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  • Le règne de Louis XIV (partie XXXI) : la veillée des armes (1701) - Rappel : dès la fin de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, les puissances européennes firent des tractations pour anticiper la mort, sans hériter, de Charles II Habsbourg, roi d’Espagne. Le fils de Louis XIV avait la meilleure légitimité, du fait de sa mère et de sa grand-mère ; mais l’archiduc d’Autriche disposait lui aussi de solides arguments. Le Roi-Soleil joua la raison, demandant seulement quelques terres italiennes pour son fils ; tandis que l’empereur d’Autriche exigeait tout l’héritage. Si les puissances s’entendirent...

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXX) : un testament pour casus belli (1700) - Rappel : malgré la guerre de la Ligue d’Augsbourg et surtout dans le court intermède pacifique s’étendant de fin 1697 à 1701, la France connut quelques mutations internes. La plus importante fut celle de la position du roi : après une phase de ministériat (Richelieu puis Mazarin) durant laquelle le roi ne gouvernait pas, jusqu’en 1661, puis la phase des clans rivaux, durant laquelle Louis XIV régnait mais maintenait surtout l’équilibre entre les dynasties ministérielles des Le Tellier et des Louvois, vint...

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXIX) : mutations internes et réformes (1691-1701) - Rappel : Louis XIV chercha la paix dès les débuts de la guerre en 1689. Confronté à l’obstination de ses adversaires, le Roi-Soleil décida, en 1695, de mettre l’accent sur le front italien auparavant secondaire, afin de faire flancher ce qui semblait être le maillon faible de la Ligue d’Augsbourg : Victor-Amédée II de Savoie. Or, celui-ci craignait désormais plus l’Autriche que la France et était donc disposé à mettre fin aux hostilités. En juin 1696, le traité de Turin mit fin...

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXVIII) : fin d’une guerre de neuf ans et la paix de Ryswick (1695-1697) - Rappel : L’année 1693 fut particulièrement favorable aux armes françaises sur tous les fronts. Au nord, la France l’emporta à Neerwinden, pire boucherie du siècle et s’empara de Huy puis Charleroi, complétant une puissante ligne de défense ; en Allemagne Lorges prit Heidelberg ; en Italie Catinat triompha face à Victor-Amédée II durant la bataille décisive de La Marsaille ; en Méditerranée Tourville captura un convoi allié pourtant très bien escorté en prenant le dessus lors de la bataille de Lagos, faisant oublier La...

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXVII) : la guerre de la Ligue d’Augsbourg, au paroxysme du « petit âge glaciaire » (1693-1694) - Rappel : En 1691, alors que les puissances coalisées organisaient un congrès à La Haye sous l’impulsion de Guillaume III d’Angleterre, Louis XIV monta personnellement à l’assaut de Mons, qui, avec l’aide de Luxembourg et Vauban, tomba en avril. Sur les autres fronts, la France protégeait surtout ses acquis. A dire vrai, Catinat ne disposait pas de troupes suffisantes en Italie pour faire plus que limiter la casse, tandis que le même problème frustrait les ambitions de Noailles dans les Pyrénées....

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXVI) : la guerre de la Ligue d’Augsbourg, de Mons à La Hougue (1691-1692) - Rappel : lançant ses hommes vers le Palatinat fin 1688, Louis XIV opta pour la politique de la terre brûlée, suivant les conseils de Chamlay et Louvois, dans l’espoir de se constituer un glacis protégeant la frontière Est de la France. Ce faisant, l’armée française procéda au sac du Palatinat qui scandalisa l’Europe et, loin de terroriser les Etats allemands, les poussa à s’allier avec l’Empereur pour entrer en guerre. Oubliant les différends religieux d’autrefois, les 2/3 de l’Europe décidèrent d’une...

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXV) : la guerre de la Ligue d’Augsbourg, du sac du Palatinat à Béveziers (1689-1690) - Rappel : entre la politique des Réunions (1679-1684) et le déclenchement de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697), les turbulences géopolitiques furent nombreuses. Depuis l’échec des Ottomans devant Vienne (1683), ceux-ci n’avaient de cesse de reculer face à l’Autriche. Léopold Ier gagnait également du terrain sur les insurgés hongrois. Ces deux problèmes maîtrisés, l’Empereur comptait bien s’en retourner ensuite vers le Rhin et la France pour répondre aux ambitions territoriales de cette dernière, raison pour laquelle il refusait obstinément...

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXIV) : enjeux géopolitiques et « Glorious Revolution », les préludes à la guerre (1685-1688) - Rappel : Déjà diminuées en 1629 par Louis XIII et Richelieu, les forces vives du protestantisme en France furent frappées de restrictions de plus en plus sévères sous le règne de Louis XIV, en particulier après la fin de la paix de l’Eglise (1668-1680). Fort du traité de Nimègue (1679) et confronté au pape Innocent XI, le Roi-Soleil préféra donner des gages à l’Eglise gallicane en entamant une politique antiprotestante virulente : aux multiples actes royaux coercitifs entre 1680 et 1685 s’adjoignirent...

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXIII) : l’édit de Fontainebleau, révoquant celui de Nantes (1685) - Rappel : la paix de Nimègue signée, Louis XIV chercha à consolider ses frontières par des annexions. Pour les justifier, le Roi-Soleil fit appel à des juristes et profita des clauses floues des traités de paix précédents ainsi que les zones d’ombre du droit féodal. Cette politique, dite des « Réunions », permit l’annexion de plusieurs territoires en 1679-1680, inquiétant d’autant plus l’Europe et irritant particulièrement plusieurs Etats. En 1681, estimant Strasbourg non neutre, Louis XIV annexa la ville libre du Saint Empire....

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  • Le règne de Louis XIV (partie XXII) : la politique des Réunions (1679-1684) - Rappel : A bien des égards, la vie amoureuse de Louis XIV se construisit en miroir de l’évolution de son règne. On peut diviser le règne de Louis XIV en trois parties selon ses amours. Après Mancini, obsession de jeunesse, la première maîtresse d’importance fut Mlle de la Vallière. Elle était la jeunesse, la tendresse. Mlle de la Vallière fut la favorite de 1661 à 1666 et donna au moins cinq enfants au roi (deux survécurent). Vint ensuite l’époque Montespan, temps...

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