Rappel : L’afflux de matériel s’accompagna d’un afflux humain des deux côtés. Les républicains formèrent ainsi les Brigades internationales, certainement les formations les plus intellectuelles de l’histoire. Celles-ci furent majoritairement composées de Soviétiques et de Français ainsi que, plus marginalement, de Britanniques, d’Américains, d’Italiens, de Bulgares, de Polonais, d’Autrichiens … Le Frente Popular profita également d’un excellent matériel, surtout soviétique. Pour sa part, l’Espagne franquiste bénéficiait d’un soutien matériel et humain allemand (notamment concernant la puissance aérienne avec la Légion Condor) et italien (notamment avec le CTV, part non négligeable de l’infanterie franquiste). Perfusées par les puissances étrangères, les forces se rééquilibrèrent. Les cartes ainsi rebattues, Franco ne put emporter Madrid. Il échoua devant la capitale républicaine face aux Brigades internationales et au matériel soviétique – en particulier les chars T-26 et l’aviation –. Cette résistance républicaine était également à mettre au crédit du nouveau gouvernement formé par Largo Caballero, bien plus déterminé que son prédécesseur. Frustré dans ses ambitions, le Caudillo tenta, début 1937, de couper un axe de ravitaillement républicain à l’est de la capitale. A nouveau, il échoua à la bataille du Jarama (février 1937), plus grande bataille de matériel de la guerre, puis à la bataille de Guadalajara (mars 1937), durant laquelle les Italiens du CTV infligèrent de lourdes pertes à l’adversaire mais ne purent percer la ligne républicaine à cause de la pluie. En parallèle, l’Espagne franquiste fut reconnue comme Etat par quelques pays en 1936 (l’Allemagne et l’Italie bien sûr, mais aussi le Portugal, le Salvador et le Guatemala).

Chef de gouvernement de talent, Largo Caballero parvint à faire coopérer la CNT et l’UGT sans dégrader ses relations avec le PCE et l’URSS. Possédant la double casquette de chef du gouvernement et de ministre de la Guerre, Largo Caballero parvint à faire d’une milice indisciplinée une armée populaire fonctionnelle. Pourtant, en mai 1937, les événements poussèrent Largo Caballero vers la sortie, permettant une montée en puissance du PCE. Car de fait, celui-ci s’opposait au mouvement anarchiste en prônant l’ordre et le respect de la propriété privée. L’objectif premier des communistes était l’élimination du POUM, le parti marxiste antistalinien qui comptait quelque 60 000 adhérents en Espagne. Le POUM, parti le plus extrémiste de gauche, souhaitait la révolution sociale, et s’opposait à la constitution d’une armée populaire dont les chefs étaient communistes.

Les premières attaques verbales et diffamantes des communistes prirent place en décembre 1936 et s’aggravèrent progressivement. Le POUM était suspecté de sympathies envers le trotskisme et souhaitait une révolution mondiale, ne suivant donc pas les vues de Moscou. Les communistes commencèrent par faire exclure du gouvernement de la Generalitat (Catalogne) les poumistes. Nin, le conseiller à la Justice, fut ainsi remplacé par un communiste. Mais les communistes ne ciblaient pas que le POUM. Les anarchistes de la CNT étaient également dans leur viseur. Des accrochages entre patrouilles communistes et patrouilles anarchistes advinrent entre le 29 avril et le 2 mai 1937. Le 3, le chef de la police barcelonaise, le communiste Rodriguez Salas, attaqua avec des gardes d’assaut le central téléphonique de Barcelone (Telefonica), tenu par la CNT. Salas se justifia par un décret de collectivisation légalisé par la Generalitat. Ainsi débuta une guerre civile dans la guerre civile : en Catalogne, les communistes et les anarchistes s’affrontèrent.

Les 4 et 5 mai, des barricades furent érigées dans Barcelone et des combats firent rage. Il fallut l’intervention de 4 000 gardes d’assaut envoyé depuis Valence, de deux destroyers et un cuirassé pour mettre fin aux violences. Le 15, Largo Caballero démissionna car il ne pouvait reformer un gouvernement sans les communistes du fait de l’importance capitale des armes et du matériel envoyés par l’URSS. Juan Negrin, socialiste du « centre » prit sa suite. Seuls les anarchistes et le POUM ne pouvaient accepter cette nomination. Or, Negrin, marionnette de son conseiller communiste Benigno Rodriguez, allait permettre au PCE de dominer le camp républicain. Ce nouveau cabinet comptait deux fortes personnalités : Indalecio Prieto, ministre de la Défense et Julian Zugazagoita, ministre de l’Intérieur. Les communistes gardaient des positions clé dans la police. Vint alors l’éradication du POUM. Orlov, dirigeant le NKVD en Espagne, fabriqua des preuves d’une supposée trahison des poumistes qui seraient en réalité des espions fascistes. Orlov plaça ces fausses preuves et la police fit une descente dans le siège du POUM, l’hôtel Falcon, le 16 juin 1937. Andreu Nin, dirigeant le POUM, et une quarantaine d’autres personnalités poumistes importantes furent arrêtées. Nin ne refit jamais surface.

Les ministres communistes du gouvernement Negrin furent outrés de l’abus de pouvoir d’Orlov et de l’ingérence soviétique. Zugazagoita s’insurgea également. Tous, du gouvernement à la CNT, clamèrent l’innocence du POUM et réclamèrent des preuves irréfutables indiquant le contraire. L’opinion internationale fut émue par le sort des poumistes. Pourtant, plusieurs dirigeants poumistes, accusés de collaboration avec les franquistes, furent condamnés et exécutés. Des quatre agents soviétiques qui organisèrent ce coup de force, trois furent éliminés par les Soviétiques une fois de retour en URSS. Seul Orlov survécut, momentanément. Cherchant asile aux États-Unis, il décéda mystérieusement. C’est que, à ce même instant, se déroulait en URSS la Grande Purge. C’est en juin 1937 que le général Toukatchevski et sept de ses homologues furent condamnés et fusillés par les procès (truqués) de Moscou. Ils furent, par ailleurs, condamnés pour les mêmes chefs d’accusation : « collusion avec le fascisme ». La presse communiste maintint les accusations. Si bien que, fin 1937, 1 500 détenus de la prison de Valence étaient des « antifascistes ». Tout ceci affaibli les anarchistes et démoralisa nombre de combattants auparavant enthousiastes dans le camp répblicain.

L’Espagne républicaine s’enfonça alors dans les incautaciones (mise sous séquestre, confiscations). Les banques et les grandes entreprises (des secteurs électriques, téléphoniques, textiles, des industries métallurgiques, mines, transports urbains, gaz, eaux, chemin de fer, navigation …) furent confiées à des Comités ouvriers. Les journaux de droite et du centre subirent le même sort, les petites entreprises commerciales et industrielles également. La collectivisation gagna la société et plaça sous séquestre les grandes propriétés. Les églises devinrent des entrepôts, étables… (sauf au Pays Basque), les salaires des ouvriers furent augmentés, les loyers diminués … le rationnement en Espagne républicaine, partiel dès novembre 1936, devint global en mars 1937 et la pénurie véritablement préoccupante ensuite. Le peuple de l’Espagne républicaine avait bien du mal à se nourrir vers la fin de la guerre. Le marché noir se développa. Certains villages supprimèrent la monnaie.

Les mœurs, dans l’Espagne républicaine, se trouvèrent profondément changées, que ce soit au niveau du langage ou du style vestimentaire, mais également de la place de la femme dans la société. Celles-ci étaient davantage considérées. Certaines montèrent au front en s’engageant dans la milice ou en tant que brancardières. D’autres reçurent de nouvelles responsabilités.

Avant d’évoquer la campagne militaire nationaliste dans le nord et la suite de la guerre, il est important de s’arrêter sur les armées elles-mêmes, désormais stabilisées. L’armée nationaliste, essentiellement composée d’officiers et de militaires, évolua beaucoup. L’armée du Sud était composée de regulares et de tercios et celle du Nord de requetes (notamment carlistes) et phalangistes. En octobre 1936, l’armée nationaliste comptait 188 500 hommes dont 65 000 volontaires (desquels 56% étaient des phalangistes et 34% des carlistes) et quelque 30 000 Maures et légionnaires. Le CTV alignait 45 à 50 000 hommes simultanément et en déploya 75 000 sur toute la durée de la guerre. En 1937, les franquistes imposèrent une conscription. Dès janvier 1938, l’armée nationaliste affichait de ce fait des effectifs gonflés : 500 000 hommes, dont presque 100 000 volontaires (74 000 phalangistes, 20 000 requetes). En tout, sur la durée de la guerre, l’armée nationaliste compta 207 933 phalangistes et 62 722 carlistes (dont les effectifs furent rarement inférieurs à 20 000 hommes). S’il y avait environ 50 000 Marocains dans l’armée en avril 1937, il y en avait 60 000 en octobre 1938. Le 1^er avril 1939, l’« armée de la Victoire » alignait 950 000 hommes dont 840 000 fantassins, 19 000 artilleurs, 15 500 cavaliers (tankistes), 11 000 ingénieurs et 68 000 membres des services (génie, santé …). Les Marocains comptaient encore pour 30 000 hommes et le CTV 32 000 soldats sur ces effectifs. L’artillerie était forte de 2 453 pièces de campagne, 375 canons antichars, 7 600 mortiers et les 33 compagnies de chars disposaient de 651 blindés.

Pour encadrer les soldats, Franco ouvrit instamment des écoles militaires, sur conseil de Mola, le 7 septembre 1936. Si le Mouvement avait bénéficié des 70% d’officiers optant pour le soulèvement, dont certains très bons militaires comme José Solchaga, Fidel Davila, Rafael Garcia Valiño ou Alfred Kindelan, l’armée franquiste avait besoin de former des jeunes officiers rapidement. Au début de la guerre, les ceux-ci étaient formés d’urgence en quinze jours. Cette formation passa par la suite à deux puis quatre mois. En tout, 30 311 « sous-officiers d’urgence » furent ainsi formés.

En face, l’armée républicaine était mieux armée, parfois plus nombreuse et toujours plus enthousiaste mais moins expérimentée. À l’exception du « Cinquième Régiment » qui devint un modèle dans l’armée populaire, les miliciens s’avéraient parfois d’une inefficacité dramatique. Finalement, même les anarchistes acceptèrent de se « militariser » et donc d’adopter une hiérarchie. Le camp républicain ouvrit également ses écoles militaires populaires. Largo Caballero militarisa les milices et constitua un état-major loyal et relativement compétent, comprenant José Asensio, José Miaja, Fernando Martinez Monje, Segismundo Casado et Vicente Rojo Lluch. Ce dernier, ami de Franco avant la guerre, catholique pratiquant, conservateur, officier de carrière et d’état-major, avait pourtant choisi la République. Organisateur de la défense de Madrid, il fut l’un des meilleurs militaires du régime légitime. Malgré les défaites de la fin de la guerre, qu’on ne peut lui imputer, il conserva son prestige.

L’intégration de commissaires politique adjoints aux chefs militaires, décision de Largo Caballero qui favorisa la mainmise communiste sur l’armée, dérégla l’efficacité de l’armée républicaine. Le Cinquième Régiment vit défiler 69 000 hommes dans ses rangs et servit de formateur de l’armée. Le 5 janvier 1938, un décret légalisa les promotions au mérite. Si la République avait conservé presque tous ses aviateurs, c’était grâce à la fidélité du prestigieux Ignacio Hidalgo de Cisneros, communiste convaincu, pourtant descendant d’une grande famille aristocratique carliste. 772 aviateurs soviétiques formèrent et aidèrent dans ce domaine. On ne peut mentionner les conseillers soviétiques sans parler de Vladimir Gorev, qui fut admiré de tous et fut très écouté par Miaja et Rojo pour les batailles de Madrid, Jarama et Guadalajara. Rentré en URSS, il fut fusillé sur ordre de Staline qui, comme on l’a vu, procédait à la décapitation de son armée en 1937.

Les Brigades internationale furent indispensables à l’effort de guerre républicain. En tout, l’armée populaire mobilisa plus de 500 000 hommes. Son enthousiasme lui permit d’obtenir d’importants succès mais son incompétence lui empêcha l’exploitation de ces succès initiaux face à une armée nationaliste plus professionnelle et mieux organisée. En 1938, elle perdit la maîtrise du ciel.

Le cas du très catholique Pays Basque était à part. Du 16 juillet au 7 octobre 1936, le Pays Basque resta majoritairement favorable à la République et résista aux offensives de Mola. Pourtant, jusqu’au 7 octobre, le Pays Basque républicain n’était pas encore unifié. Ce fut chose faite par José Antonio de Aguirre, un avocat de 32 ans, qui forma, avec l’assentiment de Largo Caballero (donc de la République), le gouvernement autonome du Pays Basque à Guernica le 7 octobre 1936. Dès lors, la partie républicaine du Pays Basque connut l’ordre et le calme. Le CNT ne faisait pas partie du gouvernement d’Aguirre car en désaccord avec la vision économique et sociale des nationalistes basques. Sous Aguirre, le religieux fut respecté, très peu d’incidents furent recensés, il n’y eu ni crise politique, ni grève, le rationnement sévit peu et les prix restèrent stables. Ce gouvernement, établit à Bilbao, disposait des fonctions régaliennes : il battait monnaie tandis qu’Aguirre restaurait une justice fonctionnelle et levait une armée de 45 bataillons pour défendre le territoire.

En 1937, Aguirre dut faire face aux attaques des nationalistes dans le Pays Basque. Le 31 mars 1937, les franquistes passèrent à l’action : deux colonnes, sous les ordres de Solchaga et provenant pour l’une de l’est, pour l’autre du sud, se mirent en branle. En tout, l’armée nationaliste que Mola lança contre l’armée du Nord était forte de 30 à 40 000 hommes. Pour se défendre, les Basques disposaient de 25 000 hommes à leurs débuts, chiffre qui monta au mieux à 40 000 hommes. Les Basques se battaient pour leur langue et pour leur nationalisme particulier. Ils ne se sentaient pas Espagnols. Mola avait menacé la partie récalcitrante du Pays Basque et la sanction tomba rapidement : Durango fut rasé par les bombardements de la Légion Condor, faisant 237 morts.

Les attaques franquistes, dirigées par Garcia Valiño et Alonso Vega, suivirent un schéma classique : longue préparation d’artillerie et bombardements aériens, puis offensive de l’infanterie. La résistance des Basques est à saluer. Pourtant, le corps d’élite des franquistes, les 18 000 soldats de la I^re division navarraise, finirent par l’emporter. Ainsi, le 24 avril, ceux-ci enlevèrent une puissante position en escaladant une falaise, ce qui fit largement reculer la ligne basque. Le 26 avril, de 16h30 à 18h, la petite ville basque de Guernica fut écrasée sous les bombes d’avions italiens puis allemands, surtout des Heinkel 111 et 51 ainsi que des Junker 52.

Pour la première fois, des bombes incendiaires étaient utilisées contre un village apparemment non stratégique. Si 71% du village partit en fumée, c’est aussi parce que les habitations étaient faites en bois et flambèrent. L’émotion internationale fut grande. Mais était-ce véritablement un village sans intérêt stratégique ? Le village comportait une industrie d’armements et se trouvait à 15 km de la ligne de front. Franco ne semble pas avoir été au courant. Il fit d’ailleurs convoquer un colonel jugé responsable lorsqu’il en eu les preuves. En revanche, il est hautement improbable que Mola et Kindelan n’aient pas été au courant de l’opération. Les responsables directs restent tout de même les aviateurs allemands, dirigés par von Richthofen. Pour autant, les bombardements visaient surtout les axes routiers, à des fins stratégiques, non à détruire totalement le village. Le vent violent et les habitations en bois jouèrent un rôle non négligeable dans la destruction de la majeure partie du village. Aujourd’hui encore, les débats sont passionnés sur cette question : qui est fautif ? Pourquoi ce village ? Combien y a-t-il eu de morts ? Pour cette dernière question, les estimations sérieuses tournent autour de 800 à 1 000 morts et se monte assurément à plusieurs centaines au moins.

La résistance basque en fut décuplée. Aguirre, à qui la République ne voulait pas fournir un général prestigieux, prit lui-même en charge les opérations. Le recrutement s’étendît aux 25-29 ans tandis que les Basques tenaient le coup. Le 29 mai, c’est-à-dire bien trop tard, Valence envoya le général russe Goriev. Les Basques redressèrent pour partie la situation. Mais avec la perte du soutien aérien et du meilleur as basque, Felipe Del Rio, le 22 avril 1937, les franquistes prirent l’avantage. Ils atteignirent la « ceinture de fer » : des défenses prétendument inexpugnables protégeant Bilbao mais qui négligeaient plusieurs hauteurs aux alentours. Hauteurs sur lesquels les nationalistes placèrent leur artillerie, rendant la ceinture de fer inutile. Le 3 juin, alors que Mola mourrait dans un accident d’avion un peu trop profitable à la direction incontestée de Franco pour que celui-ci ne soit pas suspecté, les Basques engrangeaient leur dernier succès en s’emparant une dernière fois les hauteurs de la Peña, qui avait plusieurs fois changé de mains. Un dernier succès, mais à quel prix ! Les meilleures unités étaient décimées et les hauteurs furent perdues trois jours plus tard, Bilbao se trouvait démunie. Le 11 juin, le général Davila, qui avait succédé à Mola, lança l’attaque finale.

Les fortifications furent enfoncées en un jour. Le 16, Bilbao était presque encerclée. Les troupes se replièrent sur Santander. Indalecio Prieto demanda que la ville soit incendiée pour ne rien laisser aux franquistes, il ne fut pas écouté. Aguirre resta chef du gouvernement de Bilbao, qui fut bombardé à plusieurs reprises, jusqu’à sa chute devant les nationalistes en juin 1937. Celui-ci, refusant un commandement uni avec Valence et ne s’entendant pas avec le chef de son armée basque, ne parvint ni à faire une diversion demandée par Valence vers Madrid, ni à défendre Bilbao par la suite. Le 19 juin 1937, Bilbao tomba. Bien que les pertes soient dures à estimer, on pense que les Basques perdirent 35 000 hommes dans ces combats (10 000 tués, 25 000 blessés) contre 30 000 pour les franquistes (dont 4 500 morts). Du fait de leur fort catholicisme, les Basques furent relativement bien lotis. Franco ordonna spécifiquement à ce qu’aucune exaction ne soit perpétrée et l’occupation fut plus douce. L’importance des « récupérations » n’est pas à négliger. Dans le territoire conquis, les franquistes intégrèrent dans leurs effectifs les deux tiers de l’armée du Nord républicaine, défaite, fin 1937 ! Pour autant, Santander et Gijon restaient aux Républicains. Les Asturies résistaient encore.

Sources (texte) :

Bennassar, Bartolomé (1995). Franco. Paris : Perrin, 415p.

Bennassar, Bartolomé (2004). La guerre d’Espagne et ses lendemains. Paris : Perrin, 559p.

Sources (images) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Largo_Caballero (Largo Caballero)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Negr%C3%ADn (Juan Negrin)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Miaja (général Miaja)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Antonio_Aguirre (José Aguirre)

https://www.monde-diplomatique.fr/publications/l_atlas_histoire/a54063 (carte évolution territoriale en 1936-1937)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_du_Nord (schéma tactique campagne du Nord)