- Le règne de Louis XIV (partie XXXVIII) : de Denain à la paix d’Utrecht (1712-1714) - Rappel : En 1709, l’alliance antifrançaise commença à sérieusement se fissurer. La Grande-Bretagne et les Provinces-Unies s’entendirent pour s’accorder l’un l’autre divers avantages en prévision de la fin de la guerre, au détriment de la Prusse et de l’Autriche. Pourtant, en 1710, Louis XIV fit une ultime offre aux coalisés, acceptant toutes les conditions et même de financer une éventuelle poursuite de la guerre contre son petit-fils le roi d’Espagne, Philippe V. Le Roi-Soleil acceptait toutes les humiliations à l’exception...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXXVII) : diplomatie et reconquête de l’Espagne (1710-1711) - Rappel : En plus des affres de la guerre, l’Europe et en particulier la France souffrit du Grand Hiver qui terrassa plus de 600 000 Français en 1709-710. Relativement moins dévastateur que les ravages de 1693, ce phénomène climatique amena toutefois Louis XIV à rechercher avec acharnement, quitte à l’obtenir avec des conditions très défavorables. En sus de concessions humiliantes – que le Roi-Soleil accepta -, les Alliés exigèrent que le roi de France tourne ses armes contre son petit-fils Philippe...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXXVI) : du Grand Hiver à Malplaquet, le tournant (1709) - Rappel : Les tentatives françaises vers la paix échouèrent devant des Alliés bellicistes. Ceux-ci, cependant, s’assurèrent de la neutralité de la Suède, alors victorieuse dans la Grande guerre du Nord contre la Russie et qui aurait pu se laisser tenter de faire des deux conflits un unique affrontement européen. La guerre grevait par ailleurs largement les finances du royaume de France, qui vivait déjà sur les crédits anticipés des années à venir. Avec la Convention de Milan (mars 1707), la France...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXXV) : fragile équilibre (1707-1708) - Rappel : Les deux camps regardaient 1706 comme année décisive. Louis XIV voulait frapper un grand coup, surtout en Flandre. Mais Villeroy y dirigeait l’armée. Ayant mal disposé son armée, il se laissa surprendre par Marlborough à Ramillies et, prenant des décisions tactiques désastreuses, essuya une lourde défaite. Celle-ci, en plus de définitivement condamner la carrière de Villeroy, ouvrit un boulevard à Marlborough qui s’empara de nombreuses villes. Vendôme parvint tardivement sur le front pour stopper l’hémorragie que des transferts de...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXXIV) : les armes françaises au nadir (1706) - Rappel : Fragilisé par la révolte des Malcontents, Léopold Ier demanda l’aide de ses alliés en 1704. Le duc de Marlborough, ignorant les directives qu’on lui avait données, traversa alors les terres allemandes à une vitesse fulgurante pour empêcher les forces franco-bavaroises de fondre sur l’Autriche. Recevant des renforts en chemin et faisant jonction avec Eugène de Savoie, Marlborough décida d’affronter les Franco-Bavarois à Blenheim le 13 août 1704. Le maréchal Tallard, qui dirigeait l’armée franco-bavaroise, épaulé par Marsin et le...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXXIII) : de Blenheim aux ouvertures diplomatiques (1704-1705) - Rappel : la guerre débuta dès 1701 en Italie. La France y fut malmenée par le général Eugène de Savoie, menant l’armée autrichienne, jusqu’à ce que Vendôme ne redresse la barre. Plus au nord, en Allemagne, 1702 et surtout 1703 virent le maréchal Villars prendre l’ascendant sur les Impériaux mais fut ralenti par Maximilien II Emmanuel, électeur de Bavière, qui contestait sans cesse ses plans. Villars finit par demander à être relevé de son commandement. Dans les Pays-Bas espagnols, le...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXXII) : les débuts de l’ultime conflit (1701-1703) - Rappel : Les Etats allemands choisirent le camp de l’Empereur, ne pouvant s’associer à une France puissante et ayant maintes fois montré son opposition au protestantisme. Guillaume III, déjà un pied dans la tombe, utilisa ses dernières forces pour former une alliance européenne antifrançaise. Il fut suivi par les marchands qui comprenaient qu’une France disposant de l’asiento serait trop puissante ; tandis que les Provinces-Unies poussaient à la guerre également depuis que Louis XIV avait chassé les Hollandais de leur « Barrière » des...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXXI) : la veillée des armes (1701) - Rappel : dès la fin de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, les puissances européennes firent des tractations pour anticiper la mort, sans hériter, de Charles II Habsbourg, roi d’Espagne. Le fils de Louis XIV avait la meilleure légitimité, du fait de sa mère et de sa grand-mère ; mais l’archiduc d’Autriche disposait lui aussi de solides arguments. Le Roi-Soleil joua la raison, demandant seulement quelques terres italiennes pour son fils ; tandis que l’empereur d’Autriche exigeait tout l’héritage. Si les puissances s’entendirent...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXX) : un testament pour casus belli (1700) - Rappel : malgré la guerre de la Ligue d’Augsbourg et surtout dans le court intermède pacifique s’étendant de fin 1697 à 1701, la France connut quelques mutations internes. La plus importante fut celle de la position du roi : après une phase de ministériat (Richelieu puis Mazarin) durant laquelle le roi ne gouvernait pas, jusqu’en 1661, puis la phase des clans rivaux, durant laquelle Louis XIV régnait mais maintenait surtout l’équilibre entre les dynasties ministérielles des Le Tellier et des Louvois, vint...
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- Le règne de Louis XIV (partie XXIX) : mutations internes et réformes (1691-1701) - Rappel : Louis XIV chercha la paix dès les débuts de la guerre en 1689. Confronté à l’obstination de ses adversaires, le Roi-Soleil décida, en 1695, de mettre l’accent sur le front italien auparavant secondaire, afin de faire flancher ce qui semblait être le maillon faible de la Ligue d’Augsbourg : Victor-Amédée II de Savoie. Or, celui-ci craignait désormais plus l’Autriche que la France et était donc disposé à mettre fin aux hostilités. En juin 1696, le traité de Turin mit fin...
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