouver un moyen de contourner ce « Gibraltar » confédéré, Grant décida finalement de miser sur l’audace. Son état-major et les deux commandants en qui il avait le plus confiance, Sherman et McPherson, s’opposèrent à ce plan. Mais Grant était convaincu de sa réussite. À la mi-avril il fit soudainement passer ses canonnières, qu’importe le feu ennemi, et parvint à faire débarquer sur la rive orientale son armée en deux points. Le gros de l’armée était contrôlé par Grant et débarqua mi-avril au sud de Vicksburg. L’autre partie, dirigée par Sherman, débarqua plus au nord le 30 avril. Pemberton, le confédéré en charge de la défense de Vicksburg, ne parvint pas à coordonner sa réponse ni à comprendre ce que manigançait Grant. Il faut, pour cela, mentionner Benjamin Grierson qui, à la tête de cavaliers nordistes, imita les exploits confédérés de Van Dorn et Forrest.

Benjamin Grierson (1826-1911), général de cavalerie de l’Union.

Il fit diversion, emmena une partie significative des Confédérés – dont toute la cavalerie – à sa poursuite, déboulonna trois tronçons de voies ferrées adverses importantes, au prix de pertes minimes. Cette action, empêchant Pemberton de se porter sur Grant avec toutes ses forces, fut décisive dans la chute de Vicksburg. À cette chevauchée s’enjoignit une diversion de Sherman au nord. Et puis, Pemberton s’attendait à ce que Grant fonce sur Vicksburg, ce qu’il ne fit pas. C’est que Grant savait que Joseph Johnston (général confédéré) levait simultanément une armée à Jackson (la capitale de l’Etat). S’il ne s’en occupait pas instamment, ce serait un sujet d’inquiétude sur son flanc droit pour la suite. Au lieu d’aller au nord (vers Vicksburg), Grant obliqua donc vers l’est (vers Jackson).

Campagne de Grant avant le siège de Vicksburg (avril-juin 1863)

Cette fois, Grant se coupa intentionnellement de sa ligne de ravitaillement : il comptait faire vivre son armée sur le pays. Grant lança Sherman et McPherson sur Jackson, défendue par 6 000 Confédérés qui furent balayés, le 14 mai. Sherman réduisit la ville en cendres, si bien que les Fédéraux appelèrent la ville Chimneyville. Johnston tenta de convaincre Pemberton de former une force assez importante pour pouvoir se mesurer à Grant grâce à 6 000 Confédérés au nord de Jackson. C’était abandonner Vicksburg : Pemberton refusa. Grant ne leur laisse pas le temps de débattre : le 16 mai, 29 000 Fédéraux, dirigés par McClernand et McPherson, fondirent sur 20 000 Confédérés à Champion’s Hill. Le mordant des attaques de McPherson sur l’aile gauche confédérée eut raison de l’armée. Les Fédéraux perdirent ainsi 2 400 hommes contre 3 800 pour les Confédérés.

James B. McPherson (1828-1864), général de l’Union.

Grant n’était pas satisfait : il n’avait pas annihilé l’ennemi. Pour autant, cette victoire fut stratégique car elle sépara l’armée de Pemberton en deux. Le moral des Confédérés était anéanti et les Fédéraux de McClernand en remirent une couche en poursuivant leurs adversaires en déroute et en réengageant le combat dès qu’ils formèrent une défense sérieuse, à Big Black River, le 17 mai. Au prix de 200 des leurs, les Fédéraux occasionnèrent 1 750 pertes (la plupart comme prisonniers) confédérés. Pemberton se replia sur Vicksburg le 17 au soir. En 17 jours, Grant avait livré et remporté cinq batailles contre des forces ennemies qui, si elles avaient été rassemblées, auraient été environ égales aux siennes et avait fait perdre 7 200 hommes aux Confédérés pour 4 300 de son côté.

John C. Pemberton (1814-1881), général confédéré.

Grant débuta alors le siège de la place qui se trouvait être la plus formidable forteresse de la Confédération. À l’abris derrière de puissantes défenses, les Confédérés repoussèrent les assauts acharnés des Fédéraux à deux reprises les 19 et 22 mai 1862. Grant fit creuser des tranchées et entreprit alors d’affamer les Confédérés. Le général de l’Union reçut des renforts, faisant monter ses effectifs à 70 000 hommes. Pemberton espérait une attaque de Johnston dans le dos de Grant pour délivrer Vicksburg de son sort. Mais Johnston n’avait pas l’intention d’intervenir avec ses 30 000 hommes qu’il considérait trop peu nombreux et pas assez expérimentés. Fin juin, la situation devint intenable pour les assiégés : la famine et les maladies rongeaient la détermination sudiste de l’intérieur. Le 4 juillet 1863, jour de la fête nationale, Pemberton se rendit à Grant. La Confédération était coupée en deux. La même journée, la bataille de Gettysburg se déroulait en Pennsylvanie.

Siège de Vicksburg par l’armée de l’Union (25 mai – 4 juillet 1863)

En avril 1863, Lee disposait de 60 000 hommes en Virginie, le long de la Rappahannock, ainsi que deux divisions de Longstreet qui se trouvaient dans le sud-est du même Etat pour faire le plein de provisions. En face, Hooker alignait 120 000 Fédéraux. Fin avril, celui-ci envoya sa cavalerie couper les ravitaillements des Confédérés et divisa le reste de l’armée du Potomac en deux : 60 000 hommes enjambèrent la Rappahannock au-delà du flanc gauche de Lee et 40 000 autres se positionnaient à Fredericksburg pour immobiliser l’adversaire. Beau parleur, Hooker n’était pourtant pas prêt à aller au bout de son idée : il voulait faire fuir les Confédérés. Or, Lee se montra prêt à en découdre le 1er mai, faisant perdre tout son aplomb à Joe le « battant ».

Lee, comme d’habitude, scinda son armée. Il laissa 10 000 hommes seulement à Fredericksburg face aux 40 000 de Sedgwick et se porta sur Hooker, qui se trouvait proche de Chancellorsville. Un accrochage survint le 1er mai et poussa inexplicablement Hooker à ordonner de se replier sur Chancellorsville. C’était abandonner une position avantageuse sans raison. C’est donc Lee, 45 000 hommes, qui passa à l’offensive contre les 60 000 Fédéraux de Hooker. Le 2 mai, il divisa encore son armée en envoyant Jackson exécuter une ambitieuse marche de flanc avec 30 000 hommes sous la couverture de la cavalerie de Stuart. Lee n’avait plus que 15 000 hommes devant le gros de l’armée de Hooker.

Bataille de Chancellorsville (30 avril – 6 mai 1863)

Exécuter une marche de flanc devant l’ennemi est extrêmement dangereux car elle étire la ligne et rend vulnérable cette colonne qui tente de contourner ses adversaires. Et puis, Lee courait un risque encore plus élevé avec 15 000 hommes face à Hooker tandis que Jubal Early, qu’il avait chargé de tenir la ligne à Fredericksburg, avait face à lui une force plus de trois fois plus nombreuse. Lee prenait là son plus gros pari. Mais Hooker ayant envoyé la totalité de sa cavalerie loin derrière les lignes confédérées, il ne détecta pas le mouvement de Jackson (une unité d’infanterie le remarqua mais pensa que c’était une retraite). Hooker ne fit donc rien pour préparer son aile droite menacée.

Première phase des combats de Chancellorsville : Lee déporte le gros de son armée contre Hooker et procède à une marche de flanc avec les hommes de Jackson tandis qu’Early fait face en grave infériorité numérique à Segdwick.

Celle-ci était tenue par Oliver O. Howard et son corps d’armée de 12 000 hommes en majorité constitué d’américano-allemand qui avaient mauvaise réputation dans l’armée. Howard fut alerté assez tôt pour se préparer. Pourtant, ses hommes n’étaient pas orientés dans la bonne direction car il estimait infranchissable le dense bois qui les flanquait à l’ouest. C’est exactement par ce bois que Jackson attaqua après 17h, le 2 mai 1863. Les Fédéraux parvinrent à ralentir l’attaque mais finirent par fuir vers l’arrière. Les combats continuèrent pendant la nuit, chose rare pendant la guerre de Sécession. Alors que Jackson était parti repérer le terrain pour le deuxième jour de la bataille, il fut atteint par deux balles au bras gauche en revenant vers ses propres lignes : des Confédérés l’avaient pris pour un cavalier de l’Union. L’amputation était inévitable et Jackson mourut de pneumonie 8 jours plus tard. Stuart prit sa place.

Jeb Stuart (1833-1864), général de cavalerie confédéré.

Le 3 mai, à Fredericksburg, John Sedgwick avait ordre d’attaquer les Confédérés de Jubal Early à Marye’s Heights, là où les Fédéraux avaient déjà été fauchés devant le mur lors de la bataille de Fredericksburg. L’histoire se serait répétée sans une attaque de l’Union à la baïonnette qui enleva finalement la position. À 15 km de là, à Chancellorsville, Hooker était toujours passif. Il ordonna à Sickles d’abandonner la position de Hazel Grove. Non seulement cela permit le rassemblement des forces de Lee et Stuart, mais offrit également aux Confédérés une position de choix pour leur artillerie. Alors que les Confédérés attaquaient trois corps d’armée à Chancellorsville, Hooker laissa inactif ses trois autres corps d’armée qui auraient pourtant pu attaquer les Confédérés sur les flancs. Au lieu de quoi, Hooker ordonna la retraite. La bataille n’était pas finie pour autant : Sedgwick avait opéré une percée à Fredericksburg contre Early, menaçant les arrières de Lee.

John Sedgwick (1813-1864), général de l’Union.

Celui-ci transféra des divisions contre Sedgwick alors même que Hooker était encore une menace. Lee alla jusqu’à laisser seulement 25 000 hommes, sous le commandement de Stuart, face aux 75 000 de Hooker le 4 mai. Mais ce dernier ne réagit pas. En fin d’après-midi, Sedgwick recula. Lee venait d’accomplir son plus grand exploit. En nette infériorité numérique, il avait perdu 13 000 hommes en en infligeant 17 000 aux Fédéraux. Cependant, proportionnellement parlant, Lee avait perdu 22% de son armée contre 15% pour Hooker. Et puis, cette victoire donna aux Confédérés un excès de confiance qui mena Lee à sa plus grande défaite.

Seconde phase de la bataille de Chancellorsville : Hooker repoussé, Lee détache des unités de ce front pour réagir à une percée de l’Union (Sedgwick) contre Early sur l’autre front de la bataille (Fredericksburg)

Dans le Nord, l’annonce de cette nouvelle défaite, que suivit les échecs initiaux de Grant devant Vicksburg, portèrent le moral au nadir. Pour ne rien arranger, une attaque de huit Monitors contre Charleston avait échoué le 7 avril. Bien qu’un seul Monitor ait été coulé, leurs canons étaient trop faibles pour faire fléchir les défenses confédérées du fort Sumter, où tout avait commencé.

Pour autant, Hooker disposait encore de 90 000 hommes sur la Rappahannock, Rosecrans semblait prêt à repartir à l’attaque dans le Tennessee et Grant, comme on l’a vu, s’apprêtait à lancer son action décisive sur Vicksburg. Les Confédérés de Lee ne pouvaient s’arrêter avant d’être décisifs à l’Est. De prime abord, Longstreet avait proposé de s’en aller soutenir Bragg pour faire reculer Rosecrans jusqu’en Ohio et, ainsi, forcer Grant à battre en retraite devant Vicksburg. Davis et Seddon (ministre de la Guerre) y étaient favorables. Lee fit remarquer que Vicksburg serait tombé avant que Longstreet ne puisse attaquer Rosecrans. Le commandant confédéré préconisa une attaque en Pennsylvanie, avec l’aide de Longstreet, pour infliger une défaite décisive à l’armée du Potomac avant qu’elle ne reparte à l’offensive. Ainsi en serait-il. Lee, avec 75 000 hommes, réorganisa son armée de Virginie septentrionale et partit au nord.

Cette campagne commença bien pour les Confédérés, emportant deux garnisons des Fédéraux sur leur passage. L’attaque de Lee se mua alors en raid pour ravitailler son armée, raflant argent, nourriture, chaussures, vêtements, chevaux … Contre des reconnaissances de dettes confédérées. Lee ordonna cependant de faire preuve de retenue en territoire occupé pour montrer la supériorité du soldat sudiste et se concilier les pacifistes. Alors que Lee mettait le cap vers le nord, Hooker proposa de mettre le sien sur Richmond. Il essuya un refus catégorique de Lincoln. Le président de l’Union estima d’ailleurs que l’aventure de Lee au-delà du Potomac donnait à Hooker une nouvelle chance d’anéantir son armée. Excédé par l’attitude de Hooker, qui ressemblait par beaucoup à celle de McClellan, Lincoln le releva de ses fonctions et nomma George Gordon Meade à sa place. Celui-ci avait de bons états de service mais n’était pas connu de l’armée du Potomac, excepté dans son corps d’armée. Le fait de se battre à domicile nantit l’armée fédérale d’un enthousiasme nouveau : la population les soutenait !

Source (texte) :

McPherson, James M. (1991). La guerre de Sécession. Paris : Robert Laffont, 1020p.

Sources (images) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Grierson (général Grierson)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Vicksburg (cartes de la campagne de Grant et du siège de Vicksburg)

https://fr.wikipedia.org/wiki/James_B._McPherson (général McPherson)

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_C._Pemberton (général Pemberton)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Chancellorsville (cartes de la bataille de Chancellorsville)

https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Ewell_Brown_Stuart (général Stuart)

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Sedgwick (général Sedgwick)

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