- Le règne de Louis XIV (partie XV) : les années Colbert (1661-1683) - Rappel : Ayant épousé la fille de Philippe IV qui n’avait théoriquement abandonné toute prétention à la succession espagnole qu’en échange d’une dot. Celle-ci n’ayant jamais été payée, le roi de France avait voix au chapitre. Alors, la reine-régente d’Espagne refusant toute légitimité de la France à participer à la succession du défunt roi Philippe IV ou de son fébrile fils et héritier Charles II, Louis XIV mit en branle ses armées en 1667. Il ne déclara pas la guerre, car...
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- Le règne de Louis XIV (partie XIV) : la guerre de Dévolution (1667-1668) - Rappel : La France, pour renforcer sa frontière nord-est, devait s’emparer de quelques territoires des Pays-Bas espagnols. Or, Philippe IV d’Espagne, à l’article de la mort et disposant d’une succession chancelante, était tout à fait opposé à cette ambition. Refusant toute demande d’intégration de la France dans son testament, l’Espagne poussa Louis XIV à préparer une nouvelle guerre franco-espagnole dès la mort de Philippe IV survenue. Pour ce faire, le roi de France isola l’Espagne de l’Autriche grâce à des alliances...
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- Le règne de Louis XIV (partie XIII) : vers la guerre (1661-1667) - Rappel : Sous le règne de Louis XIV, la famille Le Tellier s’occupa d’améliorer l’armée, en plus d’en accroître les effectifs. Une hiérarchie claire, la fin de la vénalité des charges, l’établissement d’une intendance et de magasins, Le Tellier, son fils Louvois et son petit-fils Barbezieux modernisèrent largement l’armée française, malgré une adoption assez tardive du fusil. Pour ses guerres, Louis XIV mobilisa 72 000 hommes en 1667, 120 000 en 1672, 280 000 en 1678 puis 380 000 pendant la...
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- Le règne de Louis XIV (partie XII) : armée, marine et fortifications. - Rappel : Le règne de Louis XIV fut longuement occupé par la guerre, mais cela était tout à fait commun pour un souverain européen du XVIIe siècle ; ses voisins firent autant, voire plus la guerre que lui. D’ailleurs, la guerre n’était pas encore considérée comme horrible, ni la paix comme autre chose qu’une trêve. Chaque royaume étant le patrimoine du roi, celui-ci faisait la guerre pour gagner quelques terres ou défendre des intérêts. Ce fut justement ce XVIIe siècle...
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- Le règne de Louis XIV (partie XI) : la diplomatie comme arme - Rappel : Dès le début de son règne, Louis XIV donna le ton par les préludes à la magnificence. Ces préludes furent différentes affaires sur lesquelles le roi de France se montra intraitable et obtint gain de cause. Ceux-ci revêtirent différentes formes : une altercation entre les ambassadeurs espagnol et français à Londres, la primauté du salut en mer entre les Français et les Anglais ou encore une exacerbation des tensions avec un Saint-Siège se montrant peu conciliant, menant à une...
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- Le règne de Louis XIV (partie X) : préludes à la magnificence et propagande - Rappel : Le règne de Louis XIV s’inscrivit dans la continuité de la monarchie absolue bourbonienne. La monarchia absoluta témoignait cependant bien plus d’une monarchie sans liens que sans limite. Le pouvoir royal était limité par les lois fondamentales du royaume, la peur de la sanction divine si le roi se montrait sacrilège et la responsabilité de tout un peuple. Le souverain pouvait être condamné par ses tribunaux et était le garant d’un équilibre, une fragile hiérarchie que la sanction d’un...
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- Le règne de Louis XIV (partie IX) : monarchia absoluta et dynasties ministérielles. - Rappel : Ayant servi Le Tellier puis Mazarin, Fouquet s’était imposé durant les difficiles années 1950 comme un bon surintendant des finances, dénichant des fonds malgré la guerre et la faiblesse de l’Etat. Pourtant, à la mort de Mazarin, celui-ci ambitionna la place de principal ministre et trouva sur son chemin Colbert. Ce dernier accusa Fouquet de malversations financières, usa de diffamation mais rapporta également de véritables éléments, comme le fait que le surintendant se bâtissait une véritable forteresse en Bretagne...
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- Le règne de Louis XIV (partie VIII) : l’affaire Fouquet (1661) - Rappel : Sur la scène internationale, la victoire française lors de la bataille des Dunes (1658) mena les belligérants à la table des négociations. Si Philippe IV acceptait de faire la paix, il se refusait à rapprocher Louis XIV de sa succession, car le jeune fils unique de Philippe était chétif et fragile. Hésitant sur la question du mariage entre sa fille et le roi de France, il attendait également de Louis XIV qu’il pardonne son allié le Grand Condé. Mazarin,...
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- Le règne de Louis XIV (partie VII) : du traité des Pyrénées à la mort de Mazarin (1659-1661) - Rappel : Après la Fronde et malgré la guerre extérieure à mener contre l’Espagne, Mazarin, Anne d’Autriche et Louis XIV devaient apaiser la situation interne et rétablir l’absolutisme. Au prix de quelques graissages de pattes et de coups d’éclats, l’autorité fut pleinement rétablie en interne. L’Etat absolu put reprendre son rôle trifonctionnel apparemment contradictoire : fédérer, diviser et niveler. Le pouvoir devait fédérer autour de lui mais diviser pour garder une société stratifiée et équilibrée, sans qu’un ordre ne devienne trop...
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- Règne de Louis XIV (partie VI) : absolutisme et jansénisme (1653-1660) - Rappel : A peine Louis XIV, Anne d’Autriche et Mazarin furent-ils libérés de la Fronde à l’intérieur qu’ils durent redresser la situation à l’extérieur. C’est que l’Espagne de Philippe IV, contre laquelle la guerre n’avait jamais cessé, avait profité de la guerre civile française pour gagner du terrain aux frontières et ruiner des années d’efforts en Espagne, Italie et dans les Pays-Bas espagnols (Belgique actuelle). Mais elle n’avait su mettre la monarchie bourbonienne à genoux. Dès la fin de la Fronde...
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